Dans une lettre adressée au Premier ministre du Canada, M. Stephen Harper, la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) sollicite une attention accrue de la part du gouvernement du Canada envers les chrétiens d’Irak qui désirent fuir leur pays en raison des menaces et des attaques dont ils sont victimes.
Mgr V. James Weisgerber, archevêque de Winnipeg, au Manitoba, et président de la CECC souligne que «depuis les événements du 11 septembre 2001, il semble que l’on ait mis davantage l’emphase sur le resserrement des mesures de sécurité et que le Canada ne montre plus la même bienveillance envers les demandeurs d’asile ».
Depuis deux ans, est-il mentionné dans la lettre de la CECC, les populations chrétiennes vivant en Irak font face à une spirale de violence qui ne cesse de s’aggraver. C’est ce qui explique que de nombreux chrétiens ont quitté l’Irak pour se réfugier en Jordanie, en Syrie et au Liban, dans l’attente d’un visa pour l’Occident et le Nord-Kurdistan.
Les évêques catholiques du Canada invitent donc au Premier ministre Harper à «intervenir afin qu’une attention particulière soit accordée aux chrétiens d’Irak qui font une demande auprès des consulats canadiens». Quoique le Ministre de la citoyenneté et de l’immigration ait annoncé récemment que des mesures seront mises en place afin d’accélérer le parrainage de familles de réfugiés iraquiens, les évêques expriment le souhait que le gouvernement du Canada augmente le nombre maximum de réfugiées iraquiens admis dans notre pays, «de la même façon qu’il l’a fait lors de la crise au Kosovo ou durant la guerre au Sierra Leone».
Enfin, le président de la CECC précise que de nombreux diocèses catholiques ont des ententes de parrainage avec le gouvernement fédéral et sont disposés à aider des réfugiés iraquiens. Il appartient au gouvernement de faire en sorte que ces ressources puissent être mises à profit.
Mgr V. James Weisgerber, archevêque de Winnipeg, au Manitoba, et président de la CECC souligne que «depuis les événements du 11 septembre 2001, il semble que l’on ait mis davantage l’emphase sur le resserrement des mesures de sécurité et que le Canada ne montre plus la même bienveillance envers les demandeurs d’asile ».
Depuis deux ans, est-il mentionné dans la lettre de la CECC, les populations chrétiennes vivant en Irak font face à une spirale de violence qui ne cesse de s’aggraver. C’est ce qui explique que de nombreux chrétiens ont quitté l’Irak pour se réfugier en Jordanie, en Syrie et au Liban, dans l’attente d’un visa pour l’Occident et le Nord-Kurdistan.
Les évêques catholiques du Canada invitent donc au Premier ministre Harper à «intervenir afin qu’une attention particulière soit accordée aux chrétiens d’Irak qui font une demande auprès des consulats canadiens». Quoique le Ministre de la citoyenneté et de l’immigration ait annoncé récemment que des mesures seront mises en place afin d’accélérer le parrainage de familles de réfugiés iraquiens, les évêques expriment le souhait que le gouvernement du Canada augmente le nombre maximum de réfugiées iraquiens admis dans notre pays, «de la même façon qu’il l’a fait lors de la crise au Kosovo ou durant la guerre au Sierra Leone».
Enfin, le président de la CECC précise que de nombreux diocèses catholiques ont des ententes de parrainage avec le gouvernement fédéral et sont disposés à aider des réfugiés iraquiens. Il appartient au gouvernement de faire en sorte que ces ressources puissent être mises à profit.