By Radio Vatican
La communauté chaldéenne s’est donné rendez-vous ce lundi au Vatican. Benoît XVI a convoqué le Synode des évêques de l’Église chaldéenne à partir ce 28 janvier avec pour objectif l’élection de leur nouveau patriarche. Présidé par le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, le synode de cette Église principalement irakienne ne se tient pas à Bagdad pour des raisons de sécurité. Olivier Bonnel:
Ils viennent de Bagdad, Kirkouk ou Mossoul, mais aussi de la diaspora d’Amérique du Nord ou d’Europe, et représentent la diversité de cette communauté irakienne. Les 17 évêques venus à Rome vont devoir élire un nouveau patriarche de Babylone, après la démission du Patriarche Emmanuel III Delly au mois de décembre, pour raisons d’âge. Comme les autres communautés du pays, les chaldéens ont payé cher la guerre américaine lancée il y a bientôt dix ans et le chaos sécuritaire qui s’en est suivi. Cette Église comptait quelque 550 000 fidèles dans le pays avant l’invasion de 2003, 150 000 dans la diaspora. Aujourd’hui, après un exode massif, les proportions sont presque inversées.
Cette Église chaldéenne, que la tradition fait remonter à la prédication de l’apôtre Thomas, est à un tournant de son histoire. Dans un Moyen-Orient où les chrétiens s’inquiètent de l'avenir, les défis sont nombreux: comment prendre leur part dans une société irakienne toujours marquée par la violence ? Faut-il fuir ou rester ?
Un patriarche qui doit rassurer
« Nous avons besoin d’un chef qui nous aide à voir l’avenir, et qui rapproche les gens entre eux », estimait il y a quelques jours l’évêque de Kirkouk, Mgr Louis Sako. Un patriarche qui rassure une communauté fragilisée.
L’Église chaldéenne est la branche catholique de l’Église d’Orient qui avait refusé le Concile d’Ephèse en 431. Le patriarche Jean Simon Soulaka, élu en 1551, fut reconnu par Rome comme patriarche des Chaldéens. Mais l’union ne fut définitive qu’en 1830, lorsque Pie VIII confirma dans sa fonction le patriarche Jean Hormizd II avec le titre de patriarche de Babylone des Chaldéens.
La communauté chaldéenne s’est donné rendez-vous ce lundi au Vatican. Benoît XVI a convoqué le Synode des évêques de l’Église chaldéenne à partir ce 28 janvier avec pour objectif l’élection de leur nouveau patriarche. Présidé par le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, le synode de cette Église principalement irakienne ne se tient pas à Bagdad pour des raisons de sécurité. Olivier Bonnel:
Ils viennent de Bagdad, Kirkouk ou Mossoul, mais aussi de la diaspora d’Amérique du Nord ou d’Europe, et représentent la diversité de cette communauté irakienne. Les 17 évêques venus à Rome vont devoir élire un nouveau patriarche de Babylone, après la démission du Patriarche Emmanuel III Delly au mois de décembre, pour raisons d’âge. Comme les autres communautés du pays, les chaldéens ont payé cher la guerre américaine lancée il y a bientôt dix ans et le chaos sécuritaire qui s’en est suivi. Cette Église comptait quelque 550 000 fidèles dans le pays avant l’invasion de 2003, 150 000 dans la diaspora. Aujourd’hui, après un exode massif, les proportions sont presque inversées.
Cette Église chaldéenne, que la tradition fait remonter à la prédication de l’apôtre Thomas, est à un tournant de son histoire. Dans un Moyen-Orient où les chrétiens s’inquiètent de l'avenir, les défis sont nombreux: comment prendre leur part dans une société irakienne toujours marquée par la violence ? Faut-il fuir ou rester ?
Un patriarche qui doit rassurer
« Nous avons besoin d’un chef qui nous aide à voir l’avenir, et qui rapproche les gens entre eux », estimait il y a quelques jours l’évêque de Kirkouk, Mgr Louis Sako. Un patriarche qui rassure une communauté fragilisée.
L’Église chaldéenne est la branche catholique de l’Église d’Orient qui avait refusé le Concile d’Ephèse en 431. Le patriarche Jean Simon Soulaka, élu en 1551, fut reconnu par Rome comme patriarche des Chaldéens. Mais l’union ne fut définitive qu’en 1830, lorsque Pie VIII confirma dans sa fonction le patriarche Jean Hormizd II avec le titre de patriarche de Babylone des Chaldéens.