"La situazione sta peggiorando. Gridate con noi che i diritti umani sono calpestati da persone che parlano in nome di Dio ma che non sanno nulla di Lui che è Amore, mentre loro agiscono spinti dal rancore e dall'odio.
Gridate: Oh! Signore, abbi misericordia dell'Uomo."

Mons. Shleimun Warduni
Baghdad, 19 luglio 2014

30 dicembre 2010

2 dead in strikes on Christian homes in Iraq

By CNN

At least two people were killed and 14 others were wounded Thursday in a wave of bombings targeting Christian homes in Baghdad, an Interior Ministry official said.
The strikes appeared to be a coordinated because they all took place within an hour, the official said. Explosives were left outside and in the gardens of at least six dwellings across Iraq's sprawling capital.
It's not clear whether all of the casualties were Christians, but the assaults mirror the early morning bombings of Christian homes in Baghdad November 10.
In the east, in New Baghdad, at least two people were killed and three others were wounded. In central Baghdad, in the Karrada district, three people were wounded. There were two explosions in the gardens of homes in western Baghdad. In Yarmouk, a man was wounded in a blast and in Ameriya, two people were wounded.
In the southern region, in Dora, three people were wounded when a bomb went off in a garden.
In the southwestern Baghdad neighborhood of Saydiya, a bomb detonated after the doorbell was rung and residents opened the door. Two people were wounded in that attack.
The violence is the latest targeting the Christian minority in Iraq, which has a predominantly Muslim population.
Strikes in Baghdad and in Mosul in the north have generated great fear in the Christian community and have caused many people to leave their homes for other parts of Iraq or other countries.
Many Christians said they toned down their Christmas celebrations this year because of threats by militants in recent weeks.

Ancora attacchi ai cristiani. Due morti a Baghdad


Almeno due cristiani sono morti e cinque persone sono rimaste ferite giovedì sera in tre attentati contro abitazioni di cristiani in diversi quartieri di Baghdad. Lo ha reso noto un responsabile del ministero dell'Interno. L'attacco più sanguinoso è avvenuto nel quartiere di al-Ghadir, nel centro di Baghdad, dove una bomba artigianale è esplosa verso le 20 ora locale (le 18 in Italia), uccidendo due cristiani e facendo tre feriti, fra i quali un altro cristiano. In serata, un altro ordigno artigianale è esploso nel giardino della casa di una famiglia cristiana che vive nel quartiere di Yarmur (ovest), facendo un ferito. Un altro cristiano è stato ferito da una bomba posta in via al-Sinaa, a Karrada, in centro.

29 dicembre 2010

L’appel des 100 parlementaires pour les Chrétiens d'Orient

By Valeurs Actuelles, 23/12/2010

Le cri d’alarme des chrétiens d’Orient n’a jamais été aussi fort. Les persécutions et les attentats dont ils sont victimes les poussent plus que jamais à l’exode. Le risque de disparition des communautés chrétiennes du Moyen-Orient est donc réel.
Nous ne pouvons rester inertes ni indifférents devant une telle perspective. Nous devons agir à la fois à très court terme et pour assurer dans la durée la sécurité des chrétiens d’Orient. À l’approche des fêtes de Noël, le risque de voir les chrétiens d’Orient devenir la cible d’attaques terroristes est élevé. En s’en prenant à des symboles, le terroriste sait qu’il assure à son acte la diffusion médiatique maximale. Cela s’est tristement vérifié lors de la fête de la Toussaint qui a vu la cathédrale de Bagdad être la cible d’une attaque sanglante qui a fait 58 morts et 67 blessés, parmi lesquels de nombreux enfants.
Pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise, nous de­mandons au ministre des Af­faires étrangères d’intervenir auprès des autorités des pays du Moyen Orient concernés, pour leur demander de prendre des mesures de sécurité toutes particulières autour des lieux fréquentés par les chrétiens pendant la période de Noël, afin que ce jour de fête ne devienne pas un nou­veau jour de deuil.
Nous rappelons qu’il est dans la tradition diplomatique de la France de porter la voix des chrétiens d’Orient. La France, en raison de sa politique étrangère équilibrée, dispose d’une grande crédibilité dans cette région du monde et elle peut jouer un rôle majeur en faveur de la protection des minorités chrétiennes d’Orient. Elle peut et doit peser de toute son influence pour demander aux pays concernés d’être les garants du libre exercice du culte sur leur territoire et les protecteurs, face au sectarisme fanatique, des minorités religieuses menacées de disparition. En Irak, elle doit user vis-à-vis des autorités de la capacité d’influence que lui confère l’aide apportée à la formation des forces de sécurité.
Depuis 2007, la France a accueilli 1300 chrétiens qui ont fui l’Irak. Cet accueil est nécessaire et il honore notre pays. Mais il est sans effet sur le processus d’épuration qui vise aujourd’hui les chrétiens d’Orient. Si rien n’est fait pour garantir sur place leur sécurité, leur exode risque de s’accélérer de manière dramatique.
Nous savons que le contexte politique et culturel de la région rend difficiles des solutions immédiates. Mais nous demandons au gouvernement, au-delà des mesures d’urgence que nous préconisons, d’agir avec détermination et fermeté auprès des instances internationales pour faire de la protection des minorités religieuses une priorité. La France doit user de son influence pour que les pays dont la législation est inspirée de la charia reconnaissent le droit de chaque personne humaine à exercer sa liberté de conscience.
Il est important, enfin, que notre pays, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, prenne l’initiative d’un projet de résolution qui aille au-delà de la déclaration un peu pâle qui a été adoptée après l’attentat de la Toussaint à Bagdad, même s’il s’agit d’un pas dans la bonne direction. Il est essentiel que le Conseil de sécurité réaffirme solennellement le droit de toutes les minorités à pratiquer librement et en sécurité leur religion. Les chrétiens d’Orient ne doivent plus être forcés de choisir entre la conversion, la mort et l’exil.
Dans une région aussi sensible que le Proche et le Moyen-Orient, personne n’a intérêt à voir disparaître les mino­rités religieuses, car elles sont des éléments irremplaçables d’équilibre social et des vec­teurs de paix permanents. Œu­vrer pour le maintien de leur présence, c’est œuvrer pour la paix. Notre diplomatie doit donc s’engager résolument en fa­veur de ce combat pour la liberté de conscience. En agissant ainsi, elle œuvrera efficacement en faveur de la paix dans tout le Moyen-Orient. À l’inverse, l’absence de réaction diplomatique suffisamment forte de la part de la France serait immanquablement interprétée comme un encouragement au départ par des communautés qui sont aujour­d’hui menacées d’élimination.

Par Dominique Souchet, Nicole Ameline, Jean-Christophe Baguet, Brigitte Barèges, Christophe Béchu, Michel Bécot, Marc Bernier, Véronique Besse, Roland Blum, Jean-Marie Bockel, Claude Bodin, Gilles Bourdouleix, Bruno Bourg-Broc, Loïc Bouvard, Valérie Boyer, Françoise Branget, Patrice Calméjane, Bernard Carayon, Hervé de Charette, Jérôme Chartier, Jean-François Chossy, Dino Cinieri, Charles de Courson, Alain Cousin, Michel Dantin, Philippe Darniche, Olivier Dassault, Bernard Debré, Jean-Pierre Decool, Robert Del Picchia, Bernard Depierre, Sylvie Desmarescaux, Nicolas Dhuicq, Jean Dionis du Séjour, Jacques Domergue, David Douillet, Bernadette Dupont, Yannick Favennec, Jean-Michel Ferrand, André Flajolet, Marie-Louise Fort, Jean-Paul Garraud, Joëlle Garriaud-Maylam, Jean-Claude Gaudin, Gisèle Gautier, Bernard Gérard, André Gerin, Franck Gilard, Philippe Gosselin, Michel Grall, Jacques Grosperrin, Jean-Claude Guibal, Michel Herbillon, Françoise Hostalier, Marie-Thérèse Hermange, Jean-Jacques Hyest, Didier Julia, Laure de La Raudière, André Lardeux, Jean Lassalle, Thierry Lazaro, Marc Le Fur, Gérard Longuet, Gérard Lorgeoux, Roland du Luart, Lionnel Luca, Hervé Mariton, Muriel Marland-Militello, Patrice Martin-Lalande, Christian Ménard, Philippe Meunier, Damien Meslot, Hervé Morin, Catherine Morin-Desailly, Alain Moyne-Bressand, Jacques Myard, Jean-Marc Nesme, Françoise de Panafieu, Yanick Paternotte, Anne-Marie Payet, Nicolas Perruchot, Étienne Pinte, Axel Poniatowski, Hugues Portelli, Yves Pozzo Di Borgo, Jacques Remiller, Bruno Retailleau, Charles Revet, Arnaud Robinet, Guy Teissier, Michel Terrot, Dominique Tian, Christian Vanneste, Patrice Verchère, Philippe Vigier, Philippe de Villiers, Philippe Vitel. (liste actualisée au 22 décembre)

Mgr Louis Sako:«pour nous, chrétiens d’Irak, le martyre est le charisme de notre Église»

By Valeurs Actuelles 23 décembre 2010
Mgr Louis Sako, archevêque chaldéen de Kirkouk (Irak):

«La foi n’est ni une question idéologique, ni une spéculation théologique, mais bien une réalité mystique, voire existentielle. La foi est une rencontre personnelle avec quelqu’un que l’on connaît, que l’on aime et à qui l’on s’est donné totalement. Ceci est très prégnant dans notre spiritualité orientale. Cet autre qu’on aime est une dimension de nous-même et n’est pas isolé. Pour lui, il faut aller toujours plus loin, jusqu’au sacrifice.
Le martyre est pour nous l’expression absolue de la fidélité de cet amour. Le 31 octobre, lorsque Wassim, jeune prêtre de la cathédrale de Bagdad, est allé dire aux terroristes: « Tuez-moi et libérez les fidèles », il savait ce qu’il disait. C’était son engagement d’amour pour le Christ et les siens. Pour nous, chrétiens d’Irak, le martyre est le charisme de notre Église, vieille de plus de deux mille ans. En tant que minorité, confrontée sans arrêt aux difficultés et au sacrifice, nous sommes conscients qu’être témoin du Christ peut aller jusqu’au martyre. C’est la même racine en langue arabe: Shahid wa shahiid !
Je pense que les chrétiens du monde entier ont besoin aujourd’hui de se “recycler” spirituellement, dans leur christianisme et leur engagement, au contact des chrétiens persécutés d’Irak et d’ailleurs.
L’amitié, la solidarité et le soutien de nos sœurs et frères chrétiens de France et d’Occident nous donnent le courage de résister, de rester sur notre terre et dans nos églises, pour perpétuer notre présence et notre témoignage chrétien. Le fait de savoir que vous êtes proches de nous nous pousse à cultiver le “vivre ensemble” en paix et en harmonie avec nos frères musulmans.»

