"La situazione sta peggiorando. Gridate con noi che i diritti umani sono calpestati da persone che parlano in nome di Dio ma che non sanno nulla di Lui che è Amore, mentre loro agiscono spinti dal rancore e dall'odio.
Gridate: Oh! Signore, abbi misericordia dell'Uomo."

Mons. Shleimun Warduni
Baghdad, 19 luglio 2014

31 gennaio 2011

Nuovo rappresentante dei non musulmani presso il governo iracheno

By Baghdadhope*
Fonte della notizia: Ankawa.com


E'
Ra'ad Emmanuel Toma Shamaa' il nuovo direttore dell'ufficio governativo iracheno per i non musulmani secondo quanto dichiarato da un portavoce del governo lo scorso 26 gennaio e riportato ieri da Ankawa.com.
Shamaa' sostituisce nella carica il Dr. Abdullah al Naufali, dimessosi lo scorso novembre a causa delle precarie condizioni di salute.

Shamaa' è stato uno dei candidati cristiani che nelle elezioni parlamentari del 7 marzo 2010 ha corso nella lista
"Assyrian Chaldean Syriac People’s Council", apertamente sostenuta dal Kurdistan Democratic Party e dal suo leader Massoud Barzani.

27 gennaio 2011

Le Conseil de l’Europe soutient les chrétiens d’Orient persécutés

By Zenit, 27/1/2011

L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a adopté ce 27 janvier une
recommandation sur les « violences à l'encontre des chrétiens au Proche et Moyen-Orient », s'engageant fermement à les défendre.
Nous reprenons ci-dessous le communiqué du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) qui se réjouit de l'engagement de l'Europe à «défendre les chrétiens au Moyen-Orient et dans les autres régions où ils sont persécutés».
L'ECLJ se réjouit de l'adoption par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe d'une recommandation sur les « Violences à l'encontre des Chrétiens au Proche et Moyen-Orient ». Cette recommandation et son exposé des motifs (Doc. 12493) ont été préparés par M. Luca Volontè et adoptés par 125 voix contre 9 et 13 abstentions. L'ECLJ se réjouit de voir que l'Assemblée parlementaire a repris à son compte les suggestions qu'il avait formulées lors de l'audition qu'il a organisée le 25 janvier.
Cette recommandation exprime le ferme engagement de l'Europe à défendre les Chrétiens au Moyen-Orient et dans les autres régions où ils sont persécutés. L'Assemblée parlementaire non seulement condamne les tragiques attentats terroristes qui ont eu lieu récemment à Bagdad et à Alexandrie mais aussi aborde la question des « stéréotypes et préjugés antichrétiens et la christianophobie en général », c'est-à-dire l'intolérance croissante à l'égard des Chrétiens dans le monde. Pendant les débats, l'Assemblée a vigoureusement dénoncé l'épuration religieuse des Chrétiens de leur région natale. Le statut de dhimmi qui, conformément à la charia, relègue les Chrétiens au rang de citoyens de seconde classe a aussi été condamné sans ambigüité.
Plus largement, certains membres de l'Assemblée ont souligné que nier la place du christianisme dans la culture européenne constitue aussi une sorte de violence contre les Chrétiens. « Le communisme a persécuté les religions et continue de le faire en Corée du Nord, comme l'islamisme le fait aujourd'hui, mais l'idéologie laïciste peut aussi, à un autre niveau, créer un climat de discriminations contre les religions, et en particulier contre la religion majoritaire en Europe. Les Européens devraient être cohérents à cet égard » souligne Grégor Puppinck, Directeur de l'ECLJ.
L'aspect le plus remarquable de cette recommandation est de ne pas se limiter à de simples proclamations, mais de contenir une liste d'actions politiques claires et précises qui doivent être entreprises par le Conseil de l'Europe et ses Etats membres, parmi lesquelles :

- porter une attention accrue au sujet de la liberté de religion ou de croyance et à la situation des communautés religieuses, y compris chrétiennes, dans sa coopération avec des pays tiers ainsi que dans les rapports sur les droits de l'homme ;


- élaborer une politique globale d'asile basé sur des motifs religieux, qui reconnaîtrait en particulier la situation spécifique des convertis ;

- promouvoir des politiques pour aider à réinstaller les réfugiés chrétiens dans leur pays d'origine et soutenir les communautés offrant localement un refuge aux minorités chrétiennes du Proche-Orient.

- mettre en place une capacité permanente pour suivre la situation des restrictions gouvernementales et sociétales à la liberté de religion et aux droits connexes dans les Etats membres du Conseil de l'Europe et les Etats du Proche et du Moyen- Orient, et de rendre compte régulièrement à l'Assemblée;

De façon suffisamment inhabituelle pour être signalée, l'Assemblée a aussi demandé instamment à tous les Etats du Proche et du Moyen-Orient de condamner sans ambiguïté non seulement les attentats meurtriers contre des personnes innocentes mais aussi le recours à la violence en général et tout type de discrimination et d'intolérance fondée sur la religion et les croyances ainsi que de promouvoir une éducation positive sur les religions, notamment à l'égard des minorités chrétiennes.

Ce débat a eu lieu deux jours après une audition organisée en marge de la session de l'Assemblée parlementaire sur le thème « Persécution des Chrétiens d'Orient, quelle réponse de l'Europe ? » Cette audition, organisée par l'ECLJ avec le Rapporteur Luca Volontè (PPE), a rassemblé plus de 220 personnes autour en particulier de Mgr Antoine Audo, Evêque Chaldéen d'Alep, de l'Archimandrite Emanuel Youkhanna, de l'Eglise Assyrienne Orientale, de Marc Fromager, Directeur de l'AED-France, de Michel Varton Directeur de Open Doors, et du Professeur Massimo Introvigne, représentant de l'OSCE sur l'intolérance et la discrimination contre les Chrétiens. Les intervenants ont appelé le Conseil de l'Europe et ses Etats membres à s'engager à défendre les Chrétiens d'Orient. A cette occasion, l'ECLJ a rendu public son rapport « La persécution des Chrétiens d'Orient, quelle réponse de l'Europe ? »,disponible en anglais en version PFD, qui examine la situation des Chrétiens au Moyen-Orient et propose des mesures concrètes pour les aider. L'ECLJ se réjouit de voir que l'Assemblée parlementaire a entièrement repris à son compte les suggestions qu'il avait formulées lors de cette audition.

Cette recommandation suit l'adoption d'une résolution par le Parlement européen le 20 janvier dernier et sera suivie par une discussion au Conseil européen (Bruxelles) lundi prochain 31 janvier, à l'initiative des gouvernements de l'Italie, de la Hongrie et de la Pologne.
L'ECLJ suivra de près la mise en œuvre de cette recommandation et la soutiendra.

