By ZENIT, Mardi 21 décembre 2010
Après l'attentat de la cathédrale de Notre Dame du Perpétuel Secours et l'assassinat continuel de chrétiens, il n'y aura pas de messe dans la nuit de Noël ni à Bagdad, ni à Mossoul, ni à Kirkouk, a rapporté Mgr Louis Sako, archevêque de Kirkouk des Chaldéens, dans un témoignage publié le 20 décembre par l'agence Asianews.
« Pour des questions de sécurité - a-t-il poursuivi - les églises n'auront ni guirlande ni décoration et les messes ne seront célébrées qu'en plein jour et dans la plus grande sobriété ».
L'archevêque irakien a évoqué « un état de tristesse et de deuil durable » qui règne parmi les chrétiens. « La préoccupation est grande pour l'avenir des jeunes qui, depuis maintenant deux mois, ne peuvent fréquenter l'université. Même état d'âme pour les nombreuses familles réfugiées au nord, contraintes à penser à l'avenir en se basant sur un rien concret ».
« De la part du gouvernement, on n'attend rien de rassurant sur le front de la défense des chrétiens : le leadership est trop occupé à la formation d'un nouveau gouvernement », a-t-il déploré.
Dans ce témoignage, Mgr Sako évoque la vie à Kirkouk, où la « sécurité est un peu meilleure que dans la capitale », même si des enlèvements et des menaces demeurent. « C'est pourquoi nous avons décidé, pour la première fois depuis le début de la guerre il y a 7 ans, de ne pas célébrer la messe durant la nuit. De ne pas faire de fête : il n'y aura pas de Père Noël pour les enfants, il n'y aura pas de cérémonies pour les vœux officiels avec les autorités ».
« Cela fait déjà 6 semaines que nous ne célébrons pas la messe par manque de sécurité. Nous ne célébrons qu'en fin de matinée et le samedi après-midi », s'est désolé Mgr Sako. « Pour le moment, nous avons arrêté aussi la catéchèse. Nous n'avons pas le droit de mettre en danger la vie des gens ».
Et s'il y a « des gardes devant toutes les paroisses », le problème demeure « quand on sort en file dans la rue ». « Les chrétiens sont une cible facile. Mais malgré tout, pour ce Noël, nous prierons pour la paix. Nous aiderons les familles pauvres de Kirkouk et de Soulaymania : jusqu'à maintenant, 106 familles sont arrivées ici de Bagdad et de Mossoul », a-t-il insisté.
Evoquant l'homélie qu'il prononcera le jour de Noël, l'évêque irakien a affirmé : « j'insisterai sur les problèmes, les affrontement et les peurs sur la terre des hommes, où malgré tout Noël apporte un message d'espérance ». « Pour nous Irakiens, l'espérance et la joie de Noël sont liés à la douleur et au martyre », a ajouté l'archevêque de Kirkouk des Chaldéens.
Après l'attentat de la cathédrale de Notre Dame du Perpétuel Secours et l'assassinat continuel de chrétiens, il n'y aura pas de messe dans la nuit de Noël ni à Bagdad, ni à Mossoul, ni à Kirkouk, a rapporté Mgr Louis Sako, archevêque de Kirkouk des Chaldéens, dans un témoignage publié le 20 décembre par l'agence Asianews.
« Pour des questions de sécurité - a-t-il poursuivi - les églises n'auront ni guirlande ni décoration et les messes ne seront célébrées qu'en plein jour et dans la plus grande sobriété ».
L'archevêque irakien a évoqué « un état de tristesse et de deuil durable » qui règne parmi les chrétiens. « La préoccupation est grande pour l'avenir des jeunes qui, depuis maintenant deux mois, ne peuvent fréquenter l'université. Même état d'âme pour les nombreuses familles réfugiées au nord, contraintes à penser à l'avenir en se basant sur un rien concret ».
« De la part du gouvernement, on n'attend rien de rassurant sur le front de la défense des chrétiens : le leadership est trop occupé à la formation d'un nouveau gouvernement », a-t-il déploré.
Dans ce témoignage, Mgr Sako évoque la vie à Kirkouk, où la « sécurité est un peu meilleure que dans la capitale », même si des enlèvements et des menaces demeurent. « C'est pourquoi nous avons décidé, pour la première fois depuis le début de la guerre il y a 7 ans, de ne pas célébrer la messe durant la nuit. De ne pas faire de fête : il n'y aura pas de Père Noël pour les enfants, il n'y aura pas de cérémonies pour les vœux officiels avec les autorités ».
« Cela fait déjà 6 semaines que nous ne célébrons pas la messe par manque de sécurité. Nous ne célébrons qu'en fin de matinée et le samedi après-midi », s'est désolé Mgr Sako. « Pour le moment, nous avons arrêté aussi la catéchèse. Nous n'avons pas le droit de mettre en danger la vie des gens ».
Et s'il y a « des gardes devant toutes les paroisses », le problème demeure « quand on sort en file dans la rue ». « Les chrétiens sont une cible facile. Mais malgré tout, pour ce Noël, nous prierons pour la paix. Nous aiderons les familles pauvres de Kirkouk et de Soulaymania : jusqu'à maintenant, 106 familles sont arrivées ici de Bagdad et de Mossoul », a-t-il insisté.
Evoquant l'homélie qu'il prononcera le jour de Noël, l'évêque irakien a affirmé : « j'insisterai sur les problèmes, les affrontement et les peurs sur la terre des hommes, où malgré tout Noël apporte un message d'espérance ». « Pour nous Irakiens, l'espérance et la joie de Noël sont liés à la douleur et au martyre », a ajouté l'archevêque de Kirkouk des Chaldéens.
« Nous chrétiens, si nous voulons être chrétiens et si nous accueillons Noël et son message, nous devons être de véritables artisans de paix et de réconciliation parmi nos frères et sœurs irakiens », a-t-il conclu.