Omelia di Natale del Primate anglicano su solidarietà, famiglia e libertà religiosa


I ricchi devono fare di più per sostenere gli oneri della crisi finanziaria. Nel giorno di Natale, sotto le volte della cattedrale di Canterbury è risuonato pressante l'appello alla cooperazione e al mutuo sostegno di fronte alle difficoltà economiche e ai tagli alla spesa pubblica che anche nel Regno Unito colpiscono larghe fasce di popolazione. Nel messaggio natalizio dell'arcivescovo e primate della Comunione anglicana, Rowan Williams, - riferisce L'Osservatore Romano - c'è stato spazio anche per i cristiani perseguitati nel mondo, dall'Iraq al Pakistan, allo Zimbabwe. Come pure, una riflessione sul valore del matrimonio cristiano, che ha preso spunto dalle annunciate nozze del principe William, previste nella prossima primavera. Su tutto la necessità di restaurare un clima di fiducia, che trova il suo fondamento nel messaggio del Natale, poiché “la storia di Gesù è la storia di un Dio che mantiene le promesse”.
Per Williams, il Natale è il momento propizio per confrontarsi con l'amore di Dio, con il suo progetto di redenzione del genere umano, che resta immutabile nonostante i limiti, le debolezze, i fallimenti e i tradimenti di cui l'umanità è capace. L’evento di Betlemme deve anche spingere a riflettere sul rapporto di dipendenza reciproca che unisce tra loro gli esseri umani. Così, “di fronte al disagio che così chiaramente colpisce tante persone segnate dalla crisi finanziaria e dai tagli alla spesa pubblica”, il primate anglicano invita, soprattutto i più benestanti, a sostenere nei fatti il progetto di “big society” e a “mantenere vivo uno spirito di lealtà, una reale disponibilità a sopportare insieme il peso delle difficoltà”.

Resteremo in Medio Oriente

di Giacomo Galeazzi

«Nessuno riuscirà sradicare la presenza dei cristiani dal Medio Oriente. Fanno parte della storia della Chiesa in quelle terre. Sono storia essi stessi. Ma hanno bisogno della nostra solidarietà».
È la certezza espressa dal cardinale Jean-Louis Tauran, presidente del Pontificio Consiglio per il Dialogo Interreligioso in un'intervista all'Osservatore Romano.
«Si tratta solo di aiutare le diverse comunità religiose a conoscersi di più, a imparare a lavorare insieme per il bene comune. Solo così sarà possibile isolare i fondamentalisti e sconfiggere la violenza», ha aggiunto. Secondo il quotidiano vaticano, la condizione dei cristiani in questa vasta area del mondo è stata certamente la fonte di maggiore preoccupazione per il Pontificio Consiglio per il Dialogo Interreligioso in questo anno che sta per concludersi. Non a caso il cardinale Tauran ha compiuto ben dieci viaggi in Paesi a maggioranza islamica o comunque paesi nei quali la presenza islamica è significativa e richiede un'attenzione specifica per trovare i modi per sviluppare il dialogo tra le diverse religioni. Rispetto a episodi così drammatici come i sanguinosi attentati di questi giorni contro i cristiani, seguiti alla strage nella cattedrale di Baghdad in ottobre, secondo il cardinale Tauran «si tratta certamente di episodi molto gravi che fanno capire quali livelli di crudeltà può assumere il terrorismo. Prima almeno i luoghi sacri venivano rispettati; ora invece diventano bersaglio preferito soprattutto quando accolgono gente che prega. Si tratta, ne sono convinto, di azioni che giungono da ambienti estremisti che non raccolgono in consenso del mondo islamico. Personalmente ho ricevuto tante testimonianze di solidarietà e parole di condanna da tutti i capi religiosi sia dell'Iraq sia di altri paesi». «Ma ho ricevuto anche - ha aggiunto - tante sollecitazioni a promuovere nuove e più continue iniziative di dialogo, con l'assicurazione da parte dei maggiori responsabili della comunità islamica, di voler continuare sulla strada del rispetto e del dialogo per isolare sempre più quanti invece tentano di strumentalizzare le differenze ai fini politici o di potere». «Il problema è - ha spiegato il cardinale - nel far penetrare il frutto del grande lavoro che si fa tra capi religiosi sino alla base, e di farlo poi giungere ai vertici dei sistemi legislativi perch‚ si trasformi in leggi a protezione. Non solo: l'attenzione va rivolta al mondo dell'informazione e a quello della formazione. Bisogna promuovere il rispetto e la conoscenza gli uni degli altri. A cominciare dalle scuole, aiutandosi con libri di testo, di storia soprattutto. Su questo bisogna lavorare: far capire l'importanza del sistema educativo per superare certe diffidenze». La maggior disponibilità al dialogo è stata trovata dal cardinale Tauran a «livello di responsabili e capi religiosi», con i quali «non c'è mai stata alcuna difficoltà. I nostri interlocutori sono sempre stati professori e esperti dunque tutta gente capace di imbastire un discorso. Poi però resta la difficoltà di trasmettere il messaggio. I cristiani continuano a essere considerati persone con una cittadinanza incompleta. Almeno è quello che essi percepiscono nelle società musulmane nelle quali vivono».

Liberata in Iraq la ragazza cristiana rapita a Mosul. Il nuovo nunzio: riparte la speranza


In Iraq le forze speciali hanno liberato questa mattina una studentessa cristiana di 21 anni, Rubila Aziz. E' quanto rendono noto fonti locali aggiungendo che la ragazza era stata sequestrata lo scorso 15 dicembre da un gruppo di uomini armati a Mosul. Sempre a Mosul, nel nord del Paese, almeno 4 persone sono morte in seguito ad un attacco kamikaze compiuto contro il quartier generale della polizia. In Iraq, intanto, il Natale è trascorso senza celebrazioni di mezzanotte in diverse città e con le chiese blindate per nuove minacce di Al Qaeda contro la piccola, e sempre meno numerosa, comunità cristiana.
Ma, nonostante questo, la festa per la venuta del Signore ha riacceso la speranza.
E’ quanto sottolinea al microfono di Amedeo Lomonaco, l’arcivescovo Giorgio Lingua, da poche settimane insediatosi come nunzio apostolico in Iraq:
"Negli ultimi quattro-cinque anni, le Messe di Mezzanotte non si sono più celebrate in diverse città irachene per ragioni di sicurezza. Il resto delle funzioni si sono svolte regolarmente, con grandi misure di sicurezza davanti a tutte le chiese e la partecipazione è stata discreta. Qui a Baghdad, un po’ meno degli altri anni per ovvie ragioni: dopo l’attentato del 31 ottobre scorso, molti cristiani sono andati via. Ma la partecipazione è stata comunque superiore alle attese; c’era un po’ di apprensione alla Vigilia, ma il Natale si è svolto regolarmente, e così è nata anche un po’ di speranza. Si ha l’impressione che ci si possa riprendere …"
Dunque ci si può riprendere… Ma quelli che i terroristi definiscono “bersagli legittimi” – parliamo di cristiani – sono ormai circa 400 – 600 mila. Prima della guerra, i cristiani erano oltre un milione e 400 mila. Come arginare questa emorragia e favorire, invece, un ritorno dei cristiani iracheni nella loro terra?
"Occorre che i cristiani si sentano tranquilli, e poi che si dia loro la possibilità di trovare un lavoro. Quindi, una serie di misure che devono essere prese dal nuovo governo che finora, soprattutto in occasione del Natale, ha dimostrato di voler fare di tutto per garantire la sicurezza ai cristiani. Questo può rasserenarli e far sì che non si sentano costretti ad abbandonare il Paese."
Qual è il compito del nuovo governo iracheno, ancora alle prese con le drammatiche eredità del regime di Saddam, della guerra, del terrorismo?
"E’ un compito molto arduo, perché nel Paese circolano ancora tante armi e ci sono tanti gruppi che sono ancora insoddisfatti per gli avvenimenti che si sono succeduti in questi anni. La minaccia terroristica esiste e non è facile fermarla, ma io credo che con il tempo si possa mettere fine ad ogni gruppo terroristico. Certamente l’Iraq è un Paese che è stato duramente provato, con tante ferite che non sarà facile rimarginare. Ci vorrà del tempo. Persone che prima non avevano problemi si sono trovate ora di colpo ad essere gli uni contro gli altri. Io credo che sia molto importante che rinasca la fiducia, che si incominci a fidarsi del prossimo, del vicino. I cristiani, in questo contesto, sono i più deboli e non possono fare altro che fidarsi degli altri."
I cristiani, dunque, in Iraq sono vulnerabili. Ma quale contributo può dare proprio la comunità cristiana a questo Stato iracheno, così sofferente?
"Penso che debba fare ciò che ha sempre fatto, cioè vivere la sua vita onestamente, lavorando, dando per prima testimonianza di tolleranza. Mi sembra che i cristiani siano apprezzati proprio per questa loro onestà. Desiderano essere rispettati e devono esserlo. Credo che questa testimonianza possa essere il contributo migliore dei cristiani alla ricostruzione di questo Paese".
Quale esortazione intende rivolgere agli ascoltatori?
"Continuate a pregare per i cristiani di questo Paese e perché l’Iraq ritorni ad essere un luogo di tutti i cittadini, indipendentemente dalla fede religiosa o dal gruppo etnico cui appartengono".

