"La situazione sta peggiorando. Gridate con noi che i diritti umani sono calpestati da persone che parlano in nome di Dio ma che non sanno nulla di Lui che è Amore, mentre loro agiscono spinti dal rancore e dall'odio.
Gridate: Oh! Signore, abbi misericordia dell'Uomo."

Mons. Shleimun Warduni
Baghdad, 19 luglio 2014

31 marzo 2014

Pour Mgr Louis Sako les chrétiens ne sont pas une minorité mais des citoyens

By La Croix

À l’occasion d’un colloque sur « La vocation des chrétiens d’Orient », qui s’est tenu du 27 au 29 mars à l’Université catholique de Lyon, Sa Béatitude Louis-Raphaël Sako Ier , patriarche de l’Église chaldéenne (unie à Rome), a appelé à « ne pas considérer les chrétiens comme une minorité mais comme des citoyens ». Entretien.
Quelle est la situation de l’Église chaldéenne dont vous avez été élu patriarche il y a un an ?
Sa Béatitude Louis-Raphaël Sako : Les problèmes sont nombreux, mais l’émigration est l’un des plus douloureux. Depuis l’invasion américaine en 2003, le nombre des chrétiens en Irak est passé de 1,3 million environ à peut-être 500 000 aujourd’hui. Au sein de l’Église chaldéenne, 20 prêtres sont partis à l’étranger. Depuis que j’ai été élu au Patriarcat, nous avons nommé trois évêques dans des diocèses qui en étaient dépourvus, je suis allé les installer, les présenter au gouverneur local… C’est un signal important. J’ai aussi installé à Bagdad un conseil pastoral composé de 40 laïcs, hommes et femmes, qui font un travail admirable. Mais nous manquons de prêtres et de religieux. Notre séminaire à Erbil (au Kurdistan irakien) accueille 25 séminaristes, dont certains appartenant à d’autres rites, et c’est insuffisant. Nous avons lancé plusieurs fois des appels à l’étranger pour obtenir des missionnaires, sans recevoir aucune réponse.
À Kirkouk, dans votre ancien diocèse, vous avez entretenu de solides relations avec les responsables politiques et religieux. Parvenez-vous à faire de même comme patriarche ?
L.-R. S. : À Bagdad, les dix écoles chrétiennes accueillent plus d’élèves musulmans que de chrétiens. Le Patriarcat vient d’ouvrir un hôpital dans un quartier chiite, en plus de celui que tiennent les sœurs dominicaines dans le centre-ville : même les responsables du gouvernement viennent s’y faire soigner. J’ai aussi organisé une veillée de prière à la cathédrale avec des prières et des chants des deux traditions : plusieurs musulmans m’ont demandé de recommencer. Quand des imams sunnites ou chiites viennent me voir, nous tombons d’accord sur l’importance du pluralisme, de la présence chrétienne. De notre côté, nous leur disons franchement ce que nous endurons et ils nous respectent pour cela. Les relations individuelles sont excellentes, mais elles sont plus compliquées en public.
Le premier problème est celui de la crise de l’islam, alimentée par ces mouvements fondamentalistes armés, financés par l’étranger, pour qui l’islam est plus une idéologie qu’une religion. Ces fanatiques refusent la présence des chrétiens dans le pays, mais ils représentent aussi un danger pour le reste des musulmans qui ne sont pas d’accord avec eux. Le pays souffre aussi de la lutte pour le pouvoir que se livrent sunnites et chiites. Le confessionnalisme est plus fort qu’auparavant.
Vous avez annoncé votre intention de créer une « ligue chaldéenne ». En quoi consistera-t-elle ?
L.-R. S. : Les partis politiques chrétiens ont échoué, et ils sont très divisés : treize listes s’affrontent pour faire élire cinq députés au Parlement… La ligue chaldéenne serait une association civile, indépendante de l’Église mais en lien avec elle, internationale et composée de laïcs : elle servirait à la fois de caisse de solidarité pour financer un puits, une école, aider les jeunes à se marier, mais aussi de porte-voix, pour faire pression sur le gouvernement, par des condamnations en cas d’attaque, des manifestations, ou tout simplement en vérifiant qu’il tient ses promesses d’embauche de chrétiens par exemple.
Au Liban, lors d’une rencontre entre patriarches orientaux, vous avez appelé à la création d’une cellule de dialogue avec les musulmans modérés « contre les intégrismes »…
L.-R. S. : Tous étaient d’accord avec l’idée de nous unir entre chrétiens d’Orient – sans bien sûr perdre nos particularismes – pour rechercher le dialogue avec les musulmans modérés. Nous pouvons les aider à replacer le texte sacré dans son contexte. Nous pourrions aussi demander des changements de la Constitution sur le modèle de celle que vient d’adopter la Tunisie et qui garantit la liberté de conscience. Les chrétiens ne doivent pas être considérés comme une minorité mais comme des citoyens.
À Rome, lors d’un colloque, vous avez dit souhaiter une déclaration sur la liberté religieuse, sur le modèle de celle du concile Vatican II mais «dans un langage compatible avec l’islam». Quelle forme pourrait-elle prendre ?
L.-R. S. : Un comité de chrétiens et de musulmans pourrait préparer ensemble ce document qui retracerait à la fois nos peurs et nos espoirs et qui reprendrait la magnifique doctrine catholique sur la liberté religieuse. Il s’agirait d’une déclaration solennelle condamnant la violence et donnant à tous, chrétiens et musulmans, la liberté de prêcher leur religion de manière civilisée.
Dans son exhortation apostolique Evangelii gaudium, le pape François a repris cette idée, disant « prier » pour que les pays majoritairement musulmans « prennent en compte la liberté dont les croyants de l’islam jouissent dans les pays occidentaux ». Donnez tous les droits aux musulmans chez vous, mais qu’ils nous donnent aussi le droit de vivre, et non pas de survivre !
 
Un défenseur du dialogue interreligieux
Né à Zakho (nord de l’Irak), Louis Sako a été ordonné prêtre de l’Église chaldéenne en 1974 et élu archevêque de Kirkouk en 2002. Le 1er février 2013, il est devenu patriarche de Babylone des chaldéens, à la suite de la démission du cardinal Emmanuel Delly. Ancien étudiant de l’Institut pontifical d’études arabes et d’islamologie, il a reçu en 2008 le prix Defensor Fidei et le prix Pax Christi en 2010 pour son engagement au service du dialogue interreligieux. Il est membre de la Congrégation pour les Églises orientales.
Propos recueillis par Anne-Bénédicte Hoffner

28 marzo 2014

Quel avenir pour les chrétiens au Moyen-Orient, spécialement en Irak ?


Retrouvez en téléchargement l’intervention de Mgr Louis Sako, patriarche de l’Eglise chaldéenne catholique, lors de la conférence d’ouverture du colloque "La vocation des chrétiens d’Orient", mercredi 26 mars 2014, à l’Université catholique de Lyon.

Pour en savoir plus :

- le programme du colloque sur le
site de la faculté de théologie de l’Université catholique de Lyon

24 marzo 2014

I Capi delle Chiese a tutti i cristiani: partecipiamo alle elezioni

By Fides

Il Consiglio dei Capi delle Chiese cristiane in Iraq – Council of Christian Church-leaders of Iraq, organismo che raduna tutti i responsabili delle diverse confessioni cristiane presenti nel Paese mediorientale - ha diffuso un breve pronunciamento in cui invita tutti i fedeli a partecipare alle imminenti elezioni nazionali, in programma il prossimo 30 aprile. Nel testo, pervenuto all'Agenzia Fides, i Capi cristiani fanno appello alla responsabilità civile che coinvolge tutti, nella drammatica situazione vissuta dall'Iraq. “E' importante non disperare del destino di questo Paese” scrivono i leader cristiani, mentre chiedono “a Dio di ispirarci a scegliere per il bene di tutta la nazione”.
Ancora una volta gli attivisti politici legati alle comunità cristiane presenti in Iraq si presentano in ordine sparso all'appuntamento elettorale che dovrà selezionare i 325 membri del Parlamento (con 5 seggi riservati ai cristiani), chiamati a loro volta a eleggere il Presidente e il Primo Ministro iracheni nel rispetto del sistema che riserva la carica presidenziale a un curdo e quella di Primo Ministro a uno sciita. Sono almeno 9 le piccole liste in lizza ispirate da attivisti cristiani (caldei, siri, assiri).

Unity among churches may take time but it is possible: Mar Sarhad Y. Jammo and Mar Bawai Soro

By Baghdadhope*

The issue of the acceptance by the Catholic Church of a bishop who comes from a church that does not recognize the authority of the Pope of Rome is delicate. So it was for the case of Mar Bawai Soro, former bishop of the Assyrian Church of the East and now bishop of the Chaldean Catholic Church, who has been pleading the cause of unity between the two eastern churches, daughters of the same motherland, Mesopotamia, current Iraq. To befriend Mar Bawai on the path of conversion to Catholicism was Mar Sarhad Jammo, the Chaldean bishop of the Eparchy of the Western United States who accepted Mar Bawai in his diocese well before the official appointment by the Vatican.