« Si le christianisme est supprimé du Moyen-Orient, non seulement ces sociétés souffriront du manque de diversité et de charité, mais l'intolérance à l'égard des religions minoritaires va empirer. Nous nous réjouissons que le Conseil de l'Europe vienne à la défense des Chrétiens autochtones là où ils sont victimes de discriminations ou de persécutions. Nous devons refuser la stratégie de tensions interreligieuses des extrémistes » rappelle Grégor Puppinck.
Malheureusement, quelques membres turcs et azéris de l'Assemblée parlementaire ainsi que le socialiste suisse Andreas Gross ont voté contre la résolution. (Résultat du vote)

Documents relatifs
* Recommandation « Violences à l'encontre des Chrétiens au Proche et Moyen-Orient » Doc. 12493 -version provisoire du 25 janvier 2011. - Texte adopté

* Résolution du Parlement européen du 20 janvier 2011 sur la situation des chrétiens dans le contexte de la liberté de religion

* Rapport de l'ECLJ « La persécution des Chrétiens d'Orient, quelle réponse de l'Europe ? »,

L'ECLJ est une organisation non gouvernementale spécialisée dans la défense juridique des droits de l'homme et en particulier de la liberté religieuse. L'ECLJ est intervenu dans de nombreuses affaires devant la Cour européenne des droits de l'homme, ainsi qu'auprès d'autres mécanismes conventionnels de protection des droits de l'homme. L'ECLJ est accrédité auprès des Nations-Unies (ECOSOC) et du Parlement européen.

Council of Europe Calls for Defense of Christians

By Zenit, January 27, 2011

The Parliamentary Assembly of the Council of Europe today adopted a Recommendation in 17 points on "Violence against Christians in the Middle East."
The Recommendation and its explanatory memorandum were drafted by Italian Member of Parliament Luca Volontè. It was adopted by 125 votes in favor, with nine voting against and 13 abstentions.
The document notes that Christians have been present in the Middle East since Christianity began there, but that for the last century, the communities have been dwindling.
"The situation has become more serious since the beginning of the 21st century and, if it is not properly addressed, it could lead to the disappearance -- in the short term -- of Christian communities from the Middle East, which would entail the loss of a significant part of the religious heritage of the countries concerned," the council document declares.
The Council of Europe specifically condemned two recent episodes of anti-Christian violence: the Oct. 31 attack on a church in Baghdad, Iraq, and the Jan. 1 bombing of a church in Alexandria, Egypt. It further mentions a Christmas episode in Cyprus.
"The Assembly calls on Turkey to clarify fully the circumstances surrounding the interruption of the celebration of Christmas Mass in the villages of Rizokarpaso and Ayia Triada in the northern part of Cyprus on 25 December 2010 and to bring to justice those responsible," the document states. "The Assembly urges Iraq and Egypt to be transparent and determined in their attempts to bring the culprits of the attacks in Baghdad and in Alexandria to justice as rapidly as possible." The Recommendation also affirms that "freedom of thought, freedom of conscience and freedom of religion, including the freedom to change one’s religion, are universal human rights."
Different problem

A statement from the European Centre for Law and Justice welcoming the vote noted some Members of the Assembly also observed that negating the role of Christianity in European culture is "also a kind of violence" against Christians.
Referring to anti-Christian persecution by communist regimes and by Islamic fundamentalists, the ECLJ statement asserted that "the secularist ideology also discriminates against religions, at a different level."
In this regard, "Europeans should be consistent," it added.

Down to work
The center hailed a "list of clear and precise political actions" as the "best achievement of this Recommendation."
These include the call to "develop a permanent capacity to monitor the situation of governmental and societal restrictions on religious freedom and related rights in Council of Europe member states and in states in the Middle East, and report periodically to the assembly" and to "pay increased attention to the subject of freedom of religion or belief and to the situation of religious communities, including Christians, in its co-operation with third countries as well as in human rights reports."
The Recommendation also requests a comprehensive policy of asylum based on religion, and promotion of policies to help relocate Christian refugees in their home countries and support communities offering a local refuge to the Christian minorities of the Middle East.
This Recommendation follows the adoption a week ago of a resolution by the European Parliament. It will be further followed by a discussion within the European Council (Brussels) next Monday, at the initiative of the governments of Italy, Hungary and Poland.

Violence against Christians in the Middle East
Recommendation 1957 (2011)

Violence against Christians in the Middle East
Doc. 12493
, 25 January 2011

Iraq: commissione governativa per le minoranze religiose: "I crimini contro di loro non possono essere tollerati"

By Baghdadhope*

A seguito della strage del 31 ottobre nella chiesa di Nostra Signora della Salvezza a Baghdad, e della conseguente fuga di moltissime famiglie cristiane dalla città, il governo iracheno ha creato una commissione incaricata di occuparsi della situazione delle comunità religiose minoritarie e di trovare le soluzioni atte a fermare gli attacchi terroristici contro di esse che hanno, secondo quanto riportato da un documento emanato qualche giorno fa, causato morti e feriti ed un notevole danno all'economia nazionale.
Pur riconoscendo che gli attacchi terroristici in Iraq hanno colpito tutta la popolazione il documento riconosce che essi hanno avuto come obiettivi specialmente le comunità religiose minoritarie e tra esse in particolare quella cristiana. Questi crimini, si legge, "non possono essere tollerati" ed è quindi compito del governo assicurare alla giustizia i loro esecutori e proteggere i suoi concittadini.
La commissione sottolinea inoltre che gli appelli a non lasciare il paese rivolti alle minoranze cristiana e mandea sono vani perchè rivolti a persone che ogni giorno sono bersaglio di violenze.
Per questa ragione essa suggerisce alcune misure da adottare alcune delle quali rappresentano una svolta, almeno teorica, nell'approccio delle istituzioni irachene nei riguardi delle violenze contro le minoranze.
Come è logico aspettarsi, infatti, nel documento si chiede la formazione di un ufficio speciale dipendente dalla presidenza della repubblica e dal primo ministro che decida come operare per proteggere le minoranze e tutelarne gli interessi. Ufficio di cui si consiglia facciano parte rappresentanti delle comunità religiose cristiana e mandea che dovrebbero essere rappresentate anche in un comitato investigativo che indaghi sulle violenze. A questi punti però si aggiunge quello che riguarda l'ammissione della presenza nelle forze di sicurezza e di polizia di elementi ostili che hanno contribuito a favorire gli attacchi contro queste comunità che, al punto 4 del documento, devono essere considerati come crimini contro l'umanità e di pulizia etnica.
Altrettanto importante sarebbe ciò che il documento consiglia a proposito della incitazione alle violenze con l'invito ai capi religiosi musulmani ad emettere delle fatwa con cui proibire l'uccisione di fedeli di altre religioni e riguardo ai tentativi di islamizzazione delle minoranze religiose, ad esempio attraverso l'imposizione della circoncisione.
I fedeli delle minoranze religiose, si legge inoltre, sono martiri, e per questa ragione le loro famiglie dovrebbero ricevere adeguata compensazione per il lutto subito.
Il documento si conclude con l'invito ai tre organi governativi chiamati in causa (presidenza della repubblica, parlamento e primo ministro) ad agire conformemente e subito secondo le linee guida suggerite.