28 dicembre 2010

Qatari Liberal 'Abd Al-Hamid Al-Ansari: 'The Perpetrators of the Massacre at the Baghdad Church are 'the Children of the Culture of Hate'

By MEMRI

In an article titled "The Children of the Hate-Culture and Its Victims," Qatari liberal Dr. 'Abd Al-Hamid Al-Ansari responded to Al-Qaeda's murderous attack on the Baghdad church, in which dozens of innocent civilians were killed. He asked why it is that Iraq's Christians face terrorism, persecution, and discrimination, as do other non-Muslim minorities throughout the Muslim world, when Islam itself preaches tolerance towards non-Muslim minorities. After reviewing several possible explanations, Al-Ansari concluded that the reason for this is the culture of hate which is spread in Muslim countries by extremist preachers and is fueled by radical religious discourse and by a climate of social strife. He called on the Iraqi government to take substantial measures to protect the country's religious minorities, and on intellectuals and civil society organizations to reject the culture of exclusion and hate for the other.


The following are excerpts:[1]


Click here to view the MEMRI page for 'Abd Al-Hamid Al-Ansari


"Why Are the Christians of Iraq, and [Other] Religious Minorities in Our Region, Under Attack?"

"The survivors of the horrible massacre at the church of Our Lady of the Salvation [in Baghdad] on the Night of All Saints [October 31, 2010] expressed feelings of bitterness and sadness as they described the mental anguish they had endured for six hours: the scenes of horror and terror [they had witnessed during] the attack on the church by a group of armed terrorists belonging to the [Al-Qaeda-affiliated] organization called the Islamic State of Iraq. The attack came while the Assyrian Catholic congregation was performing the evening mass. One of the parishioners said: 'As soon as the armed men stepped into the church... they entered a state of frenzy and started to shoot indiscriminately, as though they had come for one purpose only, namely to kill and kill and kill.'
"Father Athir was reading from the Bible when the gunmen came in. He said to them: 'Kill me and let the parishioners be,' and they murdered him. [Then] Father Sabih begged them to have mercy on the worshippers, and they pushed him down and shot him. The terrorists, who spoke in [non-Iraqi] dialects, behaved like wild beasts and refused to hold any negotiations. They started to execute the hostages one by one and slaughtered more than 40 of them [in addition to the] two priests, in cold blood. Had the Iraqi security forces not broken in and rescued the hostages, paying with seven of their own lives, the number of victims would have been much greater. [Eventually], this terrible [attack] ended with 52 dead, including five of the terrorists.
"This massacre, the most murderous attack on Iraqi Christians since the U.S. invasion in 2003, poses a huge challenge for the causes of tolerance, inter-religious dialogue, and the strengthening of common denominators, and it confronts us with several questions: Why are the Christians of Iraq, and [other] religious minorities in our region, under attack? What were Al-Qaeda's goals [in perpetrating] this aggressive attack?... What [about] the responsibility of the state to protect its citizens? And why have some of our children reached this bestial level of criminality?
"The first question challenges our claim that we are tolerant towards the People of the Book. In many religious, academic, and media forums, we proudly repeat that Islam is a religion of tolerance and peace, which despises violence and hate and obligates us to be kind towards members of other religions, as confirmed by [Allah's] words in the Koran: 'Allah forbids you not, with regard to those who fight you not for (your) Faith nor drive you out of your homes, from dealing kindly and justly with them [Koran 60:8].' The Prophet himself, peace be upon him, said: 'Whoever harms a dhimmi [a non-Muslim entitled to protection under Islamic law] – I will be his adversary on the Day of Judgment.' The Prophet also provided the most magnificent examples of tolerance, even towards the worst of his enemies. When he first arrived in Medina in the year 622 CE, he made an agreement with the Jews there and signed a covenant with them, called the Constitution Medina, which guaranteed [them] equal rights and duties, [and established the] relations [with them] upon [principles of] cooperation and mutual protection and good neighborliness. There is no need to elaborate by enumerating all the magnificent examples of tolerance by Muslims towards the members of other religions, or the various covenants made by Muslim leaders with people of other religions, in which they undertook to guarantee their safety and to protect them and their churches and crosses. For 14 centuries, the Islamic state never neglected its responsibilities towards minorities, even in the worst periods of those long centuries."
"What Has Happened to Muslims Today that Their States Fail to Protect Their Christian and Other [Non-Muslim] Citizens?"

"So what has happened to Muslims today that their states fail to protect their Christian and other [non-Muslim] citizens? All international reports confirm that religious minorities throughout the Islamic world suffer various kinds of discrimination and violation of rights... [as well as] expulsion and terrorism. Their lives and the lives of their families are threatened, as are their places of worship. Once we spoke of the unjust treatment of Christians. Today we speak about their right to survive and live in safety and security. If this is not deterioration, what is? "Al-Qaeda [recently] announced that Christians have become legitimate targets for the jihad fighters, which brings us to the second question, about [Al-Qaeda's] goals in attacking Christians in Iraq and elsewhere. Some analysts believe that [its] goal is to empty Iraq of its Christians by means of terrorism, threats, and expulsion. The massacre at the church was followed by a new series of attacks on Christian homes in various parts of Baghdad, aimed at sowing fear among them and making them flee the country. It should be noted that in recent years, after Christians became a target for attacks by religious extremists, their numbers dwindled to less than half of what they were. In 2003 they were 1.4 million, [and now] their numbers have dwindled to only 600,000. Most of them have left Baghdad, Basra, and Mosul for Kurdistan, where they are safe. As for the Jews, they left long ago. A report issued by an international organization... warned about the dangerous situation of the historical minorities that have been living in Iraq since time immemorial. It stated over the last five years, 80% of the Mandaeans and 60 % of the Christians fled [Iraq] because of the wave of fundamentalism and the increasing threats and attacks against them.
"Other observers believe that Al-Qaeda has intensified its aggression [against Christians] for propaganda purposes, [i.e.,] in order to assert its existence and power. [This assumption seems plausible] because the killing of Christians, [even] by the dozen, will never cause them to emigrate. The Cardinal of the Assyrian Church, who led… the funeral procession of the attack victims, declared: "We are not afraid of death and threats. We are children of this country, and we will stay in Iraq, hand in hand with our Muslim brethren, for the glory of this country's name... Father Botrous, who survived the attack [on the Church], said: 'We will [live] here [until we] die. It is inconceivable that we should leave this country. There is also a third explanation: the goal of Al-Qaeda is to internationalize the conflict [in Iraq] by goading other countries to interfere [in it] under the pretext of protecting the minorities. A fourth explanation is that [Al-Qaeda] wants to deal a blow to national unity, and still others say that [its] goal is to realize electoral achievements.
"I believe that the main goal of all Al-Qaeda operations is to sow fear, undermine stability, and demonstrate the [organization's] presence and media impact, and at the same time to expose the weakness of the state apparatuses and the fragility of [the country's] security. That is why Al-Qaeda always looks for weak points in the [state's] defenses and breaches [these defenses by] targeting vulnerable spots like markets… hotels, restaurants, cemeteries, mosques, and churches… where lots of people congregate… It is in accordance with this strategy that they chose to attack the World Trade Center…
"Thus it becomes clear that Al-Qaeda attacks Christians and their churches and homes because they are a vulnerable part of [Iraq's] social system. This brings us to the third question, of the states' responsibility for protecting its citizens, especially the Christians. Indeed, [Iraq's] highest Shi'ite [religious] authority, [Ayatollah 'Ali] Sistani, denounced the criminal act [of the attack on the Baghdad church] and called on the state to discharge its duty [towards the Christians], and the Sheikh of Al-Azhar, Dr. Ahmad Al-Tayyeb, also denounced the criminal attack… and called on Muslims to assume responsibility for protecting the places of worship of all other monotheistic religions."
"It Is a Laughable Paradox that We [Muslims] Demand... to Protect Religions from Offense, While We Are Unable to Protect the Followers of Other Religions [in Our Countries] from Total Destruction, Let Alone from Insults…"