What follows are two interviews given to Baghdadhope by the two above mentioned bishops in different times.
Mar Sarhad Jammo’s interview  dates back to April 2008 when, on the occasion of the priestly ordination in the Vatican, Mar Bawai Soro sat alongside the other Chaldean bishops in a sort of "unofficial acceptance."
The interview with Mar Bawai Soro, instead, dates back to after his assignment in January 2014, of the Titular See of Foraziana.
Two questions emerges from the interviews: can two churches (Assyrian and Chaldean) that trace their roots to the same "mother church" but that over the centuries have followed different and divergent paths reunite and overcome the mistrust that divided them? And also, the passage of a bishop with a complicated history from one church to another will be an obstacle to the process of union or an advantage? According to the two prelates it will be a long but possible journey.

      Interview with Bishop Sarhad Yawsip Jammo

April 2008

My diocese has been "privileged by the Grace of God". By these words, Mgr. Sarhad Y. Jammo, the Chaldean bishop of the Western United States Eparchy concluded a brief interview issued to Baghdadhope that Sunday, April 27, 2008, reported the piece of news (1) of the presence in the Vatican during the Papal priestly ordinations, of Mar Bawai Soro who, until November 2005 was a Bishop of the Assyrian Church of the East, a church that have many faithful in Iraq but the patriarchal see of which, entrusted to Mar Dinkha IV, is in Chicago, since 1979.

Excellency, do we have to think of a sort of "unofficial" reception of Mar Bawai as a new bishop of the Chaldean Church and therefore of the Catholic Church? What point has the process of union so often invoked by you and by Mar Bawai reached?
“A good point I would say. When in November 2007 the relationship between the Assyrian Church of the East and Mar Bawai finally stopped it was possible for him to think about how to implement practically the project of unity which aims at the common path in the Catholic faith. In January 2008 he, with some priests, deacons and faithful, created the ACAD (Assyrian Apostolic Catholic Diocese) that I could define as "an ecclesiastical transitional entity." Obviously it is not a new church or a diocese, but rather a financial institution needed to fulfill the obligations towards those who agreed to join Mar Bawai on this path, such as priests who had to receive their salaries. The ACAD however, is no longer necessary because it is with joy that I can announce that Mar Bawai joined the Chaldean Diocese of St.Peter, created in May 2002 and that I chair since July of the same year.”
Mar Bawai Soro the 18° bishop of the Chaldean Church then?
“The acceptance of a bishop from another ecclesiastical reality is obviously not automatic. What has been done so far has been to follow the procedure laid down in these cases by the Holy See. Then my task, and pleasure, will be to present the situation to the Synod of the Chaldean Church.”
Mar Bawai was "removed" from the office of bishop of the Diocese of Western California of the Holy Apostolic Catholic Assyrian Church of the East on November 2005. What position will he have in your diocese?
“His position will be settled within the Chaldean synod and for now it is premature to talk about it, but certainly we are talking about a defined "hierarchical position".
With regard to priests and deacons, what about their transition from the Assyrian Church of the East that does not recognize the supremacy of the Roman Pontiff to the Chaldean Church that recognizes it?
“The Holy See has already been informed that Mar Bawai, the priests (6) and the deacons (30) have done before me their profession of faith to the Catholic Church and to the Holy Father. There could not have been otherwise and they would not have wanted to do otherwise. The case is still before the Holy See that has not moved objections up to now. Five priests are exercising their ministry in the Diocese of Saint Peter and one in the Saint Thomas Diocese chaired by Mgr. Ibrahim N. Ibrahim.”
Let’s go back to Mar Bawai. In October 2007, almost two years after his removal from the office of bishop by the Synod of the Assyrian Church of the East, ended the civil trial brought by the church for the return of all properties he had been entrusted to. Why Mar Bawai did not return immediately such properties if it was clear that his relationship with the church was compromised?
“First we must clarify that the properties were not registered in his name. Then we need to explain that Mar Bawai had no intention of seizing them and that from the beginning he knew what the decision of the Supreme Court of California would be. The time elapsed was necessary to Mar Bawai to prepare the faithful who wanted to follow him on the path towards unity, towards full communion with the Catholic Church. How this would be possible without direct contact with those faithful? With particular regard to the Court's decision, I can only call it a blessing for our church. Welcoming in it all those who chose to do so without any property, but only with the gift of their faith in the common path, brings to silence all voices that in recent years have spread allegations of theft. We welcome our brothers for love in Christ that unites us, not for their "dowry".
 "Entering into full communion with the Catholic church." These are the words of Mar Bawai. His path, now that he is part of a Chaldean diocese is finished?
“Absolutely not. This is only the start of a movement which we hope will become wider, which may have an even greater impact on the faithful who are convinced, like me and Mar Bawai, that full communion with the Catholic Church is an integral part of Christian Doctrine.”
 The full communion with the Catholic Church made by Mar Bawai may fall under the definition used in the Doctrinal Note on some aspects of Evangelization approved by Pope Benedict XVI in 2007 that talks of "… a non-Catholic Christian, [that] for reasons of conscience and having been convinced of Catholic truth, asks to enter into full communion of the Catholic Church." (2) A request described as "work of the Holy Spirit and… expression of freedom of conscience and of religion". Many people instead will talk about proselytism by the Catholic Church…
“Certainly such an important event for the history of our church will give rise to controversies both by the Assyrian Church of the East and by other non-Catholic Christian denominations like the Orthodoxes. They will be dealt with the strength of the conviction that the path towards unity of the church proceeds along the path of Catholicism. We are not afraid. The Iraqi Christian community has been divided for too many centuries. It is time to face the reality, especially that of our faithful who live in Iraq, and understand that the unity of the Chaldean-Assyrian people is our only chance of survival.”      