Mons. Lingua (Nunzio Apostolico in Iraq) incontra i vertici del governo regionale curdo

By Baghdadhope*
Fonti varie
La situazione dei cristiani nel nord dell'Iraq è stata argomento di discussione durante l'incontro svoltosi ieri tra Mons. Lingua e Massoud Barzani, presidente della regione autonoma del Kurdistan, durante il quale Barzani ha esaltato i valori di coesistenza religiosa e settaria presenti in Kurdistan dove le diverse parti, sono le sue parole, "vivono fianco a fianco in pace ed armonia".
Barzani ha espresso la sua disapprovazione verso la fuga dei cristiani dall'Iraq e verso le proposte fatte da alcuni paesi europei di accoglierli. Il governo regionale curdo, ha ricordato, ha creato una commissione speciale che ha il compito di occuparsi della loro situazione ma ha anche sottolineato che per quanti sforzi si facciano esso non è in grado di fornire assistenza adeguata a tutte le famiglie.
Per questa ragione, ha continuato Barzani, le Nazioni Unite e le nazioni europee dovrebbero inviare in Kurdistan delle delegazioni per rendersi conto della situazione sul terreno e fornire gli aiuti materiali necessari a renderla meno grave, piuttosto che limitarsi ad esprimere solidarietà verso i cristiani in fuga.
Nello stesso giorno Mons. Lingua ha incontrato il primo ministro del Governo Regionale Curdo, Barham Ahmad Salih.
Da parte sua, secondo quanto riferito da Aswat Al Iraq, Mons. Lingua durante un incontro con i giornalisti avrebbe espresso soddisfazione per il trattamento riservato nella regione del Kurdistan ai cristiani che godrebbero di "un buon livello di sicurezza e di buone condizioni di vita" e la speranza che essi possano godere di simili condizioni anche in altre parti del paese evitando così la loro fuga.
Sempre secondo la stessa agenzia il ministro degli affari religiosi del Kurdistan, Kamel al-Haj Ali, ha affermato che "l'oppressione di cui ha sofferto la popolazione curda ha fatto sì che il Kurdistan aprisse le porte ai cristiani per alleviare le loro sofferenze".

26 gennaio 2011

Nonostante le difficoltà la Chiesa in Iraq resiste e cresce
























By Baghdadhope*
Le parole del Vangelo di Giovanni (17,21) "perchè tutti siano una cosa sola" hanno guidato la preghiera ecumenica che si è svolta a Baghdad lo scorso 21 gennaio in occasione della settimana dell'unità dei cristiani.
Come riportato da Ankawa.com, nella chiesa caldea di San Giorgio, a Baghdad, 2 patriarchi e cinque vescovi hanno guidato le preghiere dei molti fedeli per i martiri della violenza, cristiani e musulmani, per la comunione tra le chiese unite in Cristo e per la pace in Iraq.
A presiedere la celebrazione liturgica sono stati: il Cardinale Mar Emmanuel III Delly, patriarca di Babilonia dei caldei, Mar Addai II, patriarca dell'antica chiesa dell'est, Mons. Athanase Mati Shaba Matoka, vescovo di Baghdad della chiesa siro cattolica, Mons. Avak Asadourian, arcivescovo della chiesa armeno apostolica, Mar Gewargis Sliwa, arcivescovo di Iraq, Giordania e Russia della chiesa assira dell'est, Mons. Jacques Isaac, patriarca vicario caldeo ed il rappresentante di Mons. Giorgio Lingua, Nunzio Apostolico in Iraq e Giordania, impegnato in quei giorni nella visita pastorale nel nord del paese.
Quattro rappresentanti cattolici quindi e tre di chiese che non riconoscono il primato di Roma ma i cui fedeli condividono con gli altri la sorte di sofferenza dell'essere iracheni di fede cristiana.



Chiese che devono affrontare lo strazio delle morti e della fuga del proprio gregge, e che lo fanno presentandosi insieme e partecipando alle funzioni di altri riti in nome proprio dell'unità. Così era stato infatti anche la settimana prima, il 14 gennaio, quando nella chiesa di Nostra Signora della Salvezza, il teatro della strage del 31 ottobre scorso, per l'ordinazione diaconale di Karam Kamal, giovane seminarista della chiesa siro cattolica oltre all'Arcivescovo di Baghdad che ha guidato la cerimonia, Mons. Athanase Mati Shaba Matoka, erano presenti anche Mar Gewargis Sliwa e Mons. Benjamin Sleiman, arcivescovo latino di Baghdad.

Tutta caldea è stata invece la cerimonia che si è svolta ad Ankawa lo stesso giorno della preghiera ecumenica a Baghdad.
Nella chiesa di Mar Yousef Mons. Bashar Warda, arcivescovo di Erbil, ha celebrato la Santa Messa di ordinazione diaconale di altri due seminaristi e studenti del Babel College, Karam Najeeb Qasha (1986) della diocesi di Al Qosh e Aram Sabah Pano (1987) della diocesi di Bassora.
Alla cerimonia erano presenti Mons. Emil Shimoun Nona e Mons. Mikha P. Maqdassi, rispettivamente arcivescovo e vescovo di Mosul ed Al Qosh e Mons. Emad Aziz al Banna, corepiscopo di Bassora.

Le HCR exhorte la communauté internationale à soutenir les réfugiés irakiens

By Secours catholique

«J’appelle les gouvernements des pays donateurs à reconnaître l’importance des besoins des réfugiés irakiens», a déclaré le chef du HCR, António Guterres, le 26 janvier, exhortant la communauté internationale à donner 204,5 millions d’euros pour aider cette population en difficulté. «La situation se dégrade de jour en jour», a-t-il averti. Beaucoup de réfugiés irakiens rencontrent des problèmes pour trouver du travail et tombent dans la pauvreté. «L’une des conséquences de cette paupérisation est le nombre croissant d’enfants réfugiés irakiens ayant quitté l’école pour trouver du travail occasionnel et aider à nourrir les familles», précise le HCR.
Au Liban, ils sont nombreux à attendre le visa qui leur permettra de rejoindre un pays d’accueil définitif. Cette attente peut parfois durer plusieurs années, avec le risque d’aboutir à un refus. En attendant, les réfugiés irakiens ont du mal à subvenir à leurs besoins. Avec le soutien du Secours Catholique, le Centre des migrants de Caritas Liban leur apporte une assistance matérielle et juridique. En outre, la Congrégation des sœurs du Bon Pasteur accueille ces réfugiés irakiens dans son service social, situé dans la banlieue de Beyrouth. Ils y reçoivent un suivi psychologique et médical, l’aide d’une assistante sociale ainsi que des formations à la santé et à l’hygiène. Ce centre accueille chaque jour 40 à 50 réfugiés irakiens. En Syrie, à Alep, la Caritas nationale apporte également une assistance aux réfugiés irakiens. 700 familles reçoivent son aide, toujours avec le soutien du Secours Catholique.
En raison de l’insécurité régnant en Irak, le HCR exhorte les gouvernements européens à cesser de renvoyer dans leur pays les Irakiens.
Après l’invasion américaine de l’Irak en 2003, près de 2 millions d’Irakiens ont quitté leur pays pour s’installer dans les États voisins. Parmi eux, de nombreux chrétiens. Avant 2003, l’Irak comptait près d’un million de chrétiens contre moins de 500 000 aujourd’hui.

900 famiglie cristiane sfollate ad Ankawa. Il sindaco della città: "I problemi sono molti"

By Baghdadhope*
Fonti delle notizie: AKnews, IshtarTV

Ankawa, la cittadina nei sobborghi di Erbil nel Kurdistan iracheno, ha accolto negli ultimi mesi circa 900 famiglie cristiane provenienti da Baghdad e Mosul secondo quanto dichiarato da Fahmi Matti, capo del consiglio distrettuale, che ha sottolineato all'agenzia AKnews come l'esodo sia iniziato a seguito dell'attacco alla chiesa di Nostra Signora della Salvezza a Baghdad lo scorso 31 ottobre.
Secondo Fahmi Matti "le famiglie sfollate ad Ankawa vivono una situazione difficile perchè nel territorio non ci sono complessi residenziali in grado di accoglierle".
Quando, a seguito dell'attentato a Baghdad, l'esodo dei cristiani si intensificò, il Governo Regionale Curdo istituì un comitato presieduto dal ministro degli interni curdo, Karim Sinjari, con il compito di assisterli. Del comitato fanno parte rappresentanti della presidenza, del ministero dei trasporti e delle comunicazioni, del ministero dell'istruzione, di quello dell'università, del dipartimento delle relazioni esterne della regione e dei governatorati di Erbil, Sulymania e Dohuk.
Secondo Matti tra i problemi che le famiglie sfollate devono affrontare una volta fuggite nel nord i maggiori sono tre: coloro che nelle aree di origine lavoravano presso il governo e vorrebbero essere trasferiti mantenendo lo stesso impiego, la continuità degli studi per i giovani e l'alto costo degli affitti in Kurdistan.
Il comitato è in trattative con il governo centrale per cercare le soluzioni a questi problemi ma intanto le famiglie sfollate ricevono minimi aiuti dalle organizzazioni internazionali, ha aggiunto Matti.