"The Iraqi government has implicitly admitted that its security apparatuses failed [in their duty] and that it is [therefore] responsible for what happened. [Accordingly,] it has decided to form an inquiry committee and hold to account those who had been negligent, and also to treat the wounded, pay compensation [to victims], and to rebuild the church. This, of course, is the least that must be done… Some Christians have demanded international protection, similar to [the protection granted to] the Kurds after the events of 1991, as long as the government is unable [to protect them]. But this is not an appropriate solution. What is needed is clear and determined measures on the part of the Iraqi government, not just promises and declarations. What is needed is practical measures to assuage [the fear] of Iraq's remaining Christians and the other minorities that have no armed militias and tribes to protect them…
"It is a laughable paradox that we demand of the international community to protect religions from offense, while we [ourselves] are unable to protect the followers of other religions from total destruction, let alone from insults… One wonders: what is the role of society [in all of this]? What is the role of intellectuals, civil society organizations, and political parties? What is their role in inculcating a culture of tolerance and rejecting the culture of hate for others? This leads us to the fourth question: Why is it that some Muslims adopt a bestial criminal behavior towards the other? The reason is the culture of hate, which has taken root in the social infrastructure thanks to religious [preachers] who are bent on cursing the Christians and Jews… from the pulpit every Friday. Those who broke into the church and turned it into an arena of bloodshed and torn limbs are the children of the culture of hate… of hostile thinking, of inciting pulpits and fatwas. They are the children of a wretched social climate full of tension. Our children, the terrorists, are the product of our environment and society. They imbibed the ideology of hate with their mother's milk… They are obedient [pupils] of a religious discourse loaded with hate for the other… a discourse of supremacy and extremism, which holds that it alone has a monopoly on the truth.
"The political excuses about the Muslims' grievances against the West are the most dangerous factor that perpetuates terror, [because these excuses are false]: it is not only Christians who are victims of terror; most of the victims are Muslims."
Endnotes:
[1]
Al-Jarida (Kuwait), November 15, 2010.

Ancora sangue cristiano Il Papa: fermare le violenze



La notte di Natale in cui nasce il Figlio di Dio. Notte nella quale «appare la nuova regalità che Dio istituisce nel mondo». Ma se è vero che «nella vastità universale della santa eucaristia, Egli ha veramente eretto isole di pace», è anche vero che «il bastone dell’aguzzino non è stato spezzato», e «anche oggi marciano rimbombanti i calzari dei soldati e sempre ancora e sempre di nuovo c’è il "mantello intriso di sangue"».

È l’immagine del martirio, accompagnata dalla costante richiesta di pace, che ha attraversato questo Natale del 2010, tra la veglia del 24 e l’Angelus di Santo Stefano. Immagine sul cui Benedetto XVI è stato costretto a tornare pressato da un’attualità che, in Nigeria e nelle Filippine, ha visto «la terra ancora macchiata di sangue». E un’invocazione ormai divenuta un grido costante, risuonato nel messaggio di Natale che una volta di più ha ricordato al modo la pace violata in Iraq e in Medio Oriente, in Somalia e in altre – troppe – parti del mondo, con l’incoraggiamento rivolto ai cristiani perseguitati, in particolare in Cina – brano che però è stato "oscurato" dalle autorità di Pechino.
La pace, dunque, come bene supremo a cui devono tendere tutti gli uomini di buona volontà.
Un’epressione questa, ha spiegato nell’omelia della veglia natalizia, rispetto alla quale «sarebbe sbagliata un’interpretazione che riconoscesse soltanto l’operare esclusivo di Dio, come se Egli non avesse chiamato l’uomo ad una risposta libera di amore». Così come, però, sarebbe parimenti «sbagliata anche un’interpretazione moralizzante, secondo cui l’uomo con la sua buona volontà potrebbe, per così dire, redimere se stesso». "Grazia" e "libertà", insomma, «vanno insieme... e ambedue sono inscindibilmente intessute tra loro». Così, ha proseguito, «questa parola – ha aggiunto Benedetto XVI – è insieme promessa e chiamata. Dio ci ha prevenuto con il dono del suo Figlio. Sempre di nuovo Dio ci previene in modo inatteso. Non cessa di cercarci, di sollevarci ogniqualvolta ne abbiamo bisogno», e tuttavia «aspetta il nostro amare insieme con Lui. Egli ci ama affinché noi possiamo diventare persone che amano insieme con Lui e così possa esservi pace sulla terra».
Per questo, allora, come sottolineato nel messaggio del giorno del 25, il Natale «è motivo di speranza per tutti coloro la cui dignità è offesa e violata, perché Colui che è nato a Betlemme è venuto a liberare l’uomo dalla radice di ogni schiavitù». Di qui l’invocazione perché «la luce del Natale risplenda nuovamente in quella Terra dove Gesù è nato e ispiri Israeliani e Palestinesi nel ricercare una convivenza giusta e pacifica», e perché «lenisca il dolore e consoli nelle prove le care comunità cristiane in Iraq e in tutto il Medio Oriente, donando loro conforto e speranza per il futuro e animando i Responsabili delle Nazioni a una fattiva solidarietà verso di esse».
Parole accorate, urgenti, che non hanno mancato di ricordare da una parte quelle popolazioni colpite da calamità naturali – Haiti, Colombia, Venezuela, Guatemala e Costa Rica – e quelle i cui diritti umani umani sono violati, come in Somalia, Darfur, Costa d’Avorio; Afghanistan e Pakistan».
Con una speranza. Una certezza, anzi, visto che quello del Natale è «un messaggio sempre nuovo, sempre sorprendente, perché oltrepassa ogni nostra più audace speranza. Soprattutto perché non è solo un annuncio: è un avvenimento, che testimoni credibili hanno veduto, udito, toccato nella Persona di Gesù di Nazareth! Stando con Lui, osservando i suoi atti e ascoltando le sue parole, hanno riconosciuto in Gesù il Messia».

Rinasce la speranza?

By SIR

Dopo un Natale senza violenze contro i cristiani

Natale senza violenze in Iraq. La minoranza cristiana ha potuto celebrare la nascita di Cristo in completa sicurezza anche se non è mancata la paura e l’incertezza, anche alla luce delle violenze e delle minacce lanciate nei giorni precedenti da gruppi di terroristi affiliati ad Al Qaeda. La strage di fedeli nella chiesa siro-cattolica di Baghdad ha, tuttavia, lasciato un velo di grande tristezza nei cristiani del Paese che si è sentita nelle celebrazioni. Notevole in tutto il Paese lo spiegamento di forze di sicurezza, esercito e polizia, davanti alla chiese, voluto dal premier Nuri Al-Maliki, per consentire un sereno svolgimento dei riti. E così è stato.