Interview with Bishop Bawai Soro 

March 2014

In November 2005, the Synod of the Assyrian Church of the East suspended you from the role of Bishop of Western California. (3)  In November 2007, you accepted the decision of the Supreme Court of Santa Clara County, California, (4)  about the return to the ACOE of all the properties you were still managing. (5)   In January 2008, you created and managed the Apostolic Catholic Assyrian Diocese (ACAD) "to resume church unity with the Chaldean Catholic church" and to begin a "process of negotiation with respective Church authorities to define a concrete model of this union.” (6)  In May 2008, you, with the clergy and the faithful who had followed you, were officially accepted into the Chaldean Diocese of Saint Peter, (7) Western California, in the territory of which you have been serving since then.  In January 2014, after eight long and difficult years, you were officially appointed by Pope Francis a Bishop of the Chaldean Church. (8)  Can you tell us if there has been a moment in which, a part from your faith, you gave up hope of achieving this result? I mean from a practical point of view?
“There were plenty of moments in which I definitely felt the “dark nights of the soul”.  I couldn’t see light at the end of the tunnel, but by God’s grace, I somehow did not give up hope.  I was certain that one day the truth would be vindicated.  To equip myself with the needed strength during such “dark” moments, I developed a piety with the martyrs of the Catholic Church and I befriended those whom I knew had suffered more than I did for the sake of the truth. I often prayed to the Lord this short prayer “Lord, I love you and will never leave you, even if I feel you have abandoned me.  Amen! Lord, I love you and will …”.  I repeated this prayer time and again.  And so, the darker my “moments” got the more I felt I was called to trust in the Lord and to continue my journey with steadfastness.  This trust caused me to have patience, which in turn helped me to endure for eight long and difficult years.”
In 2005 you were suspended by the ACOE synod on the basis of two letters (9)  you had addressed to the Patriarch Mar Dinkha IV on April and June of that year.  These letters were labeled as “un-canonical” because you had accused the Patriarch to have broken the Canonical Laws and to have caused division in your California diocese. Can you elaborate on these two points and explain how this was connected to the question of full communion with the Catholic Church?
“In the early 2000’s it became a matter of public knowledge that I was having disagreement with the Assyrian Synod about a decision they adapted in regard to a sexual misconduct case in which one of the bishops was involved. We know about this case because it had eventually reached a major Chicago newspaper. (10)  Because it had became a matter of public knowledge, my position was that the above-said bishop had to be suspended since the church canons were very clear about such public scandals, but contrary to church canons, the Assyrian Synod decreed not to suspend him.  At the same time, as this controversy was brewing, the Assyrian Synod was gradually downscaling its ecumenical commitment with the Catholic Church and its ecclesial unity process with the Chaldean Catholic Church. The main reason for this reversal of positions was that the ACOE was not willing to accept any form or shape of Papal Primacy. Privately, the Assyrian bishops’ reasoning was: Papal Primacy will obligate us to be accountable to a more defined Eastern Canon Law, under the direct observation of the Bishop of Rome. A good example of their concern would have been how the Synod of ACOE have dealt with the case of the bishop’s sexual misconduct. They wanted to enjoy “freedom” in the ACOE more than “being in communion” with the Catholic Church. And so, wanting to curtail my advocacy within my own diocese, the Patriarch, with the help of a few Assyrian hierarchs, began nurturing strong opposition among the clergy and faithful in my own diocese, against me personally and my ecclesial views.  By August 2004, there was already a 300-person petition drive to transfer me out of the ACOE Diocese of California because I was perpetuating Catholicism upon the Assyrians.  Both of these measures were used against me in the Synod of October 2005, when I was told that I had to accept either to be transferred to Iran and Russia, or just be suspended from episcopacy.”
Much has been said however by your detractors about your acting behind the back of the ACOE hierarchy even before 2005. I am referring to the statement under oath (11) made in 2006 by five ACOE priests about your inviting them, back in 2003, to be part of the “G group” the aim of which was to "re-establish full communion with the Catholic Church within the context of ecclesiastical unity with the Chaldean Catholic Church" through a Phase A of "soft persuasion" that, if not sufficient, would led to Phase B in which the bishops and priests of Group G would leave the ACOE to join the Chaldean church.  I think not many in Italy have ever heard about the G group. Can you explain to us what was the “Group G” and what was its aim?
“Yes, indeed there was such a thing, but it had started much earlier than 2003.  The cases of the bishop’s sexual misconduct in the early 2000’s and the ongoing feeling that the ACOE was a church in total ecclesial isolation had prompted an unusual kind of thinking in some of the educated Assyrian priests and seminarians studying in Rome.  I wanted to transform this delicate predisposition into a positive momentum, thus I called upon these young educated priests, studying in Rome, to establish a core group that may one day become a beacon of light for the ACOE.  There were total agreement, respect and collaboration among all of us for several years, up until the time when I was suspended and immediately some serious threats by the Assyrian Patriarch and Synod were directed at these seminarians studying in Rome or at any faithful who was sympathetic with me.  By such an approach, the ACOE was able to pressure the young priests in Rome to come out and lodge a public offense against me, after many years of deep and serene agreement and good work for the sake of saving the ACOE.  Nevertheless, I and many other observers are still hopeful that these same priests, now some of them have become bishops, (12) will eventually become the “bridge” to establish full communion between the ACOE and the Catholic Church.”
Your path towards the full communion with the Catholic Church is a long one. Already since the end of the 80s you were an active actor of the studies and meetings that led to the Christological Common Declaration (13) signed in 1994 by the Patriarch of the Assyrian Church of the East, Mar Dinkha IV and by Pope John Paul II, and to the various agreements reached with the Chaldean Church. (14) These agreements, however, were stranded at the last stage that it was said would envisage the recognition of the supremacy of the Roman Pontiff by the Assyrian Church of the East.  As an expert of the case and, I would say, of both the outlooks - Catholic and Assyrian – do you think there is still space for a real full communion between the two churches?
“Of course there is. Church unity is something that Almighty God wills, thus it is destined to be fulfilled.  If our Lord prayed for church unity, then it must happen, sooner or later.  I don’t think, however, that for Churches that are witnessing internal and external difficulties this unity will be something easy.  It may take some time and it will come in small pieces.  I hope the right people will lead both the Assyrian and the Chaldean Churches at the right time.  This will be what will break down any ecclesial gridlock.”
Both the ACOE and the Catholic Church lately showed to be interested again and more in resuming the dialogue aiming at their unity. There was the meeting in Rome on October 2012 of a delegation of ACOE with the Cardinal Koch, (15) President of the Pontifical Council for Promoting Christian Unity, the warm welcome (16) in Australia of the Chaldean Patriarch, Mar Louis Raphael I Sako, by Mar Meelis Zaia, ACOE Metropolitan of Australia, New Zealand and Lebanon and the warm words expressed about unity on that occasion, and the letters exchanged (17a/b) in 2013 between Mar Sako and Mar Dinkha in which unity was again favorably considered by both parts….
“As I said above, I hope the right people will lead both Churches at the same time.  This will be what will break the ecclesial gridlock and shall lead ALL our people to unity.”
As a former Assyrian and current Chaldean bishop who, as previously mentioned, had a role in this dialogue, do you think you will have a part in this new course between the churches? What could it be? Do you think the ACOE can oppose to your being involved in it?  I am thinking of the document (18) released by the Assyrian Church of the East only 11 days after your being assigned the Titular See of Foraziana in which your assignment is said to “exerts a negative influence and poses an obstacle to the path of rapprochement of our two churches” i.e. the Chaldean and the Assyrian Church of the East.
“As far as I am concerned, I have made several public statements, even after receiving the Papal appointment on 11 January 2014, that I have nothing but love for the ACOE and hold nothing against any of its bishops, clergy or faithful.  They are my beloved people, sisters and brothers in Christ, and I have forgiven any violation committed against me in the past years.  I hope this feeling will one day soon be mutual between us.  It may take though some time for the normalization needed that in the future could bring all of us back to collaboration and ultimately to unity.”
Recently the Patriarch of the Chaldean Church, Mar Louis Raphael I Sako, felt the need to ask publicly through the Patriarchate web site (19) to “the faithful and sons of the Church” to stop what have been described as “beating the drums and calumniation” referring to your having been officially appointed bishop of the Chaldean Church. According to the statement the Chaldean patriarchate had already informed the ACOE Patriarchate whose reaction, it is said, had been “very honorable and ecumenical” (it was before the above-mentioned document released by the Assyrian Church of the East against your assignment as a Chaldean bishop) and it is its desire (of the Chaldean Church) to persist on the path of unity. Unity between the two churches is something Mar Sako is pursuing since his appointment (20) but the position of Mar Sarhad Jammo, the Chaldean bishop who more than any other promoted your case, seems to be more linked to Chaldean nationalism (21) than to a possible union with the ACOE. It seems as though you are caught between a rock and a hard place. Can you please elaborate on this subject?
“In the past 50 years, there has been no other Chaldean ecclesial personality like Bishop Sarhad who throughout his priestly and episcopal ministries has approached the ACOE’s Patriarch and bishops for the purpose of ecclesial reconciliation and unity between the two Churches. For 35 years I have been both an observer and an active participant in Bishop Sarhad’s efforts.  Bishop Sarhad’s love for his people is expressed both through his efforts in ecclesial unity and through emphasizing the cultural identity of the Chaldeans.  To seek one’s own cultural identity and ecclesial unity is to fulfill one’s own Christian and ecclesial duties.  Others can call them what they like but for us Catholics, whether Chaldean or not, Canon 28 of the Eastern Code of Canon Law (22) says it all.  So, as far as I am concerned, Bishop Sarhad’s advocacy of the Chaldean identity never posed any difficulty because of the reasons I mention above.  In fact, I was privileged to have collaborated with him.
Your Papal appointment of 11 January 2014, states your title, as the Titular Bishop of Foraziana. What about your assignment or office in the Chaldean Church?
 “The Papal assignment which I received on January 2014, states that the Holy Father assigned to me the Titular See of Foraziana, (and also declared that I am) in the pastoral service in the Chaldean Eparchy of Saint Peter, in San Diego, CA (USA).  I am very willing to continue to serve there since this is the will and the appointment of the Holy Father to me.”


All the notes are by Baghdadhope, also those referred to Mar Soro's answers:

(1) Mar Bawai Soro: place of honour in Saint Peter
http://baghdadhope.blogspot.it/2008/04/mar-bawai-soro-place-of-honour-in-saint.html

(2) Doctrinal note on some aspects of Evangelization
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_20071203_nota-evangelizzazione_en.html

(3)  Bishop’s Soro removal letter
http://www.assyriatimes.com/engine/downloads/assyrian-church-letter-to-bawai.pdf
 

(4) Assyrian Church Wins Two-Year Court Battle
http://www.zindamagazine.com/html/archives/2007/11.05.07/pix/Dinkha_Bawai_Judgment.pdf

(5) Full Text of the Statement Issued by Bishop Mar Bawai Soro
http://www.zindamagazine.com/html/archives/2007/11.05.07/index_mon.php

(6) Press Release: Assyrian Catholic Apostolic Diocese (ACAD)
http://www.kaldaya.net/2008/DailyNews/01/Jan27_08_E2_PressR.html

(7) Diocesan Announcement
http://www.kaldaya.net/2008/DailyNews/05/May09_08_E1_HistoricalCelebration.html

(8) 11 gennaio 2014 Udienze e nomine
http://it.radiovaticana.va/news/2014/01/11/altre_udienze_e_nomine_di_papa_francesco/it1-763162


     Chaldean Bishops appointed
http://en.radiovaticana.va/news/2014/01/11/chaldean_bishops_appointed/en1-763085

(9)  The tenth Holy Synod of the Assyrian Church of the East
http://www.peshitta.org/pdf/synod.pdf