Continua la visita pastorale in Iraq del nunzio apostolico, Mons. Giorgio Lingua

By Baghdadhope*
Fonte della notizia e foto Ankawa.com

Continua nell'Iraq del nord la visita pastorale del nunzio apostolico,
Mons. Giorgio Lingua. Dopo aver visitato Kirkuk, Mons. Lingua ha visitato la città di Suleymania accompagnato da Mons. Louis Sako, arcivescovo di Kirkuk dalla cui diocesi dipende la piccola comunità cristiana di quella città. Con loro anche il parroco caldeo di Suleymania, Padre Ayman Aziz.
Con i due prelati caldei Mons. Lingua ha celebrato la Santa Messa nella chiesa di San Giuseppe ed ha incontrato la moglie del presidente iracheno Jalal Talabani, Hero Ibrahim Ahmad, ed il governatore della regione, Behroz Muhammed Salih con i quali ha discusso la situazione dei cristiani di Suleymania e che ha ringraziato per il sostegno dato loro.

Iraq's Christians consumed by fear

By Asia Times online, January 27, 2011
by Tracey Shelton ( freelance journalist in Iraq).

Qaraqosh, Iraq - Each day before she leaves for work, Ekhlas Elia Bawood covers her head with the traditional hijab. She does this not because she is a Muslim, but because she lives in fear. Christians in Iraq are increasingly targeted for their beliefs. A lifelong resident of Mosul, the most dangerous city in Iraq, Bawood said Christian homes in her neighborhood are attacked by bomb explosions at least two or three times each week. With dwindling numbers and little support, the few remaining Christians living in Mosul are careful to conceal their faith.
"We always must be careful who we talk to and suspicious of anyone we pass on the street," said Bawood.
The escalating violence against Christians has called religious leaders to act. A Copenhagen summit discussing these attacks was headed by the High Council of Religious Leaders in Iraq and attended by Iraq's most influential Sunni, Shi'ite and Christian leaders. The result was a fatwa, or religious edict, calling all Iraqi Muslims to end the violence.
The fatwa, which was announced in mosques across the country, "prohibits any assault on believers of religions that co-exist in Muslim countries, whether by killing, displacement, bloodshed or violation of the sanctity of homes and assets."
Even so, Sunni mullah Tahir Bamoky of the Omar Bin Khatab mosque in Halabja said many Sunnis, particularly in central Iraq, have rejected the fatwa issued by their religious leaders.
"The fatwa will have a greater influence in certain areas of Iraq," he said. "The Shi'ite Muslims have a deep respect for the fatwa, but the Sunni's of Iraq are divided and not all follow the fatwa."
Bamoky called for greater cooperation between Muslim leaders and a joint committee to issue united fatwas to deal with the sectarian problems in Iraq.
This call for peace follows the most deadly attack against Christians since the US-led invasion of 2003. Gunmen stormed the Our Lady of Salvation Church in Baghdad during a Sunday mass on October 31, killing 52 worshippers and wounding more than 100. The gunmen, wearing suicide vests packed with explosives, terrorized those inside, shooting men, women and children including two priests and a three-year-old boy, before detonating the explosives.
Since then, the violence has escalated with spikes in home invasions, robberies, bombings and kidnappings. The wave of anti-Christian violence has caused most of Bawood's friends and family to flee the country; she said that 50 of the 60 families in her neighborhood are now gone.
Amnesty International reported last month that threats and attacks against Christian families increased countrywide after the church attack. According to the report, in addition to threatening letters and text messages, methods included "dead birds being nailed to the door in warning, extortion, and offensive graffiti on houses".
Since 2003, Amnesty International reports have recorded over 70 attacks on Christian churches in Iraq. Around 1,000 Christian civilians have been killed by terrorist attacks, bombings, and assassinations, while many more have suffered harassment, numerous abductions and death threats.
Even amid the mass exodus of Christians, Bawood sat this week in the Mar Behnam Church in Qaraqosh, a Christian town on the outskirts of Mosul, and expressed her conviction to stay in her homeland. Just one day before, a bomb exploded at the front of her home. Bawood said the explosion was one of seven bombs detonated in her area within the past few days.
"In the past year, I lost a lot of my friends and relatives. Many were killed by al-Qaeda," she said, adding that around 25 close friends and relatives have been murdered and many more have fled after receiving threatening letters from hardline Islamic insurgents.
So far, the perpetrators have mostly escaped justice. The United Nations High Commissioner for Refugees report for 2010 on International Religious Freedom claimed, "Very few of the perpetrators of violence committed against Christians and other religious minorities in the country were punished; arrests following a murder or other crimes were rare."
Archbishop Georges Casmoussa, head of the Syriac Catholic church in Mosul, said around 1,000 families have fled to his and other parishes in Qaraqosh because of the violence and lack of action against the perpetrators. The Baghdad church attack has caused many to question the ability and will of Iraqi authorities, and even the United States, to protect them.
"Americans came here to bring us democracy. What democracy? To be allowed to kill without any responsibility?" said Casmoussa. "Freedom is not to do what we have in mind. Now it is a jungle. Whoever is toughest, he will kill the other."
Casmoussa, who has himself was been kidnapped in 2005 and had a knife held to his throat "in the name of God," said since 2003, the situation for Christians in Iraq has dramatically deteriorated. In 2008, the Chaldean Catholic Archbishop of Mosul was kidnapped and murdered. That same year, an Assyrian orthodox priest was shot dead by unknown gunmen.
"We didn't have rights more than now, but we had security," said Casmoussa, while in the shadow of the six heavily armed guards who protect his home and office. "When you are a minority you have to accept some hard situations, but when you are faced with death or killing you start to ask, why? How can I tell families to stay when there is no security?"
At St John's Church in Suliemaniyah, in the relatively peaceful region of Iraqi Kurdistan, 120 families have taken shelter following the Baghdad church attack. Most were among the congregation gathered on Sunday to partake of the Holy Communion and commemorate those who died.
"I had family inside the church [in Baghdad on October 31] that were taken hostage," said a mother of two who was afraid to be named. "They called me from inside the church. ‘They are killing us,' they screamed. I could hear the gunfire."
All four of the woman's family members were shot dead during the siege. Ten days later, after further attacks and threats on Christian homes, the remaining family members fled their comfortable home in Baghdad to the refuge of a packed dormitory at St John's. Thousands more have fled the country altogether.
Christian leaders estimate that the population of Iraqi Christians has halved from around 800,000 in 2003, to under 400,000 today. By all accounts, Christians are leaving the country in droves.
Archbishop Louis Sako, head of the Chaldean Catholic Church in Kirkuk, and one of Iraq's most prominent non-Muslim religious scholars, is not optimistic about the future.
"The future is unknown. The church has no clear vision. Christians are divided. They are leaving. If there is no security, no stable future for them, I think, little by little Christians will leave and there will be no more Christians in Iraq and this is a pity. With their departure, their history and their heritage will go with them," said Sako, in an interview at the Sacred Heart Cathedral in Kirkuk. "I don't see a real future for Christians because the whole country is boiling," he added.
The majority of Iraqi Christians are ethnic Chaldeans, Assyrians or Syriacs with a history dating back to the 1st century AD. Despite this legacy, as the violence continues to rage and hundreds continue to flee, the future for Iraq's Christians looks grim.
"Christianity was here before Islam by 600 years. We are recognized as one of the builders of this society, but we have been pushed into a corner. We feel we are not desired here," said Casmoussa. "What future is left here for our children?"