Caldei a Baghdad.
A Baghdad, come riferito al SIR, dal vicario patriarcale caldeo, mons. Shlemon Warduni, “le Messe si sono svolte in tranquillità. Il governo, in questa occasione, ha dimostrato grande collaborazione, organizzando la sicurezza intorno ai luoghi di culto. Ciò ha rassicurato i nostri fedeli che, nonostante le minacce dei giorni scorsi, hanno affollato le chiese. Veramente non ci aspettavamo un Natale così. In alcune chiese si sono viste fino a 400 persone. Preghiamo per le vittime della chiesa siro-cattolica e perché questo clima possa accompagnarci per lungo tempo”. A rincuorare la minoranza cristiana sono state anche le parole di Benedetto XVI, seppur giunte dopo le Messe che nella capitale si sono celebrate al mattino presto del 25 dicembre. “L’annuncio consolante della venuta dell’Emmanuele – ha detto il Papa affacciandosi alle 12, dalla loggia centrale della basilica di San Pietro, per rivolgere il tradizionale messaggio natalizio e impartire la Benedizione ‘Urbi et Orbi’ – lenisca il dolore e consoli nelle prove le care comunità cristiane in Iraq e in tutto il Medio Oriente, donando loro conforto e speranza per il futuro e animando i responsabili delle Nazioni ad una fattiva solidarietà verso di esse”. “Nelle nostre omelie – ha proseguito mons. Warduni – abbiamo voluto ricordare, oltre ai tanti nostri fratelli morti, anche la dimensione pastorale della pace che giunge dalla nascita del Salvatore. Attraverso il suo insegnamento le sofferenze del tempo presente non possono intimorirci anzi ci rafforzano”. Secondo il vicario caldeo, da questo Natale viene anche un’altra indicazione di natura tutta diversa, ma lo stesso importante per la vita dei cristiani in Iraq: “Laddove c’è cooperazione e fattiva volontà di collaborare la situazione può migliorare. Il governo si è dimostrato forte e attento alle esigenze dei suoi cittadini di fede cristiana e ha garantito loro il diritto di poter manifestare e celebrare la propria fede in un tempo nodale come il Natale. Da qui si può ripartire per una sempre maggiore e proficua collaborazione”.
Siro-cattolici a Baghdad.
Analoga soddisfazione per “questo Natale vissuto senza violenza” è stata espressa al SIR dall’arcivescovo siro-cattolico di Baghdad, mons. Mati Shaba Mattoka, la cui chiesa di Nostra Signora del perpetuo soccorso della capitale, era stata oggetto il 31 ottobre scorso di un attacco terroristico con la morte di circa 60 persone e decine di feriti. “Siamo grati alle Istituzioni per aver predisposto le necessarie misure di sicurezza che ci hanno consentito di festeggiare in tutta tranquillità. Le minacce e i rischi di violenza, per quanto presenti, non hanno così impedito alla nostra comunità di pregare in questo Natale nel ricordo dei nostri fedeli assassinati. Ed è significativo, e altamente simbolico, che la chiesa colpita dai terroristi è tornata a riempirsi di fedeli. La nostra speranza per il futuro è che la comunità internazionale, in testa l’Europa, sostenga l’Iraq, il suo nuovo governo, a far sì che anche le minoranze di questo Paese siano tutelate e rispettate nei loro diritti fondamentali. Se non sarà così come potranno vivere i cristiani?”.
Latini a Baghdad.
Festa anche nella parrocchia latina di Baghdad, dove l’arcivescovo, mons. Jean Benjamin Sleiman, conferma al SIR “Messe di Natale svolte in sicurezza, tra misure di protezione rafforzate”. Nella parrocchia latina della capitale si è celebrata pure la Veglia di Natale, anche se, precisa l’arcivescovo, “abbiamo anticipato l’orario al pomeriggio. Sono anni, da quando è caduto il regime di Saddam, che facciamo così”. “Aver celebrato questo Natale in sicurezza – è il parere di mons. Sleiman – potrebbe essere anche un riflesso del nuovo governo, appena formato e composto da tutte le componenti del Paese. Adesso il dialogo sarà inevitabile e speriamo che la violenza, spesso strumentalizzata a fini politici e settari, possa ridursi a vantaggio di tutta la popolazione”.
Mosul.
Da Mosul, “città martire” per i cristiani, a raccontare questo Natale al SIR è il suo giovane arcivescovo caldeo, mons. Emil Shimon Nona, chiamato a succedere a mons. Faraj Rahho, rapito e ucciso nel 2008. “Questo Natale, celebrato senza violenze, ci ha donato nuova voglia di vivere e di sperare anche se non ci nascondiamo le difficoltà. Dobbiamo testimoniare un’umanità vera, quella che ci ha donato Cristo e che nessuno ci potrà mai togliere. Questi fedeli hanno una grande fede. Molti di essi hanno perso tutto – penso anche alle vittime della chiesa di Baghdad e ai loro familiari – la fede in Cristo resta la loro ricchezza. E questo traspariva dai loro volti a Natale”. Mosul, come altre città irachene, non ha avuto Veglie natalizie, ma solo il 25 dicembre al mattino i fedeli cristiani hanno potuto festeggiare. Tuttavia, mons. Nona non ha dimenticato i più piccoli. “Due giorni prima Natale, dopo un tam tam via telefono, per non dare riferimenti a possibili criminali, abbiamo radunato in tempo reale un centinaio di bambini ai quali abbiamo regalato un poco di spensieratezza con canti e giochi. È stato molto bello. I piccoli sono il futuro del cristianesimo in Iraq. Senza di loro non c’è futuro”. Nei villaggi cristiani limitrofi, come Qaraqosh, i cristiani presenti hanno potuto vivere “la grazia della veglia del 24. Ho presieduto la veglia nel tardo pomeriggio e c’era molta gente, ma oggettivamente la situazione della sicurezza fuori Mosul è migliore che in città. Spero – conclude l’arcivescovo – che il nuovo governo si mostri forte e deciso a far rispettare la legge e il diritto come è avvenuto in queste feste che mi auguro proseguano nel giusto clima”.
Kirkuk.
Seppure privo di luci e decorazioni natalizie, decisione presa dopo le ultime minacce di gruppi islamici, il Natale a Kirkuk è passato senza violenza. In un messaggio l’arcivescovo caldeo della diocesi, mons. Louis Sako, ha ancora una volta ricordato “i martiri” uccisi il 31 ottobre nella cattedrale siro-cattolica di Baghdad ed ha invitato alla speranza: “Finché ci sosteniamo gli uni con gli altri: arabi, kurdi e turcomanni, musulmani e cristiani, resisteremo e resteremo, perché l’Iraq senza di noi perderebbe la sua bella multi-identità. Resteremo perché siamo impegnati nell’amore e nella solidarietà gli uni verso gli altri. Questa è la strada verso la resurrezione, la vita e il rinnovamento. Se torniamo all’essenza della religione e alle nostre comuni radici umane, inevitabilmente ci ritroveremo fratelli in eguaglianza, giustizia e solidarietà. Allora il pericolo svanirà e la vita rifluirà abbondante. Questa è la Buona Novella di Natale, la nascita di Gesù Cristo con il suo messaggio di speranza: gloria a Dio nell’alto dei cieli e pace sulla terra. La pace è il fondamento di ogni bene: la chiediamo pregando e la facciamo vivere con la solidarietà e l’amore reciproco. Allora accadrà il miracolo e avremo pace sulla terra per gli esseri umani e la gloria di Dio nei cieli”.

Il Natale dimezzato nelle chiese-fortezza d’Iraq

Concentrate nel nord del Paese dopo la fuga dalle minacce e dalla persecuzione di Baghdad e Mosul, molte famiglie cristiane d’Iraq si sono trovate a celebrare in Natale a Soulaymanyia, nel Kurdistan.
Alla messa erano presenti anche il sindaco, i leader musulmani locali e la moglie del presidente iracheno, il curdo Jalal Talabani. In una chiesa affollatissima, la first lady ha distribuito regali ai bambini con alcuni Babbo Natale.
A Kirkuk, invece, dove per la prima volta in sette anni non si è celebrata la messa della Vigilia per motivi di sicurezza, le celebrazioni solenni si sono svolte solo la mattina del 25 dicembre. In prima fila, hanno partecipato le autorità locali, il capo della polizia e quello dell’esercito, il rappresentante del grande ayatollah Alì al Sistani, i capi tribù e i leader di partiti.
Fuori dalla chiesa erano schierati militari e poliziotti per garantire la sicurezza dei fedeli dopo l’escalation di attentati e minacce ai cristiani seguite all’attacco qaedista alla chiesa di Nostra Signora del Mutuo Soccorso a Baghdad il 31 ottobre.
Purtroppo, raccontano fedeli interpellati da AsiaNews, “le chiese sono diventate come fortezze nelle quali non si prega come dovrebbe”.
Sia a Kirkuk, che a Soulaymaniyia i fedeli hanno indossato sulle spalle un lungo nastro rosso per commemorare i martiri della cattedrale di Bagdad e anche per dire che a Natale speranza e pace sono legate al sacrificio. “La speranza c'è – raccontano i sacerdoti dall’Iraq - ma è fragile come la fragilità degli uomini”.

Christmas in Iraq’s fortressed churches

By Asia News

Concentrated in the north of the country after fleeing from threats and persecution in Baghdad and Mosul, many Christian families in Iraq gathered to celebrate Christmas in Soulaymanyia in Kurdistan.

The Mass was also attended by the mayor, the local Muslim leaders and the wife of Iraqi President, Jalal Talabani, a Kurd. In a crowded church, the first lady helped Santa Claus to distribute gifts to children.

In Kirkuk, however, where the Mass of the Vigil was not celebrated for the first time in seven years for security reasons, the solemn celebrations were held only on the morning of Dec. 25. In the front row, local authorities, police and the army chiefs, the representative of Grand Ayatollah Ali al-Sistani, tribal chiefs and party leaders.
Military and police were deployed outside the church to ensure the safety of the faithful after the escalation of attacks and threats against Christians following the attack by Al Qaeda on the church of Our Lady of Salvation in Baghdad Oct. 31.
Unfortunately, the faithful tell AsiaNews, "the churches are like fortresses now and its difficult to pray as we should in them".

Both in Kirkuk and Soulaymaniyia, faithful wore a long red ribbon on their shoulders to commemorate the martyrs of the cathedral of Baghdad and also to say that at Christmas hope and peace are tied to sacrifice. "There is hope– says one Iraqi priest - but it is fragile like the fragility of men. "

27 dicembre 2010

Avec les chrétiens d’Irak en France

By MIR- France
par Maria Biedrawa

Avec
Pierre Kneubuhler, nous avons pu participer à la messe que l’Eglise chaldéenne de Saint -Thomas à Sarcelles. C’était la célébration en mémoire des 58 victimes des attentats le 1e novembre à la cathédrale de Bagdad.
Voici un extrait de l’homélie du Père Anar Sabri:
«Comme l’a dit le pape Benoît XVI:
«Cette violence absurde a touché des personnes sans défense, réunies dans la maison de Dieu, qui est maison d'amour et de réconciliation». La situation des chrétiens dans l’ensemble des pays du Moyen-Orient, et particulièrement en Irak, se dégrade de jour en jour. En effet, depuis des années, les menaces, les enlèvements, les agressions, les tortures et les meurtres sont le lot quotidien des chrétiens. Ils sont l’objet d’une campagne de nettoyage ethnique et religieux, motivée par la volonté de les marginaliser dans leur propre pays. Aujourd’hui, les chrétiens et leurs institutions sont même devenus des «cibles légitimes». Tiraillés entre la tentation de l’exil, pour échapper aux violences et à la mort, et l’amour de leur pays, auquel ils sont profondément attachés, les chrétiens attendent impatiemment le soutien de la communauté internationale. Ce bien-aimé pays, berceau des civilisations mésopotamiennes, le pays d’Abraham, père des croyants, le pays de la révélation biblique, le champ où saint Thomas apôtre a semé la Bonne Nouvelle de Jésus, le pays où l’Eglise chaldéenne est née aujourd’hui ce bien-aimé pays souffre de peines indicibles. »« Les chrétiens d’Irak perdent patience mais ils ne perdent pas la foi etl’espérance ». Tel est le message desévêques d’Irak».
La célébration avait lieu en grandepartie dans la langue liturgique de cetteEglise très ancienne qu’est l’araméen, lalangue de Jésus. Vu la longuepersécution de cette Eglise, il étaitimpressionnant de relier par le biais dela langue et des anciens chants liturgiques orientaux les témoins de tous les siècles en remontant jusqu’à Jésus.
Mais la communauté avait aussi trouvéson expression contemporaine. A la fin,devant l’Eglise, des jeunes lançaient 58ballons rouges et 58 ballons blancs versle ciel pluvieux, en signe du martyre etde la résurrection.

