"La situazione sta peggiorando. Gridate con noi che i diritti umani sono calpestati da persone che parlano in nome di Dio ma che non sanno nulla di Lui che è Amore, mentre loro agiscono spinti dal rancore e dall'odio.
Gridate: Oh! Signore, abbi misericordia dell'Uomo."

Mons. Shleimun Warduni
Baghdad, 19 luglio 2014

8 settembre 2014

Chrétiens d’Irak candidats à l’exil : le Quai d’Orsay appelé à accélérer le processus


Dix mille chrétiens irakiens ont déposé une demande de visa au consulat général de France à Erbil, au Kurdistan irakien, depuis le début de l’offensive de l’EI. A ce jour, seuls 55 d’entre eux ont été admis sur le sol français.
L’Association d’entraide aux minorités d’Orient (AEMO) a appelé lundi le gouvernement, et notamment le ministère des Affaires étrangères, à «simplifier et accélérer les démarches» pour les chrétiens d’Irak candidats à l’exil en France pour fuir les jihadistes de l’Etat islamique (EI).
Dix mille chrétiens irakiens ont déposé une demande de visa au consulat général de France à Erbil (Kurdistan irakien) depuis le début de l’offensive de l’EI, mais à ce jour seuls 55 d’entre eux ont été admis sur le sol français, a affirmé le secrétaire général de l’AEMO, Elish Yako.
Le responsable de cette ONG laïque présente sur le terrain s’exprimait lors d’une conférence de presse au Sénat sur le sort des chrétiens d’Orient, organisée par les sénateurs Roger Karoutchi, Joëlle Garriaud-Maylam (UMP) et Bariza Khiari (PS), ainsi que par la Coordination Chrétiens d’Orient en danger (Chredo).
«Nous avons une trentaine de familles qui se sont proposées pour accueillir en France des Irakiens et qui les attendent impatiemment. Leurs logements sont prêts», a déclaré Elish Yako. «On demande au Quai d’Orsay d’accélérer les démarches pour que des visas soient octroyés», a ajouté ce responsable associatif franco-irakien, relayant «un cri d’alarme sur place» car «l’hiver arrive dans un mois».

«Il ne faut pas non plus oublier les autres minorités, comme les Yazidis»

La sénatrice des Français de l’étranger, Joëlle Garriaud-Maylam, a pour sa part souligné que si des chrétiens d’Irak «viennent en France, il faut pouvoir les accueillir dignement», en plaidant également pour le maintien de la présence chrétienne en Orient. «Dix mille réfugiés, on sait très bien qu’on ne pourra pas tous les accueillir», a-t-elle fait valoir, relevant que «le consulat général d’Erbil est débordé». «Il ne faut pas non plus oublier les autres minorités qui elles aussi souffrent, comme les Yazidis, isolés dans une région où ils ne peuvent pas avoir le soutien du Kurdistan», a ajouté la parlementaire.
Le sénateur des Hauts-de-Seine Roger Karoutchi a quant à lui réitéré sa demande de création d’un groupe d’études au Sénat «sur les chrétiens d’Orient en danger», notant que l’Assemblée nationale l’avait déjà fait. Enfin, la vice-présidente du Sénat Bariza Khiari a demandé, avec ses collègues, de dégager une part de la réserve parlementaire de l’institution sénatoriale pour fournir une aide humanitaire aux minorités d’Orient.