Nunzio Apostolico, a Kirkuk positiva situazione cristiani

By Misna

“Ho ritrovato il messaggio del Vaticano a Kirkuk, espresso in termini di fratellanza, sicurezza e coesistenza. Sebbene le condizioni dei cristiani non siano così buone in Iraq, i punti di questo messaggio sono evidenti a Kirkuk e l’incontro con i funzionari del governo iracheno è stato soddisfacente”.
Lo ha detto il nuovo nunzio apostolico in Iraq e Giordania, monsignor Giorgio Lingua, in una nota resa pubblica dai media iracheni e relativa a un incontro tenuto ieri con il governatore di Kirkuk e con il presidente del Consiglio provinciale.
L’incontro rientra nel programma della visita pastorale del nunzio definito alcuni giorni fa ad Ankawa dove si sono riuniti i vescovi caldei.
Ad Ankawa, riferisce Radio Vaticana, si è inoltre discusso del prossimo Sinodo della Chiesa, come richiesto nel messaggio inviato dal Patriarca cardinale Mar Emmanuel III Delly. I vescovi presenti hanno in particolare auspicato che il Sinodo si tenga in Iraq per incoraggiare i cristiani presenti nel Paese.

Proposta una Giornata europea per i martiri cristiani di oggi

By ZENIT

Una Giornata europea dei martiri cristiani per ricordare i tanti cristiani del nostro tempo uccisi in odio alla fede e alla Chiesa. L’ha proposta il sociologo italiano Massimo Introvigne, Rappresentante dell’OSCE (Organizzazione per la Sicurezza e la Cooperazione in Europa) per la lotta all’intolleranza e alla discriminazione contro i cristiani, nel corso della sua audizione del 25 gennaio al Consiglio d’Europa di Strasburgo sul tema “Persecuzione dei cristiani orientali, quale risposta dall'Europa?”.
All’audizione, promossa dal Centro Europeo per il Diritto e la Giustizia (ECLJ), hanno partecipato, oltre a Introvigne, mons. Antoine Audo, Vescovo cattolico di rito caldeo di Aleppo (Siria), e padre Emanuel Youkhanna, amministratore apostolico della Chiesa Assira d'Oriente.
“Non c’è sufficiente consapevolezza – ha detto Introvigne – dell’intolleranza e delle persecuzioni contro i cristiani. Tre quarti dei casi di persecuzioni religiose nel mondo riguardano i cristiani, ma pochi lo sanno”.
Introvigne ha ricordato il grande evento ecumenico che Giovanni Paolo II organizzò al Colosseo il 7 maggio 2000, con otto “stazioni” che ricordavano i principali gruppi di martiri cristiani del nostro tempo: le vittime del totalitarismo sovietico, del comunismo in altri Paesi, del nazismo, dell’ultra-fondamentalismo islamico, dei nazionalismi religiosi violenti in Asia, dell’odio tribale e anti-missionario, del laicismo aggressivo e della criminalità organizzata.
“Proprio il 7 maggio, in memoria di quel grande avvenimento – ha continuato Introvigne – potrebbe essere la data per una giornata del ricordo dei martiri cristiani. Il successo della Giornata della Memoria per un’efficace lotta all’antisemitismo, anche nelle scuole, suggerisce non certamente di farle concorrenza, ma di proporre uno strumento analogo per ricordare i tantissimi martiri – una parola che significa “testimone” – della persecuzione e dell’intolleranza contro i cristiani”.
Questa giornata, ha detto il Rappresentante dell’OSCE per la lotta alla cristianofobia, potrebbe essere occasione ogni anno per un “esame di coscienza collettivo” e per un “accostamento esigente” dell’Europa al problema della tutela delle minoranze cristiane in diversi Paesi.
Introvigne ha ricordato infine l’appello che Giovanni Paolo II lanciò al Colosseo il 7 maggio 2000 al nuovo secolo XXI che allora iniziava: “Resti viva, nel secolo e nel millennio appena avviati, la memoria di questi nostri fratelli e sorelle. Anzi, cresca! Sia trasmessa di generazione in generazione, perché da essa germini un profondo rinnovamento”.
L’istituzione di una Giornata europea dei martiri cristiani, ha concluso il sociologo italiano, sarebbe una bella risposta a questo appello oggi più che mai attuale.

25 gennaio 2011

Marche: Regione, ok a mozione contro persecuzioni Iraq

By AGI

E' stata approvata dall'assemblea della Regione Marche la mozione presentata lo scorso dicembre da Erminio Marinelli, portavoce del centrodestra, per sostenere la liberta' religiosa e difendere i credenti cristiani in Iraq, sottoposti a ripetuti attacchi. La mozione impegna la giunta a condannare le violenze perpetrate contro tutte le minoranze ed in particolare contro i cristiani nel territorio iracheno e ad adoperarsi affinche' le autorita' proteggano i cristiani e tutti i credenti vulnerabili.
Secondo Marinelli, "purtroppo oggi i cristiani in Iraq sono ostaggio di una lotta di potere che, associandoli all'immagine dell'occidente, li vede vittime di violenza e continui soprusi".
"Non possiamo - ha concluso - rimanere inermi di fronte alle carneficine perpetrate quotidianamente nelle localita' dove si riuniscono i civili inermi, inclusi i luoghi di culto. Uccidere un uomo mentre prega e' uno degli atti piu' vili e crudeli della nostra epoca".