Natale: La "Via Crucis" dei cristiani sulla stampa irachena

La 'via crucis' dei cristiani in Iraq arriva sulle prime pagine dei giornali del Paese in occasione delle festivita' natalizie. Il quotidiano Al Sharq dedica ampio spazio all'appello lanciato dal premier Nouri al-Maliki alle comunita' di fedeli affinche' "non permettano che Al Qaeda vinca". "Fuggire dall'Iraq a causa delle minacce terroristiche - ha affermato il premier - danneggerebbe gravemente una componente sociale (quella cristiana, ndr) "molto importante per il popolo iracheno." Il giornale, tuttavia, sottolinea come i cristiani abbiano deciso ugualmente di abolire feste e celebrazioni pubbliche per la paura di nuovi attacchi, dopo che l'organizzazione di Osama Bin Laden li ha definiti "bersagli legittimi".
"Al Qaeda ha trasformato il Natale dei cristiani in Iraq in un giorno di dolore e sofferenza"
a causa dell'attentato alla chiesa siro-cattolica di Baghdad: questa la riflessione del quotidiano Al Nahar mentre Al Sharq al Awsat rende noto che la polizia del Kurdistan ha sventato un attacco contro i cristiani in programma proprio durante le feste natalizie. Chiese prive di decorazioni, niente messa di mezzanotte e celebrazioni ridotte alla sola liturgia: per le comunita' cristiane e' stato un vero e proprio Natale blindato e all'insegna del lutto. Una decisione presa dalla Conferenza episcopale, riunitasi ad Erbil, in ricordo delle 46 vittime della strage avvenuta alla vigilia di Ognissanti nella cattedrale di Baghdad. Ma anche una scelta obbligata a causa del clima di paura che regna nel Paese dopo il turbine di violenze contro i fedeli. Il piano speciale varato dal governo iracheno in difesa dei cristiani, con un massiccio spiegamento di poliziotti intorno ai luoghi di culto e telecamere nelle chiese, ha funzionato: le funzioni si sono infatti svolte tranquillamente, senza imprevisti degni di nota.
Una cristiana, tuttavia, e' rimasta uccisa oggi in seguito all'esplosione di una bomba diretta contro una pattuglia di soldati Usa nella provincia di Salahaddin. La donna era in viaggio col marito, che e' rimasto ferito, verso Mossul, dove avrebbe dovuto prendere parte ad alcune celebrazioni natalizie.
Particolarmente significativa, invece, la partecipazione alle cerimonie svoltesi a Mansour da parte di Ammar Al-Hakim, il leader del Consiglio Supremo islamico in Iraq, un partito sciita: la sua presenza dal forte significato simbolico e' stata salutata con favore dal patriarca caldeo Emmanuel Delly. Nei giorni scorsi, comunque, Al Qaeda non aveva perso l'occasione per farsi sentire: in una email arrivata all'arcivescovo di Kirkuk, Louis Sako, lo Stato islamico dell'Iraq aveva promesso di far pagare ai cristiani "un prezzo altissimo" se non fossero state liberate "due sorelle egiziane convertite a forza al cristianesimo". La minaccia era di ripetere nella citta' curda la carneficina avvenuta a Baghdad.
E proprio la chiesa in cui il 31 ottobre scorso un commando di terroristi compi' un bagno di sangue, e' stata il fulcro delle celebrazioni natalizie. Sulla facciata dell'edificio campeggiava un grande poster con le foto delle vittime e l'immagine di un Cristo sanguinante. Malgrado il clima di intimidazione, circa 300 persone hanno deciso di assistere alla funzione. L'interno dell'edificio reca ancora i segni dell'assalto, con le mura sfregiate dai fori dei proiettili e i banchi in legno completamente distrutti. Cosi' i fedeli si sono dovuti accomodare su sedie di plastica. "Non ripareremo nulla, almeno per il Natale", ha spiegato all'AGI un sacerdote della cattedrale, Aisar Saaed. La chiesa, infatti, si e' gia' trasformata in un santuario: "i fedeli - ha raccontato padre Saaed - arrivano qui per conoscere i luoghi in cui si e' consumato l'attacco. Si fermano a pregare e ad accendere ceri per i martiri. Si inginocchiano davanti alla cripta, sotto l'altare, dove sono sepolti i due sacerdoti assassinati il 31 ottobre scorso, padre Waseem e padre Thair". Una sorta di silenzioso pellegrinaggio nato spontaneamente e quasi "per miracolo", ha sottolineato padre Saaed. E questo, ha concluso il sacerdote, "e' certamente un segno di speranza".

Duplice attentato in Iraq. Mons. Warduni: grande partecipazione ai riti natalizi

By Radiovaticana

Nuova ondata di violenze in Iraq. Almeno 11 persone hanno perso la vita e altre 45 sono rimaste ferite in un duplice attentato sferrato questa mattina contro alcuni uffici governativi nel centro di Ramadi. Nuove vittime anche fra cristiani. Si tratta di una donna uccisa in seguito all'esplosione di una bomba mentre viaggiava sulla sua auto sulla strada che da Baghdad conduce a Mossul. Gli ultimi episodi di sangue interrompono una breve tregua che ha consentito ai cristiani di festeggiare il Natale grazie alle stringenti misure di sicurezza prese dal governo. Molte, tuttavia, le celebrazioni abolite a seguito dalle minacce di gruppi radicali islamici, di fronte alle quali l’arcivescovo di Kirkuk, mons. Louis Sako, ha di nuovo espresso una forte determinazione a restare a nome di tutta la comunità.
E al microfono di Marco Guerra pone l’accento proprio sul tema della sicurezza, mons. Shlemon Warduni, vescovo ausiliare di Baghdad dei Caldei:
"Manca l’efficacia della legge, manca l’efficacia del governo, manca la pace, in realtà, e manca la sicurezza. Abbiamo, quindi, bisogno di un governo forte per mettere in pratica la legge, per dare sicurezza agli iracheni: a tutti gli iracheni, non solo ai cristiani."
Dopo nove mesi di trattative, martedì scorso si è insediato il governo di Al Maliki. Lei crede nella possibilità di un cambiamento?

"Se si cambia la mentalità, il cuore, gli interessi, l’atteggiamento verso l’altro, verso la riconciliazione, si potrebbe cambiare; specialmente se si obbedisce a Dio, Re della pace; specialmente se ci si guarda con amore l’uno con l’altro; specialmente se si negano o si allontanano gli interessi personali o del partito o della confessione. Speriamo che cambi qualcosa."

Com’è stato il Natale per i cristiani iracheni?

"Il Natale è andato molto bene: non ce lo aspettavamo così. C’è stata tanta partecipazione da parte dei fedeli in tutte le chiese, anche dove si pensava che sarebbe successo qualcosa o che avessero paura. Ad esempio a Dora, a sud di Baghdad, in chiesa, c’erano più di 250 persone. Tanti nostri vicini di casa, i nostri amici musulmani, ci hanno augurato un buon Natale. Quindi, noi speriamo che questo spirito, questa realtà continui e si diffonda in tutto l’Iraq e in tutto il mondo."

L’alto livello di sicurezza, predisposto dal governo, ha evitato nuovi attentati. Per la vostra comunità è possibile sperare in un ritorno alla normalità?

"Il governo ha fatto il suo dovere e lo ringraziamo. Certamente ci volevano la prudenza e la sicurezza, dopo che alcuni avevano parlato contro i cristiani o altri, minacciandoli. La colpa non è solo degli iracheni: chi è che vende le armi a questa gente? Chi aiuta questa gente? Tutto il mondo ci guarda, speriamo, quindi, che si muova qualcosa. Abbiamo parlato anche con il Parlamento europeo e abbiamo chiesto - supplicato - un suo aiuto, un aiuto che sia concreto. Noi speriamo che il futuro dei cristiani venga garantito dalla misericordia del Signore."

Cosa auspica per il nuovo anno?

"Facciamo gli auguri a tutto il mondo per questo 2011: che sia un anno di pace. Non vogliamo nient’altro: un anno di pace. La pace, la sicurezza e il lavoro nel futuro garantirebbero ai cristiani la possibilità di non lasciare il Paese."

23 dicembre 2010

Un cristiano iracheno nel nuovo governo Al Maliki. Un successo!?

By Baghdadhope*

L'Iraq ha un nuovo governo la cui formazione non mancherà di suscitare proteste vista la sua composizione, ben definita da Ornella Sangiovanni di Osservatorio Iraq come "arraffazzonata" (vedi articolo sotto cliccando sul titolo).

Ciò che salta subito agli occhi scorrendo la lista dei nuovi ministri è che tra essi non ci sono donne e che i cristiani iracheni mantengono almeno un ministero.
Quale? L'ambiente..
Un ministero quindi di "fondamentale importanza" in Iraq, come è facile immaginare.
Non che prima di questa nomina i cristiani iracheni avessero maggiori poteri nell'ambito dell'esecutivo.
A rappresentarli era infatti la Dott.ssa Wijdan Mikhail Salim titolare del Ministero per i Diritti Umani, altro ministero "pesante" il cui ambito di interesse ed azione è risaputo fosse tenuto in altissima considerazione da tutte le parti politiche.
Aveva però almeno un valore simbolico, ed ironico: affidare il rispetto dei diritti umani ad un rappresentante di una minoranza perserguitata. E per di più donna.
Ora neanche più questo. Il Dott. Sargon Lazar Sliwa, neo ministro dell'ambiente, ha un compito difficile davanti a sè. Occuparsi della differenziata in Iraq non è uno scherzo.
Ancora più difficile sarà però quello del prossimo ministro cristiano del prossimo governo iracheno.
Già girano voci sull'incarico davvero speciale che gli sarà assegnato: guidare il Ministero delle Cause Perse.