(10) Chicago Tribune: Parishioner Accused Of Blackmail
http://articles.chicagotribune.com/2000-05-26/news/0005260206_1_bishop-videotape-indictment

(11) Declaration of the Clergy of the Assyrian Church of the East
http://www.assyriatimes.com/assyrian/news/bishop-ashur-b-soro--full-communion-with-roman-catholic-church/3167


(12) Mar Awa Royel, Bishop of California and Secretary of the Holy Synod of the Assyrian Church of the East, Mar Paulus Benjamin Bishop of Eastern United States

(13) Common Christological declaration between the Catholic Church and the Assyrian Church of the East
http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/documents/rc_pc_chrstuni_doc_11111994_assyrian-church_en.html

(14) "Guidelines for Admission to the Eucharist between the Chaldean Church and the Assyrian Church of the East"
http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/documents/rc_pc_chrstuni_doc_20011025_chiesa-caldea-assira_en.html

(15) Press release: The Holy Synod of the Assyrian Church of the East
http://news.assyrianchurch.org/wp-content/uploads/2012/10/Rome-Visit-October-2012-Press-Release.pdf

(16) Mar Meelis Zaia Metropolitan and Chaldean Catholic Patriarch Mar Louis Raphael I Sako meet in Sydney
http://news.assyrianchurch.org/2013/05/09/mar-meelis-zaia-metropolitan-and-chaldean-catholic-patriarch-mar-louis-raphael-i-sako-meet-in-sydney/4282

(17a)  Chaldean Patriarch Sako writes to Assyrian Patriarch Mar Dinkha IV: let us go back to full unity
http://www.fides.org/en/news/34297-ASIA_IRAQ_Chaldean_Patriarch_Sako_writes_to_Assyrian_Patriarch_Mar_Dinkha_IV_let_us_go_back_to_full_unity#.Ux4DqoUqMSk

(17b) Patriarch Sako Receives a Letter of Thanks from His Holiness Mar Dinkha IV, Catholicos Patriarch of the Holy Apostolic Catholic Assyrian Church of the East
http://www.saint-adday.com/index.php/permalink/5071.html

(18)  Press Release: Holy Synod of the Assyrian Church of the East
http://news.assyrianchurch.org/2014/01/23/holy-synod-press-release-22-january-2014/4877

(19)  بيان من البطريركية حول قبول الأسقف باوي
http://saint-adday.com/index.php/permalink/5555.html
 

(20) Mar Louis Raphael I Sako. Rispetto delle tradizioni ma soprattutto rinnovamento
http://baghdadhope.blogspot.it/2013/02/mar-louis-raphael-i-sako-rispetto-delle.html

(21)  The Chaldean Renaissance: Basic Outline of a Vision
http://www.kaldaya.net/2012/Articles/04/23_Apr10_BishopSarhadYousipJammo.html


(22) Code of Canon of Oriental Churches
http://www.intratext.com/IXT/ENG1199/_PS.HTM 

       Codice dei Canoni delle Chiese Orientali
http://www.intratext.com/IXT/ITA1881/_P3.HTM

Vescovo ausiliare: Attraverso l’educazione, rilanciare Baghdad come modello di arte e cultura

Joseph Mahmoud
 
"La Baghdad bella, pulita e aperta che è parte dei miei ricordi [del passato] è molto diversa dalla realtà di oggi". Vi era un tempo in cui la capitale irakena era centro "di arte, musica e divertimento, una Baghdad sicura, umana e libera: questo è il ricordo che abbiamo. Ed è molto diverso dalla situazione attuale, contraddistinta da povertà, miseria, insicurezza, sporcizia e violenza". È quanto afferma ad AsiaNews mons. Saad Sirop Hanna, vescovo ausiliare di Baghdad, che conferma i risultati emersi in una recente indagine di Mercer consulting group, ente di ricerca statunitense con base a New York. Lo studio prende in esame la qualità della vita in 239 città del mondo, utilizzando parametri quali stabilità politica, crimine, inquinamento; Baghdad si piazza all'ultimo posto, superata persino dalla capitale di Haiti Port-au-Prince e Bangui, capitale della Repubblica Centrafricana martoriata da tempo da una guerra sanguinosa. 
Considerata fino agli '70 un modello per tutto il mondo arabo, dopo decenni di conflitto si trasformata in una realtà da incubo per la popolazione civile, indifesa di fronte a stragi terroriste e criminalità comune. Una vera e propria caduta in disgrazia per quella che un tempo era a tutti gli effetti un centro culturale, economico e politico per Oriente e Occidente. Attentati quotidiani, assenza cronica di acqua potabile ed elettricità, un sistema fognario al collasso, disoccupazione e corruzione rampante, sequestri a scopo estorsivo sono solo alcuni dei molti fattori di crisi. 
Un tempo era anche un centro multietnico e culturale, capace di garantire accoglienza a musulmani, cristiani, ebrei e molti altri ancora. Ma la realtà è cambiata e secoli di storia, di cultura e di convivenza sembrano solo un ricordo del passato. Nell'illustrare le ragioni della sua decadenza, la riflessione del vescovo ausiliare è tanto lucida, quanto amara e non risparmia nessuno. Il declino di Baghdad, spiega, "è colpa nostra, ma è anche colpa di tutto il mondo. È colpa degli americani, che hanno usato la forza e con essa hanno tolto un regime, ma anche un ordine e una moralità a tanti".
Caduta la dittatura di Saddam Hussein nel 2003, i successori hanno fondato "un Iraq su principi sbagliati: diviso, etnico, disumano".  "È colpa nostra - aggiunge mons. Hanna - perché non eravamo all'altezza delle sfide e non eravamo preparati per questo. Ma è anche colpa di un mondo, in cui la voce del più forte è quella che domina e decide il destino degli altri". E pure la religione ha una sua parte di colpa, perché "non ha saputo dare unità umana al nostro Iraq" oggi diviso per confessioni religiose e gruppi etnici di appartenenza. 
Per l'ausiliare di Baghdad le elezioni del mese prossimo non offrono grandi prospettive, anche se alcuni auspicano "cambiamenti tangibili, perché tutti noi siamo stanti della violenza e dell'insicurezza", mentre altri temono un aumento delle violenze. Secondo il prelato, per rilanciare la vita economica, artistica e culturale è necessario "cambiare le idee, la mentalità" della popolazione. "La democrazia è cultura - aggiunge - per questo si deve partire dall'educazione e dall'istruzione". 
Mons. Saad Sirop Hanna ricorda infine il ruolo dei cristiani, che hanno sempre fornito un "grande contributo alla storia civile dell'Iraq". "Oggi devono concentrarsi sull'educazione ed essere di esempio" ricorda il prelato. "La loro apertura - conclude - deve essere un fattore di ripensamento per l'altro. Devono lavorare con gli altri con coraggio e abnegazione", sperando che questo modello positivo diventi esso stesso fattore di "cambiamento" per gli altri. 
In aprile vi saranno le elezioni legislative e la popolazione teme un incremento degli attentati. Dalla caduta del regime di Saddam, il 2013 per l'Iraq è stato l'anno più cruento, superando anche le violenze del biennio terribile 2006-2007. E le stime del governo confermano che le stragi continuano: nel solo mese di febbraio 2014 sono state assassinate più di mille persone in attacchi che miravano a obiettivi sciiti o governativi. A subire le conseguenze anche la comunità cristiana: prima dell'invasione americana e della cacciata del Raìs i fedeli erano più di un milione mentre oggi, secondo stime recenti, sono circa 300mila. 

21 marzo 2014

Professore cristiano ucciso in Libia. Il Patriarca Sako: dopo il crollo dei regimi, tutto è peggiorato

By Fides

Si chiamava Adison Karkha ed era un cristiano di Kirkuk il professore 54enne, Preside della facoltà di medicina dell'Università di Sirte, ucciso martedì 18 marzo mentre si recava al lavoro con la sua auto. Il ritrovamento del suo corpo crivellato di colpi, in una zona dove operano le bande di islamisti radicali di Ansar al-Shariah, conferma le apprensioni sulla condizione dei cristiani nella Libia post-Gheddafi, già allarmanti dopo la strage di sette lavoratori egiziani copti trucidati a Bengasi lo scorso 23 febbraio. Dopo l'assassinio del professor Karkha, il Ministero degli esteri iracheno ha chiesto al governo libico di fare tutto il possibile per arrestare gli esecutori dell'omicidio.
La tragica fine di Adison Karcha suggerisce al Patriarca di Babilonia del Caldei,
Louis Raphael I Sako, considerazioni generali sulle dinamiche convulse in atto in Medio Oriente e nei Paesi del nord Africa: “Il professore” riferisce all'Agenzia Fides il Patriarca Sako “era emigrato in Libia con la moglie più di sette anni fa, anche per sottrarsi all'insicurezza dell'Iraq e cercare di continuare con tranquillità il suo lavoro. Adesso, dopo la caduta di Gheddafi, anche in Libia dilaga il fondamentalismo islamista. Quel fenomeno per me continua a rappresentare un enigma: inseguono il disegno fuori dal tempo di imporre uno Stato islamista, e la loro ideologia religiosa viene sfruttata politicamente. In ogni caso” aggiunge il Patriarca “la grande domanda che ci facciamo riguardo alla Libia, all'Iraq e a tutta la regione è sempre la stessa: la fine dei regimi ha migliorato o peggiorato le cose? Si vede che non c'è progresso nei servizi, nel lavoro, nell'economia, nella sicurezza. La corruzione sembra addirittura aumentata, e tutto è diventato motivo di scontri settari. Attendevamo di veder crescere il senso di una comune cittadinanza, mentre avanzano solo nuovi confessionalismi. E allora ci chiediamo qual'è davvero il futuro dei nostri popoli e dei nostri Paesi”. 

