By MIR- France
par Maria Biedrawa
Avec Pierre Kneubuhler, nous avons pu participer à la messe que l’Eglise chaldéenne de Saint -Thomas à Sarcelles. C’était la célébration en mémoire des 58 victimes des attentats le 1e novembre à la cathédrale de Bagdad.
Voici un extrait de l’homélie du Père Anar Sabri:
«Comme l’a dit le pape Benoît XVI:
«Cette violence absurde a touché des personnes sans défense, réunies dans la maison de Dieu, qui est maison d'amour et de réconciliation». La situation des chrétiens dans l’ensemble des pays du Moyen-Orient, et particulièrement en Irak, se dégrade de jour en jour. En effet, depuis des années, les menaces, les enlèvements, les agressions, les tortures et les meurtres sont le lot quotidien des chrétiens. Ils sont l’objet d’une campagne de nettoyage ethnique et religieux, motivée par la volonté de les marginaliser dans leur propre pays. Aujourd’hui, les chrétiens et leurs institutions sont même devenus des «cibles légitimes». Tiraillés entre la tentation de l’exil, pour échapper aux violences et à la mort, et l’amour de leur pays, auquel ils sont profondément attachés, les chrétiens attendent impatiemment le soutien de la communauté internationale. Ce bien-aimé pays, berceau des civilisations mésopotamiennes, le pays d’Abraham, père des croyants, le pays de la révélation biblique, le champ où saint Thomas apôtre a semé la Bonne Nouvelle de Jésus, le pays où l’Eglise chaldéenne est née aujourd’hui ce bien-aimé pays souffre de peines indicibles. »« Les chrétiens d’Irak perdent patience mais ils ne perdent pas la foi etl’espérance ». Tel est le message desévêques d’Irak».
La célébration avait lieu en grandepartie dans la langue liturgique de cetteEglise très ancienne qu’est l’araméen, lalangue de Jésus. Vu la longuepersécution de cette Eglise, il étaitimpressionnant de relier par le biais dela langue et des anciens chants liturgiques orientaux les témoins de tous les siècles en remontant jusqu’à Jésus.
Mais la communauté avait aussi trouvéson expression contemporaine. A la fin,devant l’Eglise, des jeunes lançaient 58ballons rouges et 58 ballons blancs versle ciel pluvieux, en signe du martyre etde la résurrection.
par Maria Biedrawa
Avec Pierre Kneubuhler, nous avons pu participer à la messe que l’Eglise chaldéenne de Saint -Thomas à Sarcelles. C’était la célébration en mémoire des 58 victimes des attentats le 1e novembre à la cathédrale de Bagdad.
Voici un extrait de l’homélie du Père Anar Sabri:
«Comme l’a dit le pape Benoît XVI:
«Cette violence absurde a touché des personnes sans défense, réunies dans la maison de Dieu, qui est maison d'amour et de réconciliation». La situation des chrétiens dans l’ensemble des pays du Moyen-Orient, et particulièrement en Irak, se dégrade de jour en jour. En effet, depuis des années, les menaces, les enlèvements, les agressions, les tortures et les meurtres sont le lot quotidien des chrétiens. Ils sont l’objet d’une campagne de nettoyage ethnique et religieux, motivée par la volonté de les marginaliser dans leur propre pays. Aujourd’hui, les chrétiens et leurs institutions sont même devenus des «cibles légitimes». Tiraillés entre la tentation de l’exil, pour échapper aux violences et à la mort, et l’amour de leur pays, auquel ils sont profondément attachés, les chrétiens attendent impatiemment le soutien de la communauté internationale. Ce bien-aimé pays, berceau des civilisations mésopotamiennes, le pays d’Abraham, père des croyants, le pays de la révélation biblique, le champ où saint Thomas apôtre a semé la Bonne Nouvelle de Jésus, le pays où l’Eglise chaldéenne est née aujourd’hui ce bien-aimé pays souffre de peines indicibles. »« Les chrétiens d’Irak perdent patience mais ils ne perdent pas la foi etl’espérance ». Tel est le message desévêques d’Irak».
La célébration avait lieu en grandepartie dans la langue liturgique de cetteEglise très ancienne qu’est l’araméen, lalangue de Jésus. Vu la longuepersécution de cette Eglise, il étaitimpressionnant de relier par le biais dela langue et des anciens chants liturgiques orientaux les témoins de tous les siècles en remontant jusqu’à Jésus.
Mais la communauté avait aussi trouvéson expression contemporaine. A la fin,devant l’Eglise, des jeunes lançaient 58ballons rouges et 58 ballons blancs versle ciel pluvieux, en signe du martyre etde la résurrection.