Iraq, ecco il nuovo governo Maliki: tutti dentro all'insegna della lottizzazione.

Da: Osservatorio Iraq

In realtà una donna al governo in Iraq c'è. Si tratta di Bushra Hussein Saleh, ministro di stato (senza portafoglio). Alla deputata Zayan Dakhil, era invece stato offerto l'incarico di ministro per gli affari femminili, incarico però da lei rifiutato per marcare la protesta proprio contro la mancanza di rappresentatività femminile nel governo.
Nota di Baghdadhope

Accoglienza in Austria dei profughi cristiani dall'Iraq

By Radiovaticana

In Austria è stato avviato l’intervento umanitario per i cristiani in Iraq. Lo ha annunciato nei giorni scorsi il cardinale Christoph Schönborn, presidente della Conferenza episcopale e arcivescovo di Vienna, riferendo di una conversazione telefonica con il Ministro degli Interni austriaco Maria Fekter, che ha informato il cardinale dell'accoglienza in Austria di profughi cristiani iracheni.
Il cardinale – riferisce l’agenzia Sir - ha ribadito che "da parte della Chiesa esiste la disponibilità a provvedere ad un'accoglienza rapida e priva di lungaggini burocratiche dei cristiani iracheni nelle comunità parrocchiali". "Mi rallegro - ha aggiunto - per questa buona notizia datami dal ministro degli Interni, un segno prenatalizio della ricerca riuscita di un alloggio". I cristiani iracheni che verranno accolti sono soprattutto profughi che vivono attualmente in Giordania e in Siria in condizioni difficili. Come riferito dagli organizzatori dell'azione, si tratta di persone che non hanno alcuna possibilità reale di tornare nella loro patria, e la cui unica possibilità di sopravvivenza è data dall'emigrazione. La gran parte di loro è istruita e conosce altre lingue, oltre la propria.

Iraq: Minacce Al Qaeda ai cristiani. Mons. Warduni "Triste realtà"

By SIR

“Questa è la triste realtà in cui versano le nostre comunità cristiane”
è il commento rilasciato al SIR dal vicario episcopale caldeo di Baghdad, mons. Shlemon Warduni, sulle minacce di Al Qaeda. “Festeggeremo comunque il Natale, evitando le veglie di Mezzanotte, e celebrando il 25 dicembre al mattino presto. Le autorità stanno intensificando le misure di sicurezza, passando nelle diverse chiese, per approntare le migliori protezioni per i luoghi ed i fedeli”. “Ai terroristi e a chi minaccia rispondiamo con la pace e la fede come ci insegna il Papa nel suo ultimo messaggio per la Pace che suggerisco a tutti di meditare. Anche il Corano – conclude mons. Warduni - ha a cuore i valori della libertà, della tolleranza e del rispetto. Se mettiamo in pratica ciò che ci unisce la pace non sarà solo un miraggio ma una certezza”.

Iraq: Al Qaeda threatens Christians. Mgr. Warduni (Baghdad) "A sad reality"

By SIR

“This is the sad reality experienced by our Christian communities”:
this is the comment made to SIR by the Chaldean Episcopal vicar of Baghdad, mgr. Shlemon Warduni, about Al Qaeda’s threats. “We will still celebrate Christmas, without holding the Midnight vigils and celebrating early in the morning of 25th December. The authorities are intensifying security measures, going on a round of all the churches to prepare the best safety measures for the places and the devotees”. “To the terrorists and to those who threaten us, we respond with peace and faith, as we have been taught by the Pope in his latest message for Peace, who I advise anyone to meditate on. The Koran too – mgr. Warduni concludes – has the values of freedom, tolerance and respect at heart. If we put into practice what unites us, peace will not be a mere mirage, it will be a certainty”.

Iraq: Minacce Al Qaeda ai cristiani. Mons. Sako (Kirkuk) "rispondere con la fede"

By SIR

“Le intimidazioni sono state pubblicate su un sito di Al Qaeda e sono indirizzate a tutti i cristiani, e non solo a quelli di Kirkuk, ai quali viene chiesto di non collaborare con gli americani, di liberare le due donne in Egitto e non difendere Tarek Aziz”. E’ lo stesso mons. Louis Sako a raccontare al Sir delle minacce di Al Qaeda riferite dal giornale panarabo al-Hayat. “Non si tratta di minacce alla mia persona – puntualizza l’arcivescovo – ma rivolte a tutti i cristiani dell’Iraq. Queste potrebbero essere collegate al prossimo Natale nel quale abbiamo deciso di non celebrare la Messa di Mezzanotte e di non fare feste, in solidarietà e in lutto per i morti della strage terroristica della chiesa siro-cattolica di Baghdad”. Gli autori di quell’attacco, affiliati ad Al Qaeda, chiedevano il rilascio di due donne, secondo loro convertite all’Islam, spose di preti copti in Egitto. “La risposta alle minacce è quella che nonostante tutte le sofferenze nessun cristiano ha abbandonato la propria fede e questa è anche la nostra forza”.

Iraq: Al Qaeda threatens Christians. Mgr. Sako (Kirkuk) "respond with faith"

By SIR

“The intimidations have been published on an Al Qaeda website and are addressed to all Christians, not just those who live in Kirkuk, who are asked not to cooperate with the Americans, to release the two women in Egypt, and not to defend Tarek Aziz”.
It was mgr. Louis Sako himself who told SIR about Al Qaeda’s threats, as reported by the pan-Arab paper al-Hayat. “These are not threats against me – the archbishop points out –, they are addressed to all the Christians who live in Iraq. They might have to do with the forthcoming Christmas for which we decided not to celebrate Midnight Mass and not to party as a sign of solidarity with and mourning for the victims of the terrorist massacre of the Syro-Catholic church of Baghdad”. The perpetrators of that terrorist attack, who are related to Al Qaeda, asked for the release of two women, according to them converted to Islam, married to Coptic priests in Egypt. “The response to such threats is that, despite all these sufferings, no Christians left their faith, and this is one of our strengths”.

I cristiani iracheni possono perdonare, ma non dimenticare

By Baghdadhope*

In ogni comunità c'è un evento che più degli altri rimane nella memoria dei suoi membri.
Tra quelli che hanno colpito la comunità irachena cristiana in questi anni e che l'hanno decimata, la strage del 31 ottobre nella chiesa di Nostra Signora della Salvezza rimarrà per sempre esempio della sua sofferenza.
Le modalità dell'attacco, un'irruzione con presa di ostaggi durante la funzione in una chiesa del centro di Baghdad, ma anche le modalità del suo termine, le interminabili ore in cui la polizia irachena non è intervenuta, i terroristi che hanno compiuto l'ultimo scempio facendo detonare le cinture esplosive che indossavano ed imbrattando del loro odio cose e persone, sono cose che non si possono cancellare facilmente.
Si può perdonare, certo, e molti lo hanno già fatto e lo faranno, ma dimenticare è impossibile.
Per questa ragione i media sono ancora invasi da fotografie del massacro, da preghiere e dediche ai martiri di quel giorno.
Martiri che sono ricordati anche in altri modi.

Nella chiesa caldea di Mar Eliya a Baghdad il presepe di quest'anno ricorda proprio quel giorno, come conferma a Baghdadhope il suo parroco, Padre Douglas Al Bazi, che spiega come ad essi sarà dedicato anche lo spazio per la vendita di libri e le celebrazioni che si terranno nei prossimi giorni di festa cristiana.
A proposito dei prossimi giorni di festa, Padre, come si svolgeranno?
"Cercheremo di fare del nostro meglio perchè siano giorni di gioia e serenità ma ovviamente è difficile. So che la gente verrà in chiesa, ma anche che molte famiglie sono fuggite ed altre hanno deciso di passare almeno il periodo natalizio nel nord alla ricerca di tranquillità. Nella nostra chiesa, dopo la messa di Natale, ci sarà un incontro con i bambini che frequentano il catechismo ed uno con le loro famiglie ma certo non sarà spensierato. Non è il presepe che ci ricorda ciò che è successo ma l'assenza di parenti ed amici."
Si è molto scritto che a causa di ciò che è successo non ci saranno funzioni serali, lo conferma?
"Certo, ma allo stesso tempo è bene chiarire che il non tenere funzioni serali non è legato agli ultimi avvenimenti. Non ricordo bene, ma i motivi di sicurezza ci hanno spinto a cancellarle già dal 2004 o 2005. Non è una novità, dunque."
Quindi funzioni alla luce del giorno..
"Certo, ed è già difficile così. La chiesa di Nostra Signora della Salvezza, come molte altre, è completamente circondata da barriere e muri di cemento e cordoni di sicurezza ma non si è mai abbastanza prudenti."
Oltre agli incontri con i bambini e le famiglie avete pensato ad altre iniziative per Natale?
"Si, proprio per celebrare la festa dell'amore e della pace abbiamo chiesto ai bambini della nostra scuola di partecipare, su base assolutamente volontaria, ad una raccolta di piccoli regali per i loro coetanei ospitati in un orfanotrofio governativo di Baghdad. Alla scuola sono iscritti 600 bambini, 400 alla primaria e 200 all'asilo, divisi in 18 classi. Ci aspettavamo quindi di raccogliere 18 scatole ma proprio ieri, finita la conta, ci siamo resi conti che le scatole piene di giocattoli, vestiti o anche dolci, sono ben 50. Una risposta fortissima che dimostra quanto nei bambini non ci sia odio nè cattiveria e quanto sia importante dare loro la possibilità di esprimere l'amore che invece riempie i loro cuori. "
Padre, la maggioranza dei bambini che frequentano la scuola della sua chiesa è musulmana..
"Si, l'82% di loro sono musulmani"
... come spiega che queste famiglie hanno accettato che sia la chiesa a fare da tramite tra esse e l'orfanotrofio governativo invece di rivolgersi ad altre strutture?
"Le famiglie dei bambini ci conoscono. Conoscono tutte le 54 persone che lavorano a vario titolo nella scuola e sanno che i regali da noi raccolti finiranno direttamente nelle mani dei piccoli orfani, tutti musulmani, per i quali questo è il mese di Muharram, il nuovo anno islamico, e quindi un periodo di festa. Si fidano di noi. E poi i bambini sono bambini, musulmani, cristiani, con famiglie o orfani. Sono il futuro."