24 gennaio 2011

UNHCR chief calls for end to displacement chapter during Iraq visit

By UN High Commissioner for Refugees UNHCR
by Melissa Fleming in Baghdad, Iraq

Baghdad, January 24. UNHCR High Commissioner for Refugees António Guterres flew out of Iraq on Monday after proposing a government-led plan of action to allow thousands of displaced Iraqis to return to their homes.
"The plan should have clear targets to address the security, property and reintegration issues that would allow people to return in safety and in dignity," Guterres said, referring to displaced Iraqis abroad and inside the country.
However, he stressed that repatriation should be voluntary. "To force people to return home against their will where insecurity prevails is unacceptable," Guterres said, referring to recent deportations of Iraqis from a number of European countries.
The High Commissioner, making his fourth visit to Iraq as head of the UN refugee agency, also took the opportunity to welcome the formation in December of a new Iraqi coalition government after months of political deadlock.
"This new government represents an enormous opportunity for Iraq, but also for our work," said Guterres. "I hope today we are marking the beginning of the end of the displacement chapter in Iraq," he added.
During his three-day visit he met with President Jalal Talabani, Prime Minister Nouri Al-Maliki and Foreign Minister Hoshyar Zebari. He also held talks with Iyad Allawi, designated chairman of the National Council for Strategic Policy.
Guterres proposed the plan of action during these meetings and was encouraged by the grave concern expressed by government officials about the targeting of minority and religious groups. "It is essential to preserve diversity in Iraq where virtually all civilizations have their roots," he said.
Almost 200,000 Iraqis are registered as refugees with UNHCR, mainly in Syria, Jordan and Lebanon. Additionally, UNHCR estimates there are around 1.3 million internally displaced Iraqis, with 500,000 of them living in extremely precarious conditions.
"These people are living in dramatic circumstances. They are homeless or living in slums and feel a high level of despair," Guterres said. "We need to provide more humanitarian assistance to the most needy groups."
The High Commissioner said that his proposed plan of action, which UNHCR would help implement, should also devise a strategy for people displaced within Iraq to integrate in the areas they fled to if they preferred to remain where they were.
Guterres visited the Um Al-Baneen camp in central Baghdad, where 112 internally displaced Iraqi families are residing in dilapidated former military buildings. He welcomed a decision by the government to suspend eviction until a solution could be found to relocate these families, many of whom lack documentation and any source of income.
UNHCR has put a priority on shelter projects in Iraq. To date, the refugee agency has funded the building or reconstruction of 20,000 two-bedroom homes in areas affected by conflict across the country.
Some of the families Guterres met in Um Al-Baneen had fled to the camp due to violence and others had lost the means to continue paying rent. Many of the children were not attending school. One mother told the High Commissioner that she feared sending her son to school, because "he might never come back."
Guterres noted that while the numbers of Iraqi refugees in neighbouring countries had gone down, their vulnerability had been increasing. UNHCR's registration database of Iraqi refugees shows that 34 per cent of them were considered to be vulnerable, including thousands of people with critical health conditions and a significant number of female-headed households.
The majority of Iraqi refugees in Syria and Jordan fled more than three years ago. Many have found it hard to find work, making them reliant on dwindling savings and the support offered by international organizations and local aid groups.
One of the consequences of their poverty is that a growing number of refugee children have left school to find casual work to help feed their families. "When an Iraqi child goes to school rather than work, you are investing in the future of Iraq," Guterres said, stressing the importance of supporting refugees.
While almost 90,000 Iraqi refugees have returned to their country in the past three years, the rate of return has slowed recently and new asylum-seekers continue to register with UNHCR in neighbouring countries. More than 456,000 internally displaced Iraqis returned to their areas of origin between January 2008 and December 2010.

Lombardia: Formigoni premia vescovo Baghdad, basta perseguitare Cristiani


(Adnkronos) - "Il diritto piu' sacro e' la vita. Aiutateci a garantirlo attraverso la pace". Lo ha detto il vescovo ausiliare dei caldei di Baghdad, monsignor Shlemon Warduni, ricevendo a Palazzo Pirelli, dalle mani del presidente Roberto Formigoni, il premio speciale attribuitogli lo scorso 14 dicembre in occasione della cerimonia del premio Pace di Regione Lombardia.
"Il nostro pensiero - ha detto Formigoni nel corso del colloquio - va a tutti i Cristiani perseguitati in Iraq, in altre zone del Medioriente e del mondo, e a ogni minoranza religiosa perseguitata per il suo credo".
La Lombardia chiede nuovamente il rispetto della liberta' religiosa, "inscindibile dalla vita dell'uomo. Violare la liberta' religiosa e' violare la liberta' dell'uomo. Molte minoranze sono oggi perseguitate nel mondo, certamente quella cristiana e' la piu' perseguitata. Ecco perche' Regione Lombardia ha preso, nel corso di questi mesi, alcune iniziative per ricordare a noi stessi e a tutti questo problema".
Il premio speciale a monsignor Warduni e' una delle azioni intraprese nel corso dei mesi passati dalla Regione nella lotta contro l'intolleranza religiosa: tra queste, l'esposizione di un telo di 400 metri quadrati contro le persecuzioni dei cristiani sulla facciata di Palazzo Pirelli e la lettera scritta al presidente dell'assemblea generale, Joseph Deiss, e al segretario generale dell'Onu, Ban Ki-Moon, per l'adozione in tempi brevi di una risoluzione di condanna dell'intolleranza religiosa.
Warduni ha voluto devolvere il premio in denaro a un'associazione del terzo settore dedita alla cura delle persone diversamente abili. "Sono molto riconoscente al presidente Formigoni - ha commentato Warduni - per aver ricordato l'Iraq. Dobbiamo e vogliamo fare ogni sforzo, affinche' la situazione in Iraq si stabilizzi e possiamo vivere in pace. Senza la pace e senza la sicurezza il nostro Paese sara' sempre piu' arretrato e i nostri cittadini fuggiranno in numero sempre maggiore. La cosa piu' preziosa e' la vita: quando essa manca ed e' in pericolo, si cerca di andare altrove per trovare la liberta'. Tutti i Cristiani dell'Iraq vi ringraziano e vi chiedono di continuare gli sforzi perche' avvenga la santa pace".
Nel corso dell'incontro a Palazzo Pirelli il vescovo ausiliare ha voluto portare la testimonianza del suo Paese, provato dai continui attentati: l'ultimo poche ore fa, con lo scoppio di due autobombe a Kerbala, citta' santa degli Sciiti meta di un grande pellegrinaggio per la ricorrenza dell'Arbain.
"Sono pronto a dare la vita per la pace - ha detto a Formigoni Warduni, rappresentante di una comunita' di circa 500.000 Cristiani, ridotta del 75 per cento negli ultimi tempi -. Da piu' di 4 anni i Cristiani subiscono in Iraq attacchi barbarici: vengono intimati di lasciare le proprie case, viene loro chiesto di pagare dei soldi, perche' non sono musulmani, vengono uccisi, viene loro richiesto di dare le proprie figlie per i principi. Il pericolo di vita e' grande e molti vivono nella paura: per questa ragione tanti lasciano il Paese".
La Regione Lombardia, ha concluso Formigoni "continuera' a schierarsi dalla parte di ogni uomo di scegliere la propria religione e liberta' di pensiero".

Christian Minorities Under Attack – Iraq and Egypt

By Tom Lantos Human Rights Commission, US Congress

Last October, at least 70 people were killed during a siege on Our Lady of Salvation Church in Baghdad making it the worst massacre of Iraqi Christians since 2003. The Islamic State of Iraq, an al-Qaeda affiliate, claimed the attacks were in response to actions by the Coptic Church in Cairo. Less than two months later, extremists bombed the homes of more than a dozen Christian families throughout Baghdad. On New Year’s Eve in Alexandria, Egypt, at least 21 people were killed by a suicide bomber while leaving a Coptic Church following a worship service. It was the worst violence against the country’s Christian minority in a decade.