20 marzo 2014

Iracheni alla scuola dei santi sociali

By La Voce del Popolo, Diocesi di Torino
Stefano di Lullo

Si confondono tra le tante scolaresche che visitano ogni giorno il centro di Torino, i suoi monumenti, le sue chiese. Camicia blu, cappellino, zainetto sulle spalle, camminano tenendosi per mano, grandi sorrisi in volto. Sono 26 studenti iracheni di 13-14 anni che in queste settimane, per la prima volta, hanno potuto uscire dal loro Paese per un viaggio d’istruzione all’estero: il primo viaggio in assoluto per una scuola dell’Iraq. A guidarli è padre Douglas Al Bazi, sacerdote cattolico caldeo iracheno, rettore della scuola cattolica Mar Qardagh dell’Arcidiocesi caldea di Erbil nel nord dell’Iraq. Hanno scelto Torino come meta finale del loro viaggio dopo essere passati per Istanbul, Parigi, Roma e il Vaticano, con la partecipazione all’Angelus di domenica scorsa in piazza San Pietro in cui papa Francesco ha rivolto loro un particolare saluto.
La settimana torinese li ha portati alla scoperta dei santi sociali, dei luoghi della testimonianza di santità e della spiritualità torinese: la Consolata, il Duomo che custodisce la Sindone, la basilica di Maria Ausiliatrice…. Li ha accompagnati padre Aisen Elia, unico sacerdote salesiano iracheno che attualmente opera in Italia.
«La guerra in Iraq non è mai finita dal 2003 – racconta padre Douglas che negli ultimi dieci anni ha subito diversi attentati – La principale arma del regime è eliminare la componente istruita del Paese in modo da avere maggiore controllo sociale. I cristiani subiscono dure persecuzioni, sono temuti per la loro istruzione e per la diffusione del messaggio evangelico. Il clima di paura è il nostro quotidiano, ma insieme al Vescovo e ai sacerdoti della nostra diocesi rispondiamo alla sfida con un’altra sfida, quella di aprire la mente dei ragazzi e dei giovani; vogliamo essere una comunità attiva che testimonia il Vangelo, in modo da lasciare le giovani generazioni e quelle future libere di scegliere; non vogliamo continuare a generare e a tramandare sofferenza».
Il viaggio d’istruzione in Europa rientra nel progetto educativo. «Negli ultimi dieci anni migliaia di famiglie cristiane – prosegue padre Douglas - sono emigrate dall’Iraq (secondo un dato puramente indicativo sono attualmente nel Paese 150 mila cristiani; erano 800 mila prima del 2003), vogliamo dunque mostrare ai ragazzi il mondo fuori dal loro Paese in modo da offrire strumenti culturali e aprire la mente degli studenti a diverse esperienze, che li rendano liberi di scegliere se lasciare il Paese, o rimanere iniziando a cambiare la situazione». I santi sociali torinesi sono i modelli offerti ai giovani iracheni: le figure di Domenico Savio e Giovanni Bosco in particolare hanno accompagnato tutto il viaggio concluso nei giorni scorsi a Valdocco.
«Le figure dei santi hanno affascinato i ragazzi – racconta Douglas - Ho cercato di far capire che ognuno di loro può essere santo. È possibile cambiare il mondo, anche le situazioni più drammatiche, come ha fatto don Bosco». La scuola di padre Douglas, che raccoglie 380 studenti dai 7 ai 17 anni, è già una grande testimonianza di cambiamento, che quasi esclusivamente le scuole cattoliche portano avanti in Iraq.
Il sacerdote iracheno racconta la condizione della scuola pubblica che lui stesso ha vissuto nella propria infanzia, «una scuola – racconta - regolata da rapporti di paura con gli insegnanti: non esiste la possibilità di dialogo tra alunno e docente, se si fanno domande si viene puniti con percosse. Io pensai molte volte di fuggire, avevo tanta rabbia dentro di me. Dovevo scegliere se fuggire o rimanere, restare significava però lavorare senza pensare, senza lamentarsi. Poi ho capito la missione che il Signore mi stava affidando, mi sono riconciliato con me stesso e, accompagnato dalla grazia del Signore, ho iniziato a lavorare insieme agli altri sacerdoti per reagire, per aprire prospettive per i giovani. Non lo vedo come un rischio, non ho paura, il maggior rischio per i giovani e le generazioni future nel nostro Paese è quello di non reagire».
I progetti nella diocesi di Erbil sono tanti: «abbiamo in programma – dice padre Douglas - di aprire un'altra scuola e stiamo progettando un’università». «La scuola ci aiuta a sviluppare la nostra personalità per interagire con gli altri – racconta Davella, studentessa quattordicenne – e diventare persone che pensano e questo è certamente un fattore di sviluppo per la comunità. Gli insegnanti sono nostri amici, hanno a cuore la nostra formazione, a differenza delle altre scuole non ci prendono a calci. Sono rimasta colpita dalla figura di don Bosco, il santo dei giovani, da oggi sarà anche il mio santo: mi darà la forza per cercare di costruire un futuro nel mio Paese. E poi – conclude sorridendo - per la prima volta insieme alle insegnanti e alle mie compagne ho fatto shopping!». Padre Douglas e i suoi ragazzi sperano di ritornare a Torino il prossimo anno per l’Ostensione della Sindone e il bicentenario della nascita di don Bosco; poi di ripetere l’esperienza ogni anno.

19 marzo 2014

Iraqi Catholic Students greeted by Pope Francis

By EWTN
Joan Lewis

It was a big Sunday for Pope Francis as he recited the noon Angelus with a huge crowd in a very warm, sun-splashed St. Peter’s Square, and later that afternoon presided at Mass at a Roman parish outside the capital city.
But it was an even bigger Sunday for a group of Iraqi students from Mar Qardakh Catholic school in Erbil, the capital of the region of Kurdistan. The group of 33 – students, teachers and administrators and their chaplain, Fr. Douglas – had arrived Rome Saturday evening.
The students attend the new Catholic school built by Bishop Bashar Warda of Erbil, one of three dreams he has realized or is realizing in his diocese since being conscrated a bishop in July 2010: a school, a hospital and a university. Bishop Warda was formerly the rector of the Chaldean seminary in Ankawa, a neighborhood of Erbil where the Mar Qardakh school is located.
I interviewed Bishop Warda in Erbil several days after his consecration and that is when he told of me his dreams.We also spoke about this during an appearance with Fr. Mitch Pacwa in EWTN studios in 2012. I have been keeping up with events and people in Erbil over the years and thus I knew of the visit by these students as part of a brief but intense European trip – Paris, Rome and Turin, Italy – to study schools that offer the IB (International. Baccalaureate) program with a view to eventually establishing the IB at Mar Qardakh.
I investigated the possibility of the group attending Pope Francis’ morning Mass during their brief time in Rome but those Masses are planned well in advance and there was no space available the days the group was in Rome. However, a priest close to the Holy Father suggested that I wrote a note to ask the Pope to mention the students during the Sunday Angelus when he greets groups. I did just that, making the note brief and even writing out the pronunciation of the school name.
I agreed to meet the group yesterday morning in St. Peter’s Square near the mobile post office. They came on time, armed with huge smiles, banners, and many flags, large and small. I explained that the Pope would speak in Italian and start with reflections on the day’s Mass readings. He would then pray the Angelus and the words in Italian would be flashed on the megascreens, after which he would deliver any special message he might have and then greet groups.
The Iraqis cheered loudly when the Pope appeared at his window, listened attentively when he spoke, prayed the Angelus and then we all paused to listen to the greetings.
We heard Francis’ many greetings to groups and organizations and parishes. He also called for prayers for the passengers and crew of the missing Malaysian airliner, and for their families and loved ones. And he addressed the members of the Pope John XXIII Community, founded by the Italian priest Oreste Benzi, and mentioned the Via Crucis organized for Friday evening in Rome for women who are victims of trafficking.
Towards the end, Pope Francis said; “I greet the many school groups present from Italy and other countries but I can’t name them all. However I would like to remember the Mar Qardakh Catholic School of Erbil in Kurdistan.”
When I heard the Pope say he could not mention all groups, I felt badly for the students until I heard Francis say, “however…….”
And this was their reaction: http://youtu.be/zKCD7sYr7Bg


See the videos by Joan Lewis about the Iraqi children in Rome by clicking here.