22 dicembre 2010

Irak: No habrá misas del Gallo en Bagdad, Mosul ni Kirkuk

By ZENIT, miércoles 22 de diciembre de 2010

Tras el atentado de la catedral de Nuestra Señora del Perpetuo Socorro y el continuo asesinato de cristianos, no habrá misas del Gallo la próxima Nochebuena ni en Bagdad, ni en Mosul ni en Kirkuk.Lo anunció el arzobispo de Kirkuk de los caldeos, monseñor Louis Sako, en un testimonio publicado el 20 de diciembre por la agencia Asianews.
“Por razones de seguridad -explicó-, las iglesias no tendrán ni guirnaldas ni decoración y las misas se celebrarán a plena luz del día y en la mayor sobriedad”.
El arzobispo iraquí destacó que “un estado de tristeza y de luto sostenido” reina entre los cristianos.
“Hay gran preocupación por el futuro de los jóvenes, que, desde hace dos meses no pueden asistir a la universidad -continuó-. El mismo estado de ánimo afecta a las numerosas familias refugiadas en el norte, obligadas a pensar en el futuro sin basarse en nada concreto”.
“Del Gobierno no se espera nada tranquilizador respecto a la defensa de los cristianos: los líderes están demasiado ocupados en la formación de un nuevo Gobierno”, lamentó.
En su testimonio, monseñor Sako se refirió a la vida en Kirkuk, donde la “seguridad es un poco mejor que en la capital”, a pesar de que continúan los secuestros y las amenazas.
“Por eso hemos decidido, por primera vez desde el inicio de la guerra hace siete años, no celebrar la misa durante la noche”, explicó. “No habrá fiesta: no habrá Papa Noel para los niños, no habrá ceremonias para las felicitaciones oficiales con las autoridades”.
“Hace seis semanas que no celebramos la misa por falta de seguridad. No celebramos más que al final de la mañana y el sábado por la tarde”, lamentó.
“De momento, hemos suspendido también la catequesis -añadió-. No tenemos derecho a poner en peligro la vida de la gente”.
Y aunque hay “guardias delante de todas las parroquias”, el problema persiste “cuando salimos en fila a la calle”.
“Los cristianos son un objetivo fácil. Pero a pesar de todo, para esta Navidad, rezaremos por la paz. Ayudaremos a las familias pobres de Kirkuk y de Soulaymania: hasta el momento, 106 familias han llegado aquí desde Bagdad y Mosul”, explicó.
En referencia a la homilía que pronunciará el día de Navidad, el obispo iraquí afirmó: “insistiré en los problemas, los enfrentamientos y los miedos de los hombres en la tierra, donde a pesar de todo la Navidad aporta un mensaje de esperanza”.
“Para nosotros los iraquíes, la esperanza y la alegría de la Navidad están relacionados con el dolor y el martirio”, añadió el arzobispo.
Y concluyó: “Si queremos ser cristianos y si acogemos la Navidad y su mensaje, debemos ser verdaderos agentes de paz y de reconciliación entre nuestros hermanos y hermanas iraquíes”.

Noël en Irak : Pas de messe de minuit à Bagdad, Mossoul et Kirkouk

By ZENIT, Mardi 21 décembre 2010

Après l'attentat de la cathédrale de Notre Dame du Perpétuel Secours et l'assassinat continuel de chrétiens, il n'y aura pas de messe dans la nuit de Noël ni à Bagdad, ni à Mossoul, ni à Kirkouk, a rapporté Mgr Louis Sako, archevêque de Kirkouk des Chaldéens, dans un témoignage publié le 20 décembre par l'agence Asianews.
« Pour des questions de sécurité - a-t-il poursuivi - les églises n'auront ni guirlande ni décoration et les messes ne seront célébrées qu'en plein jour et dans la plus grande sobriété ».
L'archevêque irakien a évoqué « un état de tristesse et de deuil durable » qui règne parmi les chrétiens. « La préoccupation est grande pour l'avenir des jeunes qui, depuis maintenant deux mois, ne peuvent fréquenter l'université. Même état d'âme pour les nombreuses familles réfugiées au nord, contraintes à penser à l'avenir en se basant sur un rien concret ».
« De la part du gouvernement, on n'attend rien de rassurant sur le front de la défense des chrétiens : le leadership est trop occupé à la formation d'un nouveau gouvernement », a-t-il déploré.
Dans ce témoignage, Mgr Sako évoque la vie à Kirkouk, où la « sécurité est un peu meilleure que dans la capitale », même si des enlèvements et des menaces demeurent. « C'est pourquoi nous avons décidé, pour la première fois depuis le début de la guerre il y a 7 ans, de ne pas célébrer la messe durant la nuit. De ne pas faire de fête : il n'y aura pas de Père Noël pour les enfants, il n'y aura pas de cérémonies pour les vœux officiels avec les autorités ».
« Cela fait déjà 6 semaines que nous ne célébrons pas la messe par manque de sécurité. Nous ne célébrons qu'en fin de matinée et le samedi après-midi », s'est désolé Mgr Sako. « Pour le moment, nous avons arrêté aussi la catéchèse. Nous n'avons pas le droit de mettre en danger la vie des gens ».
Et s'il y a « des gardes devant toutes les paroisses », le problème demeure « quand on sort en file dans la rue ». « Les chrétiens sont une cible facile. Mais malgré tout, pour ce Noël, nous prierons pour la paix. Nous aiderons les familles pauvres de Kirkouk et de Soulaymania : jusqu'à maintenant, 106 familles sont arrivées ici de Bagdad et de Mossoul », a-t-il insisté.
Evoquant l'homélie qu'il prononcera le jour de Noël, l'évêque irakien a affirmé : « j'insisterai sur les problèmes, les affrontement et les peurs sur la terre des hommes, où malgré tout Noël apporte un message d'espérance ». « Pour nous Irakiens, l'espérance et la joie de Noël sont liés à la douleur et au martyre », a ajouté l'archevêque de Kirkouk des Chaldéens.
« Nous chrétiens, si nous voulons être chrétiens et si nous accueillons Noël et son message, nous devons être de véritables artisans de paix et de réconciliation parmi nos frères et sœurs irakiens », a-t-il conclu.

Message aux chrétiens persécutés dans le monde par le Conseil d'Églises Chrétiennes en France

By Conférence des évêques de France, Paris, 21 décembre 2010.

«Des pleurs et une longue plainte» (Mt 2,18)

Le 31 octobre dernier, l'attentat perpétré à l'encontre de chrétiens assemblés dans la cathédrale de Bagdad nous a tous choqués. Cet acte si brutal n'est malheureusement pas un fait isolé. À travers le monde des chrétiens nombreux de toutes confessions font l'objet d'intimidation, de menaces, d'attaques dans la banalité du quotidien ; d'autres sont écartés de certaines fonctions au seul motif de leur foi. Dans de nombreux pays, ces persécutions ne sont pas uniquement le fait d'individus sectaires mais sont aussi la conséquence de dispositifs juridiques discriminatoires. Trop souvent des crimes pour motif religieux sont commis dans l'indifférence générale.
À vous, Frères et Soeurs chrétiens persécutés, kidnappés, emprisonnés, torturés ou obligés de quitter votre pays, à cause de votre foi, nous tenons à redire tout notre soutien et notre communion spirituelle. Nous formons une seule famille en Christ : sachez que nous ne vous oublions pas.
Pour que les souffrances que vous subissez injustement ne sombrent pas dans l'indifférence, nous alertons régulièrement l'opinion publique et nos responsables politiques. Nous leur demandons d'interpeller vos gouvernements pour que cesse tout acharnement et que vous soyez considérés comme des citoyens à part entière dans vos nations.
En ce temps de Noël, nous nous souvenons que Jésus est venu dans un climat de violence, marqué par une folie meurtrière, des pleurs et une longue plainte, conduisant sa famille à l'exil. Pourtant cette venue est pour tous signe d'espérance et source de renouveau, aujourd'hui encore. Avec vous nous prions pour que la justice du Prince de la Paix s'établisse.
Dans cette attente, qu'il soit votre réconfort et renouvelle votre espérance dans la foi.

Conférence des Évêques de France
Le cardinal André Vingt-Trois Président

Fédération protestante de France
Le pasteur Claude Baty Président

Assemblée des Évêques orthodoxes de France
Le métropolite Emmanuel Président

Mieux comprendre

Pour nos frères d'Orient