Avec chagrin, douleur et préoccupation, nous célébrons le deuxième anniversaire de la tragédie qui a frappé la population de Mossoul : l'occupation de la ville par les djihadistes de l'Etat islamique (Daesh), survenue le 10 juin 2014, a été suivie du déplacement de sa population et en particulier des chrétiens, puis par le déplacement des habitants des villes de la plaine de Ninive deux mois plus tard. Nous nous souvenons aussi de tout ce qui a été fait pour éradiquer leur culture, leur histoire et leur mémoire.
Devant ce fait cruel et effrayant, nous croyons toujours que la solution doit venir de l'«intérieur», c’est-à-dire des Irakiens eux-mêmes, s'ils laissent de côté leurs différends et changent leur manière de penser et d’agir pour trouver une véritable volonté politique de réconciliation, s'ils adoptent une vision claire, un plan de réforme systématique pour résoudre les problèmes.
Cette guerre n’est pas une guerre entre musulmans et chrétiens mais recouvre des luttes au nom de la religion pour le pouvoir et l'argent. Nombreux sont les liens entre les chrétiens, les musulmans et les fidèles des autres religions : celles-ci sont historiques, et les différences sont naturelles car "Dieu nous a créés différents". C’est pourquoi, je fais appel à tous - durant ce mois de jeûne du Ramadan pour les musulmans, et cette année de la miséricorde pour les chrétiens - pour ne pas se laisser aller à la sédition sectaire, ne pas s’entre-déchirer ni se laisser saisir par la peur. J'appelle chacun à garder la foi, la patience et l'espoir, à unifier les rangs et coopérer pour libérer les villes, réaliser la paix, la sécurité et l'égalité pour tous.
Aux chrétiens qui sont affectés d’une façon particulière, je souhaite adresser un message : je les invite à être solidaires avec leur peuple, à s’accrocher à leur terre et à continuer leur histoire glorieuse et leur mission avec courage, en promouvant la coopération et la coexistence harmonieuse avec leurs concitoyens.
Devant ce fait cruel et effrayant, nous croyons toujours que la solution doit venir de l'«intérieur», c’est-à-dire des Irakiens eux-mêmes, s'ils laissent de côté leurs différends et changent leur manière de penser et d’agir pour trouver une véritable volonté politique de réconciliation, s'ils adoptent une vision claire, un plan de réforme systématique pour résoudre les problèmes.
Cette guerre n’est pas une guerre entre musulmans et chrétiens mais recouvre des luttes au nom de la religion pour le pouvoir et l'argent. Nombreux sont les liens entre les chrétiens, les musulmans et les fidèles des autres religions : celles-ci sont historiques, et les différences sont naturelles car "Dieu nous a créés différents". C’est pourquoi, je fais appel à tous - durant ce mois de jeûne du Ramadan pour les musulmans, et cette année de la miséricorde pour les chrétiens - pour ne pas se laisser aller à la sédition sectaire, ne pas s’entre-déchirer ni se laisser saisir par la peur. J'appelle chacun à garder la foi, la patience et l'espoir, à unifier les rangs et coopérer pour libérer les villes, réaliser la paix, la sécurité et l'égalité pour tous.
Aux chrétiens qui sont affectés d’une façon particulière, je souhaite adresser un message : je les invite à être solidaires avec leur peuple, à s’accrocher à leur terre et à continuer leur histoire glorieuse et leur mission avec courage, en promouvant la coopération et la coexistence harmonieuse avec leurs concitoyens.