17 marzo 2014

La scuola cattolica di Mar Qardakh (Erbil) in Piazza San Pietro ricordata da Papa Francesco

By Vatican.va

ANGELUS
Piazza San Pietro
II Domenica di Quaresima, 16 marzo 2014



 
Cari fratelli e sorelle, buongiorno!

Oggi il Vangelo ci presenta l’evento della Trasfigurazione. E’ la seconda tappa del cammino quaresimale: la prima, le tentazioni nel deserto, domenica scorsa; la seconda: la Trasfigurazione. Gesù «prese con sé Pietro, Giacomo e Giovanni e li condusse in disparte, su un alto monte» (Mt 17,1). La montagna nella Bibbia rappresenta il luogo della vicinanza con Dio e dell’incontro intimo con Lui; il luogo della preghiera, dove stare alla presenza del Signore. Lassù sul monte, Gesù si mostra ai tre discepoli trasfigurato, luminoso, bellissimo; e poi appaiono Mosè ed Elia, che conversano con Lui. Il suo volto è così splendente e le sue vesti così candide, che Pietro ne rimane folgorato, tanto che vorrebbe rimanere lì, quasi fermare quel momento. Subito risuona dall’alto la voce del Padre che proclama Gesù suo Figlio prediletto, dicendo: «Ascoltatelo» (v. 5). Questa parola è importante! Il nostro Padre che ha detto a questi apostoli, e dice anche a noi: “Ascoltate Gesù, perché è il mio Figlio prediletto”. Teniamo, questa settimana, questa parola nella testa e nel cuore: “Ascoltate Gesù!”. E questo non lo dice il Papa, lo dice Dio Padre, a tutti: a me, a voi, a tutti, tutti! E’ come un aiuto per andare avanti nella strada della Quaresima. “Ascoltate Gesù!”. Non dimenticare.
È molto importante questo invito del Padre. Noi, discepoli di Gesù, siamo chiamati ad essere persone che ascoltano la sua voce e prendono sul serio le sue parole. Per ascoltare Gesù, bisogna essere vicino a Lui, seguirlo, come facevano le folle del Vangelo che lo rincorrevano per le strade della Palestina. Gesù non aveva una cattedra o un pulpito fissi, ma era un maestro itinerante, che proponeva i suoi insegnamenti, che erano gli insegnamenti che gli aveva dato il Padre, lungo le strade, percorrendo tragitti non sempre prevedibili e a volte poco agevoli. Seguire Gesù per ascoltarlo. Ma anche ascoltiamo Gesù nella sua Parola scritta, nel Vangelo. Vi faccio una domanda: voi leggete tutti i giorni un passo del Vangelo? Sì, no…sì, no… Metà e metà… Alcuni sì e alcuni no. Ma è importante! Voi leggete il Vangelo? E’ cosa buona; è una cosa buona avere un piccolo Vangelo, piccolo, e portarlo con noi, in tasca, nella borsa, e leggerne un piccolo passo in qualsiasi momento della giornata. In qualsiasi momento della giornata io prendo dalla tasca il Vangelo e leggo qualcosina, un piccolo passo. Lì è Gesù che ci parla, nel Vangelo! Pensate questo. Non è difficile, neppure necessario che siano i quattro: uno dei Vangeli, piccolino, con noi. Sempre il Vangelo con noi, perché è la Parola di Gesù per poterlo ascoltare.
Da questo episodio della Trasfigurazione vorrei cogliere due elementi significativi, che sintetizzo in due parole: salita e discesa. Noi abbiamo bisogno di andare in disparte, di salire sulla montagna in uno spazio di silenzio, per trovare noi stessi e percepire meglio la voce del Signore. Questo facciamo nella preghiera. Ma non possiamo rimanere lì! L’incontro con Dio nella preghiera ci spinge nuovamente a “scendere dalla montagna” e ritornare in basso, nella pianura, dove incontriamo tanti fratelli appesantiti da fatiche, malattie, ingiustizie, ignoranze, povertà materiale e spirituale. A questi nostri fratelli che sono in difficoltà, siamo chiamati a portare i frutti dell’esperienza che abbiamo fatto con Dio, condividendo la grazia ricevuta. E questo è curioso. Quando noi sentiamo la Parola di Gesù, ascoltiamo la Parola di Gesù e l’abbiamo nel cuore, quella Parola cresce. E sapete come cresce? Dandola all’altro! La Parola di Cristo in noi cresce quando noi la proclamiamo, quando noi la diamo agli altri! E questa è la vita cristiana. E’ una missione per tutta la Chiesa, per tutti i battezzati, per tutti noi: ascoltare Gesù e offrirlo agli altri. Non dimenticare: questa settimana, ascoltate Gesù! E pensate a questa cosa del Vangelo: lo farete? Farete questo? Poi domenica prossima mi direte se avete fatto questo: avere un piccolo Vangelo in tasca o nella borsa per leggere un piccolo passo nella giornata.
E adesso rivolgiamoci alla nostra Madre Maria, e affidiamoci alla sua guida per proseguire con fede e generosità questo itinerario della Quaresima, imparando un po’ di più a “salire” con la preghiera e ascoltare Gesù e a “scendere” con la carità fraterna, annunciando Gesù.

Dopo l'Angelus:

Fratelli e sorelle,
saluto tutti voi, cari fedeli di Roma e pellegrini!
Saludo a los peregrinos de Valencia, España; come pure i gruppi provenienti da Mannheim (Germania) e Skara (Svezia).
Saluto e ringrazio i gruppi bandistici e corali venuti da Piemonte, Liguria, Emilia e Toscana, con alcune Autorità civili.
Una parola va alla Comunità Papa Giovanni XXIII, fondata da Don Oreste Benzi, che venerdì prossimo, alla sera, guiderà per le strade del centro di Roma una speciale “Via Crucis” per le donne vittime della tratta. Sono bravi questi! 
Vi invito a ricordare nella preghiera i passeggeri e l’equipaggio dell’aereo della Malaysia e i loro familiari. Siamo vicini a loro in questo difficile momento.
Saluto i gruppi parrocchiali, in particolare i fedeli di Giave, Liedolo, San Prospero, Sorrento, Codogno e Nostra Signora di Czestochowa in Roma; e le Suore Francescane Minime del Sacro Cuore.
Saluto le numerose scuole di tante parti d’Italia e di altri Paesi - non posso nominarle tutte! -; ma ricordo la scuola cattolica “Mar Qardakh” di Erbil, nel Kurdistan. Ricordiamola insieme: è lontana, ma col nostro cuore ricordiamola; e quella della diocesi di London in Ontario – Canada.
Saluto i giovani della Società di San Vincenzo De Paoli, il Rotary Club di Massafra-Mottola, i ragazzi di Calcio e quelli di None, i bambini di Soliera e San Felice sul Panaro.
A tutti auguro una buona domenica e buon pranzo. Arrivederci!  

14 marzo 2014

La chiesa caldea ricorda i suoi martiri nell'anniversario della morte di Monsignor Faraj Paulus Raho


By Baghdadhope*

Una grande celebrazione si è tenuta l'11 marzo a Baghdad nella Chiesa della Congratulazione della Vergine Maria per commemorare la morte dell'Arcivescovo di Mosul, Monsignor Faraj Paulus Raho, a seguito del rapimento avvenuto il 29 febbraio del 2008, quella di Padre Ragheed Ghanni ucciso a sangue freddo nella stessa città nel giugno del 2007 e quella delle persone che morirono nel corso dei due eventi. La celebrazione ha anche ricordato il giubileo d'argento della chiesa in cui si è svolta la funzione officiata dal patriarca caldeo, Mar Louis Raphael I Sako assistito dal parroco della chiesa, Padre Mushtaq Zanbaqa  e dal suo segretario, Padre Sakvan Matti. Presenti erano anche Monsignor Shleimun Warduni, vescovo  ausiliare  del patriarca, Monsignor Jean Sleiman, vescovo latino di Baghdad, Monsignor George Panamthundhil, segretario della Nunziatura Apostolica, il Ministro dell'Ambiente, Sargon Lazar e l'ex Ministro per l'Emigrazione e gli Sfollati, la Signora Pascal Warda.
A proposito dei due religiosi uccisi Mar Sako ha detto che quello della loro morte è "un anniversario che nessuno dimenticherà" e che "essi ci danno forza, speranza e fiducia nell'immortalità e nella continuità".
"Il loro sangue" ha aggiunto il Patriarca "ci spinge con maggior forza verso i valori della fede cristiana e dell'appartenenza al nostro paese" ed è "nostro preciso impegno lavorare con gli altri per la pace e per migliorare la situazione in cui viviamo con fatica." "I nostri padri" ha concluso Mar Sako "hanno sofferto più di noi e più numerosi sono stati tra essi i martiri eppure sono rimasti saldi nella fede e nel non abbandonare la propria terra perchè noi cristiani abbiamo qui una vocazione e dobbiamo scoprirla e viverla con coraggio e fiducia".


