By Secours catholique
«J’appelle les gouvernements des pays donateurs à reconnaître l’importance des besoins des réfugiés irakiens», a déclaré le chef du HCR, António Guterres, le 26 janvier, exhortant la communauté internationale à donner 204,5 millions d’euros pour aider cette population en difficulté. «La situation se dégrade de jour en jour», a-t-il averti. Beaucoup de réfugiés irakiens rencontrent des problèmes pour trouver du travail et tombent dans la pauvreté. «L’une des conséquences de cette paupérisation est le nombre croissant d’enfants réfugiés irakiens ayant quitté l’école pour trouver du travail occasionnel et aider à nourrir les familles», précise le HCR.
Au Liban, ils sont nombreux à attendre le visa qui leur permettra de rejoindre un pays d’accueil définitif. Cette attente peut parfois durer plusieurs années, avec le risque d’aboutir à un refus. En attendant, les réfugiés irakiens ont du mal à subvenir à leurs besoins. Avec le soutien du Secours Catholique, le Centre des migrants de Caritas Liban leur apporte une assistance matérielle et juridique. En outre, la Congrégation des sœurs du Bon Pasteur accueille ces réfugiés irakiens dans son service social, situé dans la banlieue de Beyrouth. Ils y reçoivent un suivi psychologique et médical, l’aide d’une assistante sociale ainsi que des formations à la santé et à l’hygiène. Ce centre accueille chaque jour 40 à 50 réfugiés irakiens. En Syrie, à Alep, la Caritas nationale apporte également une assistance aux réfugiés irakiens. 700 familles reçoivent son aide, toujours avec le soutien du Secours Catholique.
En raison de l’insécurité régnant en Irak, le HCR exhorte les gouvernements européens à cesser de renvoyer dans leur pays les Irakiens.
Après l’invasion américaine de l’Irak en 2003, près de 2 millions d’Irakiens ont quitté leur pays pour s’installer dans les États voisins. Parmi eux, de nombreux chrétiens. Avant 2003, l’Irak comptait près d’un million de chrétiens contre moins de 500 000 aujourd’hui.
«J’appelle les gouvernements des pays donateurs à reconnaître l’importance des besoins des réfugiés irakiens», a déclaré le chef du HCR, António Guterres, le 26 janvier, exhortant la communauté internationale à donner 204,5 millions d’euros pour aider cette population en difficulté. «La situation se dégrade de jour en jour», a-t-il averti. Beaucoup de réfugiés irakiens rencontrent des problèmes pour trouver du travail et tombent dans la pauvreté. «L’une des conséquences de cette paupérisation est le nombre croissant d’enfants réfugiés irakiens ayant quitté l’école pour trouver du travail occasionnel et aider à nourrir les familles», précise le HCR.
Au Liban, ils sont nombreux à attendre le visa qui leur permettra de rejoindre un pays d’accueil définitif. Cette attente peut parfois durer plusieurs années, avec le risque d’aboutir à un refus. En attendant, les réfugiés irakiens ont du mal à subvenir à leurs besoins. Avec le soutien du Secours Catholique, le Centre des migrants de Caritas Liban leur apporte une assistance matérielle et juridique. En outre, la Congrégation des sœurs du Bon Pasteur accueille ces réfugiés irakiens dans son service social, situé dans la banlieue de Beyrouth. Ils y reçoivent un suivi psychologique et médical, l’aide d’une assistante sociale ainsi que des formations à la santé et à l’hygiène. Ce centre accueille chaque jour 40 à 50 réfugiés irakiens. En Syrie, à Alep, la Caritas nationale apporte également une assistance aux réfugiés irakiens. 700 familles reçoivent son aide, toujours avec le soutien du Secours Catholique.
En raison de l’insécurité régnant en Irak, le HCR exhorte les gouvernements européens à cesser de renvoyer dans leur pays les Irakiens.
Après l’invasion américaine de l’Irak en 2003, près de 2 millions d’Irakiens ont quitté leur pays pour s’installer dans les États voisins. Parmi eux, de nombreux chrétiens. Avant 2003, l’Irak comptait près d’un million de chrétiens contre moins de 500 000 aujourd’hui.