Tom Lantos Human Rights Commission's hearings on the increased sectarian violence in Iraq and Egypt on Thursday, January 20, 2011:

Christian Minorities Under Attack – Iraq and Egypt

Anna Eshoo,
Member of Congress
Nina Shea,
U.S. Commission on International Religious Freedom (USCIRF)
Sister Rita,
Order of Preachers
Michele Dunne,
Senior Associate, Carnegie Endowment for International Peace

Dina Guirguis,
Keston Family Research Fellow, Washington Institute for Near East Policy

21 gennaio 2011

Last Christians Ponder Leaving a Hometown in Iraq

By New York Times

Habbaniya Cece, Iraq — The last Christian man in town goes to church each morning to clean the building and to remember the past. Romel Hawal, 48, was born in this town in Anbar Province back when most of the population was Christian. Now, he said, his 11-year-old son knows no other Christians and has no memory of attending a church service.
“When my son swears, it is on the Koran, not the Bible,” Mr. Hawal lamented.
His wife wants to leave town or leave the country, joining what is becoming an exodus of Christians from Iraq and throughout the Middle East. But Mr. Hawal said he felt an obligation to stay. And he found support from an unlikely source.
“What gives me courage,” he said, “is that my Muslim brothers say, ‘Don’t leave.’ ”
Here in Habbaniya Cece, residents talk about their town as an oasis of ethnic and religious harmony, where Christians and Muslims, Arabs and Kurds, Sunnis and Shiites all lived together for decades without friction. On one short stretch of rutted road near Mr. Hawal’s church, Mary Queen of Peace, are an Assyrian church, a Sunni mosque, a Shiite mosque and another, older, Sunni mosque.
“This is the best place you will find in Iraq, because we have Christians and Muslims together,” said the mayor, Sabah Fawzi, a Muslim, who stopped by the church to look in on Mr. Hawal. “When my wife and daughters want something, sometimes they come to the church to ask God for it.”
But even on this street the buildings tell a more complicated story. The Assyrian church, St. George the Martyr, lies empty and hollowed out after an explosion in 2005. The Shiite mosque, Husseiniya Habbaniya, is a brand-new building but has no imam, or cleric, because of attacks against Shiites in the region, including a 2006 bombing that damaged the previous building.
These and other attacks shattered the mutual interdependence that had flourished for much of the past century, residents say. As Anbar Province became a stronghold for Al Qaeda in Iraq and other Sunni extremist groups, Christians and Shiites, feeling singled out, fled the area, until this town of 10,150 had only one Christian family, down from about 70 families before the American-led invasion of 2003. There were not enough Shiites to fill the big new mosque.
Khadem Owaid, the caretaker of the Shiite mosque, said people from the town had no part in the sectarian violence that swept through the province after 2003. “The occupation destroyed everything,” Mr. Owaid said. “It was strangers who came and made trouble, trying to plant something between us. But we’re living together now, there’s no problem.”
At Mary Queen of Peace, Mr. Hawal is now caretaker not just to an old church but to a history. For most of the last century Habbaniya was an important hub for Assyrian Christians from around Iraq, with an educated elite and a unique dialect. Assyrian regiments fought alongside the British against Arab nationalists and the Axis powers, and the name Habbaniya Cece comes from the Habbaniya civil cantonment established by the British air force after World War I.
From their British counterparts, Assyrians here brought soccer to Iraq, said Archdeacon Emanuel Youkhana of the Assyrian Church of the East in Beirut, who was born in Habbaniya.
The Christian population began to drop in the 1970s and 1980s for economic reasons, the archdeacon and current residents said.
Mr. Hawal, who is Assyrian, switched to Mary Queen of Peace, which is Roman Catholic, after his brother became the caretaker, and remained after his brother moved to Baghdad and then to the Kurdistan region in northern Iraq. About half of Iraq’s Christians have left the country since the invasion.
Mr. Hawal remembered Christmas celebrations in the garden at Mary Queen of Peace, staying up all night with his Muslim neighbors, both Arabs and Kurds.
“This is history for us,” he said. “I can still smell my friends here and my family here. Many friends now say I should leave, that they have work for me where they are, but I can’t leave the church.”
Mr. Fawzi, the mayor, mourns the loss of his former neighbors. “I would give my life for the life that used to be here to come back.”
The church building now is a monument to their absence, with its heavy wooden pews moved to the edges of a barren concrete floor. It has no heat or electricity. Next to it is a large field of garbage. “When I come here I feel pain,” Mr. Hawal said. “I don’t think it will ever be back again like it was, when we had a beautiful garden.”
Gone, too, are the sounds that once defined the town. “The bell used to ring here, and the azzan from the mosque,” said Nofah Ramah al-Dulaimi, 72, who runs a small clothing shop next to the church, referring to the Islamic call to prayer, which sounds five times a day.
Ms. Dulaimi said she used to keep a notebook of the names of all the families in town, Christian and Muslim, but she burned it two or three years ago, “because I didn’t want to remember.”
Like Mr. Hawal, she especially recalled celebrating Christmas together. Christian friends would remind her that the holiday was approaching, and she would bake cakes and pies for the occasion. But this year, she said, “I didn’t know when it was Christmas.”
Mr. Hawal said that his life had become culturally identical to those of his neighbors. At his construction materials shop he hangs a sign that says Allahu Akbar, or God is great, and the customers know him as Abu Yousif (father of Yousif) the Christian. The family prays at home, he said, but the rituals are incomplete without a priest.
The hardest part, he said, is raising his son here.
“Whenever I look at him my heart breaks,” Mr. Hawal said. “He is my closest friend. I just want him to live a normal life where he can practice the Christian traditions.” If another Christian family would take care of the church, he said, he would leave town.
Even with security improving, he still worried about Yousif. Sometimes his wife calls him to say Yousif is missing, and Mr. Hawal has to track the boy down to the soccer field, where he is playing with Muslim friends — enjoying the game that Assyrian Christians brought to Iraq, momentarily free of sectarian strife. But the sanctuary is fragile, Mr. Hawal knows.
“I am afraid to lose him,” he said. “I always tell him not to go to far places, and not to talk to any stranger. He is everything I have left.”

Libertà religiosa. Mario Mauro: niente aiuti economici a chi non rispetta i diritti fondamentali

By Radiovaticana

Niente aiuti economici dall’Unione Europea ai Paesi che non si impegnano a proteggere i cristiani: è la presa di posizione forte che il Parlamento di Strasburgo ha preso ieri con la risoluzione in difesa dei cristiani perseguitati e della libertà religiosa. Il documento, approvato a larghissima maggioranza, sarà ora trasmesso ai parlamenti e governi di numerosi Paesi nei quali i cristiani sono stati vittime di violenze e atti discriminatori. Sui punti più significativi della risoluzione, Lidia O'Kane ha intervistato l’eurodeputato, Mario Mauro, tra i promotori dell’iniziativa:

“La risoluzione voluta dal Parlamento europeo rappresenta una novità per molte ragioni. La prima ragione è che per la prima volta affronta il tema delle persecuzioni dei cristiani in modo globale, non limitandolo a ciò che viene osservato e che dipende dalle ragioni politiche, economiche e sociali di ogni singolo Paese, ma stabilendo per l’appunto che si è in presenza di una precisa strategia, da parte di organizzazioni terroristiche e di movimenti fondamentalisti, che tendono ad identificare la presenza dei cristiani nel mondo con la presenza dell’Occidente, per favorire attraverso questo giudizio i propri progetti di potere. Il secondo punto per cui questa risoluzione rappresenta una novità, è che valorizza finalmente coloro che raccolgono dati sul campo gettando uno squarcio di verità sui problemi della persecuzione dei cristiani. In particolar modo, per la prima volta abbiamo dato credibilità ai dati raccolti nel Rapporto annuale dall’Organismo non governativo “Aiuto alla Chiesa che soffre”, che ha messo in evidenza come su 100 persone che perdono la vita per motivi di odio legati alla religione, negli ultimi anni, 75 appartengono a confessioni cristiane. Sono dati impressionanti, che ci devono far riflettere sul fatto che limitare i diritti dei cristiani, uccidere i cristiani, vuol dire in concreto meno democrazia e meno libertà per tutti. Il terzo passaggio è nella tipologia di richieste che facciamo all’Unione Europea. Il criterio che noi proponiamo è molto semplice: soldi e affari in cambio di diritti. Che cosa vuol dire? Vuol dire che negli accordi economici che l’Unione Europea arriva a stipulare, deve esserci scritto, in modo molto chiaro, che questi accordi vengono siglati solo a condizione che vengano rispettati i diritti umani di tutti."