13 marzo 2014

Irak mon amour

By KTO TV
Réalisation Véronique Bréchot.

)

En Irak, la majorité de la population est de confession musulmane. Mais des Irakiens d'autres religions, chrétiennes notamment, vivent sur le même territoire, et ce, depuis plus de 2000 ans. Ces populations, minoritaires, sont aujourd'hui menacées. Embarquée à bord du minibus de "Fraternité en Irak" - une association créée par de jeunes Français heurtés par les violences subies par ces communautés - Véronique Bréchot sillonne les routes du nord de l'Irak et part à la rencontre de ces populations persécutées, de Kirkouk à Qaraqosh.

Iraq: la comunità cristiana ha ricordato la morte di mons. Rahho

By Radiovaticana

Oggi la comunità cristiana irakena ha ricordato il sesto anniversario della morte di mons. Paulo Faraj Rahho, arcivescovo caldeo di Mosul. A Kirkuk in particolare sono state celebrate Messe in suffragio del presule e si è pregato per “il lungo elenco dei martiri cristiani irakeni”. Ai riti hanno partecipato anche “diversi amici musulmani”, che hanno voluto testimoniare la loro vicinanza “alla comunità cristiana”.
Mons. Rahho era stato rapito il 29 febbraio del 2008 al termine della Via Crucis celebrata nella chiesa del Santo Spirito. Il presule era molto malato, pochi anni prima aveva subito un infarto e da allora aveva bisogno di cure quotidiane. Le difficili trattative condotte nei 14 giorni di sequestro avevano lasciato poche speranze, per la totale assenza di contatti con l’ostaggio. Durante le fasi concitate del sequestro vennero uccisi anche l’autista e due guardie del corpo. “Un atto di disumana violenza”: così Benedetto XVI definì la morte dell'arcivescovo caldeo, esprimendo il proprio profondo dolore e la particolare vicinanza alla Chiesa caldea e all’intera comunità cristiana irakena.

11 marzo 2014

I vescovi cattolici siriani si riuniscono in territorio libanese

By Fides

Nella giornata di mercoledì 12 marzo l'Assemblea dei vescovi cattolici di Siria si riunisce in trasferta a Raboueh, in Libano, presso la sede del Patriarcato greco-melchita. Lo conferma all'Agenzia Fides l'arcivescovo armeno cattolico di Aleppo Boutros Marayati. La riunione episcopale, sotto la presidenza del Patriarca greco-melchita Gregorios III Laham, sarà dedicata in particolare alle iniziative messe in campo dalla Caritas per venire incontro alle tante tragedie e sofferenze che affliggono la popolazione siriana nel Paese devastato dal conflitto armato. Il vescovo caldeo di Aleppo Antoine Audo, presidente di Caritas Siria, fornirà un quadro degli interventi in atto e di quelli in programma. “All'Assemblea” spiega a Fides l'arcivescovo Marayati “sono convocati i vescovi di tutte le Chiese cattoliche di rito diverso radicate in Siria. Sulla carta dovremmo essere una ventina, ma non sappiamo ancora in quanti riusciranno a uscire dalla Siria per essere presenti a Raboueh”. La riunione si tiene a tre giorni dalla liberazione delle suore greco-ortodosse di Maalula che ha suscitato gioia in tutte le comunità cristiane mediorientali. “Adesso” sottolinea l'Arcivescovo Marayati “c'è da auspicare che i i canali utilizzati per la liberazione delle suore di Maalula funzionino anche per affrontare e risolvere i casi di vescovi, sacerdoti e religiosi rapiti in Siria durante il conflitto”. Nelle trattative per liberare le suore hanno giocato un ruolo preminente i servizi di sicurezza libanesi. Oltre ai vescovi Metropoliti di Aleppo Boulos al-Yazigi (greco-ortodosso) e Mar Gregorios Yohanna Ibrahim (siro-ortodosso), tra i sequestrati in Siria figurano ancora il gesuita Paolo Dall'Oglio, il sacerdote armeno cattolico Michel Kayyal e il sacerdote greco- ortodosso Maher Mahfouz.

Il peso dell’eredità e della responsabilità

12 marzo 2014

Lettera aperta del patriarca di Baghdad dei Caldei a un anno dal suo insediamento


Nel primo anniversario del suo insediamento come patriarca della Chiesa caldea, il patriarca Louis Raphaël I Sako ha inviato, con una lettera aperta pubblicata dal sito internet Baghdadhope, i suoi ringraziamenti a tutti coloro che in questa occasione gli hanno fatto gli auguri.
Dopo un anno di impegno, scrive Sako, il «peso dell’eredità e della responsabilità» che grava sulle sue spalle è sempre maggiore; un compito «per niente facile, come invece qualcuno immagina sia. L’Iraq — sottolinea il patriarca — è un Paese cui manca ancora la pace e la stabilità e nel quale la nostra gente ancora soffre, si impoverisce ed emigra».
In un tale contesto la Chiesa deve affrontare vari problemi: «il numero ridotto di sacerdoti e di religiosi e religiose, la mancanza di competenze, la debolezza del lavoro pastorale e la lentezza nell’aggiornamento e nel rinnovamento. Problemi che — spiega monsignor Sako — non possono essere risolti dal solo patriarca perché un patriarca non può “fare miracoli”, compito riservato a Dio con l’aiuto di tutti».
La lettera continua con un appello a tutto il clero caldeo sparso nel mondo perché «esamini se stesso in silenzio e in preghiera e perché ascolti la parola di Dio per diventare segno visibile della Sua presenza e della Sua misericordia. Il compito del clero è imitare l’umiltà di Cristo perché i fedeli sentano in misura maggiore il calore del nostro amore e del nostro servizio».
Inoltre, il patriarca Sako fa riferimento a Papa Francesco, che «domenica 3 marzo ha chiesto di pregare perché Dio mandi sacerdoti, religiosi e religiose liberi dalla vanità, dal potere e dal denaro! Per poter affrontare le sfide attuali con onestà e coraggio — continua Sako — ci vuole una spiritualità profonda, una mente illuminata e aperta, e la saggezza e l’entusiasmo necessari a lavorare in squadra per la nostra missione. Dobbiamo camminare uno di fianco all’altro, e non correre per superare l’altro!».
Infine, un ringraziamento particolare è stato rivolto dal patriarca ai suoi collaboratori, con i quali ha vissuto «momenti difficili ma anche esperienze gioiose». Certo, ha concluso Sako, l’energia a volte è venuta a mancare, ma nonostante ciò il patriarca ha espresso «la voglia di andare avanti nel servizio e compiere il programma con attenzione e speranza all’insegna dell’autenticità, dell’unità e del rinnovamento con l’aiuto dello Spirito Santo e delle preghiere, della pazienza e dell’incoraggiamento di tutti, necessari a superare ogni ostacolo e a fare di più.»

10 marzo 2014

Iraq: la Chiesa caldea in soccorso degli sfollati di Falluja e Ramadi


Una rappresentanza di alti responsabili e volontari della Chiesa caldea, guidata dal patriarca Louis Raphael Sako, si è recata nelle aree della capitale irachena dove hanno trovato rifugio gli sfollati delle città di Ramadi e Falluja, portando con sé aiuti e beni di prima necessità da distribuire tra la gente fuggita dalla proprie case da quando, lo scorso gennaio, le due città sono cadute sotto il controllo di milizie legate a al Qaida. L'iniziativa di solidarietà ha avuto luogo sabato scorso.

Il patriarca Sako, accompagnato da alcuni stretti collaboratori – compreso il suo vescovo ausiliare Sleiman Warduni – ha preso parte alla distribuzione di alimenti, coperte, medicinali e vettovaglie, esprimendo in questo modo solidarietà concreta ai rifugiati e auspicando che lo Stato torni presto a esercitare il proprio legittimo controllo su tutto il territorio nazionale, così da “proteggere i cittadini e prendersi cura di loro”. Il gesto di solidarietà – ha voluto aggiungere il patriarca Sako - “rispecchia veramente l'unità nazionale e lo spirito di cittadinanza che ci lega gli uni agli altri. Le nostre case e le nostre chiese sono aperte a tutti, ora che siamo nel tempo di Quaresima”. I destinatari dell'intervento di soccorso guidato dal patriarca Sako appartenevano tutti a gruppi familari musulmani.

