By ZENIT
L'hebdomadaire français « La Vie » a lancé un appel en faveur des chrétiens d'Irak dans une lettre, à paraître dans l'édition du 18 novembre 2010, adressée au Président de la République, Nicolas Sarkozy.
L'appel peut être signé par courriel en écrivant à petition@lavie.fr ou bien en ligne. Il l'a d'ores et déjà été par de nombreuses personnalités, y compris juives et musulmanes.
« La Vie » rappelle que les chrétiens vivant en Irak « étaient un million il y a 10 ans, ils ne sont plus que 300.000 environ » : « Cette lente tragédie s'est douloureusement rappelée à notre mémoire après une série d'attentats sanglants, dont celui contre la cathédrale syro-catholique de Bagdad le 31 octobre, où 44 fidèles et 2 prêtres ont péri. Afin de répondre à l'appel lancé par les évêques irakiens aux chrétiens d'Occident, afin de leur exprimer votre soutien, afin d'exiger que la France s'active pour obtenir une parole commune de la communauté internationale, rejoignez les premiers signataires de notre lettre ouverte au président de la République, qui sera publiée dans notre numéro du jeudi 18 novembre. »
Monsieur le Président,
Nous, croyants et incroyants, choqués par les récents événements survenus à Bagdad, nous avons entendu l'appel au secours lancé par les chrétiens d'Irak. Face à un tel déferlement de violence, nous ne pouvons rester insensibles.
La France, patrie des droits de l'homme, attachée à la diversité culturelle, ne saurait oublier cette communauté frappée par une cruauté aveugle et menacée désormais d'éradication pure et simple.
Nous prenons acte avec satisfaction de la profonde préoccupation que vous avez exprimée à cette occasion et du geste humanitaire de notre gouvernement. En accueillant des blessés et des réfugiés, la France a su honorer sa tradition d'hospitalité.
Mais ce geste reste insuffisant. Notre devoir est de tout mettre en œuvre pour permettre aux chrétiens d'Irak de rester dans ce pays qui a toujours été le leur, et d'y vivre en paix, dans une coexistence harmonieuse avec toutes les communautés locales.
Nous vous demandons donc solennellement d'intervenir auprès de tous les chefs d'Etat, dans le cadre de l'Union européenne, du G20 dont vous assurez la présidence, et des Nations unies, pour obtenir une prise de parole commune en faveur des chrétiens d'Irak.
En outre, sur le plan politique, la France doit fermement encourager le gouvernement irakien à garantir de façon efficace et durable la protection de cette communauté comme celle des autres minorités religieuses.
Monsieur le Président, agissez ! Demain, il sera trop tard.
Nous vous prions de recevoir, M. le Président de la République, l'assurance de toute notre considération.
Nous, croyants et incroyants, choqués par les récents événements survenus à Bagdad, nous avons entendu l'appel au secours lancé par les chrétiens d'Irak. Face à un tel déferlement de violence, nous ne pouvons rester insensibles.
La France, patrie des droits de l'homme, attachée à la diversité culturelle, ne saurait oublier cette communauté frappée par une cruauté aveugle et menacée désormais d'éradication pure et simple.
Nous prenons acte avec satisfaction de la profonde préoccupation que vous avez exprimée à cette occasion et du geste humanitaire de notre gouvernement. En accueillant des blessés et des réfugiés, la France a su honorer sa tradition d'hospitalité.
Mais ce geste reste insuffisant. Notre devoir est de tout mettre en œuvre pour permettre aux chrétiens d'Irak de rester dans ce pays qui a toujours été le leur, et d'y vivre en paix, dans une coexistence harmonieuse avec toutes les communautés locales.
Nous vous demandons donc solennellement d'intervenir auprès de tous les chefs d'Etat, dans le cadre de l'Union européenne, du G20 dont vous assurez la présidence, et des Nations unies, pour obtenir une prise de parole commune en faveur des chrétiens d'Irak.
En outre, sur le plan politique, la France doit fermement encourager le gouvernement irakien à garantir de façon efficace et durable la protection de cette communauté comme celle des autres minorités religieuses.
Monsieur le Président, agissez ! Demain, il sera trop tard.
Nous vous prions de recevoir, M. le Président de la République, l'assurance de toute notre considération.