Dall'inizio di gennaio 2014 gruppi armati anti-governativi – comprese le formazioni jihadiste dello Stato Islamico dell'Iraq e del Levante (Isil) – controllano Falluja e alcuni quartieri di Ramadi, città che si trovano soltanto a 60 e a 100 chilometri a ovest di Baghdad. Secondo dati diffusi dalla Mezzaluna Rossa, a metà gennaio già più di 13mila famiglie avevano abbandonato la sola città di Falluja.

6 marzo 2014

Lettera di Mar Louis Raphael I Sako nel primo anniversario del suo insediamento come patriarca della Chiesa Caldea

By Baghdadhope*

Nel primo anniversario del suo insediamento come patriarca della chiesa caldea, Mar Louis Raphael I Sako, ha inviato, con una lettera aperta ricevuta anche da Baghdadhope, i suoi ringraziamenti a tutti coloro che in questa occasione gli hanno fatto gli auguri.
Dopo un anno di impegno, scrive Mar Sako, il "peso dell'eredità e della responsabilità" che grava sulle sue spalle è sempre maggiore; un compito "per niente facile, come invece qualcuno immagina sia". L'Iraq, sottolinea il patriarca, è un paese cui manca ancora la "pace e la stabilità" e nel quale "la nostra gente ancora soffre, si impoverisce ed emigra". In un tale contesto la Chiesa deve affrontare vari problemi: "il numero ridotto di sacerdoti e di religiosi e religiose, la mancanza di competenze, la debolezza del lavoro pastorale e la lentezza nell'aggiornamento e nel rinnovamento". Problemi che, si sottolinea non possono essere risolti dal solo patriarca perchè un patriarca non può "fare miracoli", compito riservato a "Dio con l'aiuto di tutti".  La lettera continua poi con un appello a tutto il clero caldeo sparso nel mondo perchè "esamini se stesso in silenzio ed in preghiera e perché ascolti la parola di Dio per diventare segno visibile della della Sua presenza e della Sua misericordia".
Il compito del clero è "imitare l'umiltà di Cristo" perché "i fedeli sentano in misura maggiore il calore del nostro amore e del nostro servizio". 
Papa Francesco, continua il testo, "domenica 3 marzo ha chiesto di pregare perché Dio mandi sacerdoti, religiosi e religiose liberi dalla vanità, dal potere e dal denaro!"
"Per poter affrontare le sfide attuali con onestà e coraggio" continua Mar Sako, ci vuole "una spiritualità profonda, una mente illuminata ed aperta, e la saggezza e l'entusiasmo necessari a lavorare in squadra per la nostra missione. Dobbiamo camminare uno di fianco all'altro, e non correre per superare l'altro!"
Un ringraziamento particolare è stato poi rivolto dal patriarca ai suoi collaboratori con i quali ha vissuto "momenti difficili ma anche esperienze gioiose".
Certo, continua Mar Sako, la sua energia a volte è venuta a mancare, ma nonostante ciò egli ha la "voglia di andare avanti nel servizio e compiere il suo programma con attenzione e speranza all'insegna dell'autenticità, dell'unità e del rinnovamento con l'aiuto dello Spirito Santo e delle preghiere, della pazienza e dell'incoraggiamento di tutti, necessari a superare ogni ostacolo ed a fare di più"      

4 marzo 2014

Patriarca caldeo: Fermare l’esodo per preservare le origini e la storia dei cristiani d’Iraq

di Joseph Mahmoud

"Se abbandoniamo l'Iraq, saremo tagliati fuori per sempre dalle nostre origini e dalla nostra storia", perché il futuro della comunità "è legato al nostro impegno e all'impatto che esso avrà". "Il nostro futuro è qui, non certo nelle nazioni della diaspora". È un richiamo accorato, forte e definitivo quello lanciato da sua Beatitudine Mar Louis Raphael I Sako, Patriarca caldeo d'Iraq, durante un incontro con i fedeli alla parrocchia di San Giuseppe a Baghdad. Il simposio, al quale hanno partecipato diverse personalità della Chiesa caldea, si è tenuto lo scorso 26 febbraio e ha affrontato le "crisi" che attraversano la nazione e le "sfide" poste dall'emigrazione. L'esodo senza fine dei cristiani d'Iraq, la cui popolazione si è pressoché dimezzata dall'invasione statunitense nel 2003, è infatti uno dei temi chiave del Patriarca, una sfida attorno alla quale si gioca la sopravvivenza della comunità nel Paese e in tutto il Medio oriente. 
Sua Beatitudine spiega che i cristiani del Medio oriente differiscono dai concittadini musulmani, perché hanno dovuto preservare la fede "a fronte di enormi sacrifici", ed è "disdicevole" che i governi musulmani li trattino alla stregua di "cittadini di serie b" nella loro terra. Le Crociate e il Colonialismo, prosegue, hanno rafforzato questo (presunto) "legame con l'Occidente". Ai problemi legati alla sicurezza, alle persecuzioni e alle violenze, aggiunge ancora, di recente si è unito un altro fenomeno: mafia e criminalità che "incentivano la migrazione" offrendo agevolazioni, in base a un piano politico specifico. 
"Abbandonare il Paese - continua Sua Beatitudine - significa dare un taglio netto alla storia e alla civiltà della nazione, adattandosi a modelli occidentali in termini di linguaggio, costumi, morale, società, famiglia, cultura e istruzione". Per farla breve, chiosa, emigrare significa "strappare le radici ed è una forma particolare di morte". 
"Siamo nati in Iraq - avverte Mar Sako - e [...] siamo qui per rispondere a un piano divino, la responsabilità di annunciare il Vangelo di Gesù Cristo a quanti vivono accanto a noi". Se i cristiani abbandonano in massa il Paese, si chiede il Patriarca, "chi testimonierà il Cristo?", mentre le chiese verranno "trasformate in musei e pietre morte, se non completamente distrutte". L'emigrazione, rilancia, è un "tradimento" della patria e una "fuga dalle responsabilità". 
Mar Sako parla infine della "presunta felicità" di quanti emigrano, che in realtà nella maggior parte dei casi si rivela essere solo un "miraggio". "La miseria dell'alienazione e il problema occupazionale, il rischio di perdere tutto... Non pensate di trovare lavoro, denaro e prosperità tanto facilmente" continua il Patriarca caldeo. Al contrario, egli propone alcuni punti fermi dai quali partire per rilanciare la presenza cristiana in Iraq e in Medio oriente: rafforzamento dell'istruzione, investimenti e attività economiche, nuove abitazioni e posti di lavoro. Per far questo è necessaria maggiore coesione e unità di intenti fra i vari gruppi politici, creare una Lega caldea e difendere i diritti dei cristiani nelle situazioni di difficoltà. 
Il simposio, al quale hanno partecipato alcuni prelati fra i quali l'ausiliare di Baghdad Shlemon Warduni, si è concluso con l'invito del Patriarca a intonare l'inno nazionale e a rivolgere le lodi alla Vergine Maria, affidandosi "alla sua protezione".

3 marzo 2014

Leader politico denuncia: le terre dei cristiani emigrati depredate con la complicità di funzionari corrotti

By Fides

Il politico cristiano Imad Youkhana, esponente dell'Assyrian Democratic Movement (Zowaa) e membro del Parlamento iracheno, ha denunciato alcuni funzionari pubblici della provincia di Ninive dopo aver raccolto testimonianze documentate sul sistema corrotto con cui molte proprietà – terreni e case - appartenenti a cristiani cambiano proprietario in maniera illecita e occulta, senza alcun mandato da parte dei legittimi titolari. La frode, connessa a un giro di tangenti, avviene in combutta con alcuni addetti al registro delle proprietà immobiliari, ed è facilitata dal fatto che gran parte dei proprietari cristiani hanno lasciato il Paese da anni. Secondo le fonti ufficiali del partito Zowaa, il parlamentare Youkhana ha sollecitato un rapido intervento dei governi locali e federali volto a smantellare il sistema truffaldino, individuarne i responsabili e restituire le proprietà passate di mano illecitamente ai legittimi proprietari. Il politico ha anche invitato i cristiani iracheni emigrati a verificare lo status delle proprietà che hanno lasciato in Iraq e riaffermare il proprio pieno diritto su di esse, coinvolgendo in questa azione anche le ambasciate irachene all'estero.
Lo scorso settembre un attentato nei pressi dell'abitazione di Youchana aveva provocato più di 50 feriti. All'inizio del 2006, il 70enne Yaqo Youkhana, padre di Imad, era stato ucciso dalle truppe Usa che stavano disperdendo con le armi una manifestazione di protesta scoppiata a Kirkuk per l'aumento del prezzo del carburante.
Lo scorso novembre, la prima conferenza promossa dalla organizzazione “Amici di Bartala” per denunciare la manomissione degli equilibri demografici nella Piana di Ninive (e in altre aree dove sono storicamente concentrate comunità cristiane autoctone irachene) aveva auspicato anche l'introduzione di misure di controllo per impedire che il mercato immobiliare e la vendita o le acquisizioni illegali di terreni assumessero carattere intimidatorio nei confronti dei cristiani.