Christians in Middle East: MEPs condemn persecution, discrimination based on religion

By European Parliament

On Wednesday evening (19 January) President Jerzy Buzek and many MEPs from across the European Parliament held a candle lit vigil and a moments silence for the victims of recent terrorist attacks against Christians.

The recent attacks on Christians in the Middle East and in particular in Iraq and Egypt have highlighted the dangers that these ancient and dwindling communities face. Members of the European Parliament from across the political divide joined together to condemn violence against Christians and any violence based on religion when they debated the situation of Christians on Wednesday (19 January). The following day they adopted a resolution on the debate.

Resolution adopted
In the resolution adopted on 20 January MEPs condemned attacks in as Egypt, Nigeria, Pakistan, the Philippines, Cyprus, Iran and Iraq, They also want the forthcoming External Affairs Council of 31 January 2011 to discuss the persecution of Christians and respect for religious freedom.
The forcible interruption by the Turkish authorities of the Christmas Mass celebrated on Christmas Day by the remaining 300 Christians in the northern part of Cyprus is also condemned in the resolution.
MEPs also denounce "the instrumentalisation of religion in various political conflicts". The resolution also calls for a strategy to enforce the human right to freedom of religion, including a list of measures against states who knowingly fail to protect religious denominations.

Wednesday's debate
The European Union's High Representative for Foreign Affairs Catherine Ashton opened the debate saying that "the EU will not turn a blind eye" to the persecutions of Christians around the world. She condemned the recent terrorist attacks in Iraq and Egypt and the assassination of Mr Taseer, Governor of Punjab in Pakistan. On dealing with the threat, she said, "we must not fall into the trap that extremists and terrorists are laying before us. We must resist the manipulation of religion into a source of division. The best response to extremism is a united international front based on the universal standards of freedom of religion and belief".
Veteran German Christian Democrat Elmar Brok said that the EU must speak out firmly in condemning the attacks on Christians. Referring to the birthplace of Christianity, he said the world ran the risk that "2000 years of tradition could end". He also warned that Bethlehem, the birth place of Jesus could "be devoid of Christians" if current trends continue. He widened the debate to speak of the persecution that Christians in China also face.
Speaking for the Socialist Group, Johannes Swoboda strongly condemned recent attacks against Christians in the Middle East. He said the persecution in Iraq was hardly the intention of the international community when Saddam Hussein was removed. He also warned against what he termed "Islamophobia" from certain people in Europe.
Dutch Liberal Marietje Schaake painted "a very bleak picture" of the plight of Christians in the Middle East. She said that extremists were using violence in the name of others and some were trying to be above there law. She condemned violence as "terrorism" saying it was a "crime".
The fundamental right to have any religion or none was the point made by French MEP Nicole Kiil-Nielsen for the Green Group. She said that Europe must not allow extremists to dominate the agenda and give a false impression of Muslims. She said that Christians in the Middle East no more represent the policies of the Europe than Muslims in Europe represent the Middle East.
Polish MEP Konrad Szymański (European Conservatives and Reformists) thanked Catherine Ashton for her reaction to the attacks on Coptic Christian in Egypt and stressed the importance of Europe giving a strong voice to the world in stating the welfare of Christians is important and will play a role in how the EU conducts international agreements.
Kyriacos Triantaphyllides (GUE/NGL) drew Parliament's attention to the UN Charter of Fundamental Rights which explicitly states the right to freedom of religious worship.
Fiorello Provera for the Europe of freedom and democracy Group noted the "systematic discrimination of Christians across the Middle East. He specifically referred to the fact that in Egypt and Iraq they are not allowed to build Churches or hold positions of authority. He said that in Iraq such policies and associated violence had led top 600,000 Christian leaving the country.

Read the adpted resolution by clicking here

Cristiani, "Una strategia UE per fermare le persecuzioni nel mondo"

I recenti attacchi ai cristiani in Medio Oriente, e specialmente in Iraq e Egitto, hanno portato sotto i riflettori i pericoli che queste antiche comunità continuano a fronteggiare.
Per questo oggi i deputati hanno dato il via libera a una risoluzione che condanna le violenze di matrice religiosa, chiedendo all'Alto Rappresentante UE Asthon di agire urgentemente.


La risoluzione condanna gli attacchi in Egitto, Nigeria, Filippine, Cipro, Iran e Iraq, e chiede al Consiglio Affari Esteri che si riunirà a fine gennaio di mettere il tema all'ordine del giorno.
Fra gli episodi menzionati nel testo, approvato dal Parlamento oggi 20 gennaio a larga maggioranza, anche l'interruzione con la forza da parte delle autorità turche di una messa di rito cristiano celebrata durante il giorno di Natale da 300 fedeli che vivono nella zona nord dell'isola di Cipro.

Cristiani vittime di strumentalizzazione politica
I deputati in sostanza denunciano "la strumentalizzazione delle religione in conflitti di natura politica", e chiedono una strategia UE per rafforzare il diritto umano alla libertà religiosa. La strategia dovrebbe prevedere "una lista di misure che possono essere prese contro quei paesi che non garantiscono protezione alle comunità religiose".
Ieri nel dibattito l'Alto rappresentante UE per gli affari esteri Catherine Ashton aveva promesso che "l'Unione europea non distoglierà lo sguardo", condannando i recenti attacchi contro i cristiani e l'assassinio di Taseer, il governatore del Punjab in Pakistan.
"Non dobbiamo cadere nella trappola che ci stanno tendendo estremisti e terroristi", ha spiegato. "Dobbiamo resistere a coloro che vorrebbero fare della religione un motivo di divisione. La migliore risposta all'estremismo è creare un fronte internazionale unito che si appoggi su standard universali di libertà di credo e religione".

Verso una strategia europea per la libertà religiosa
Per il PPE è intervenuto nel dibattito Mario Mauro, capogruppo PdL e promotore della risoluzione. "Cristianesimo e occidente, per i gruppi fondamentalisti che stanno dilaniando le comunità cristiane di mezzo mondo, rappresentano il nemico da distruggere". Per questo ha chiesto alla Ashton che l'UE si doti di "una strategia per la libertà religiosa nel mondo".
"Una tradizione che dura da 2.000 anni potrebbe finire", ha messo in guardia il popolare Elmar Brok evocando Betlemme, luogo di nascita della cristianità, e esortando l'Unione europea a pronunciarsi con durezza contro gli attacchi. Un pensiero è andato anche ai cristiani di Cina, spesso perseguitati per la propria fede. Secondo il deputato tedesco "il 75% delle violenze religiose nel mondo avvengono a danno dei cristiani".

Difesa dei cristiani non porti a islamofobia
A nome dei socialdemocratici, il vicepresidente S&D Johannes Swoboda ha condannato gli attacchi, specialmente in Iraq, ma ha messo in guardia contro una certa "islamofobia" che può diffondersi in Europa.
La liberaldemocratica Marietje Schaake ha dipinto "un quadro nero" della situazione dei cristiani in Medio Oriente, usando parole dure come "terrorismo" e "crimini" per descrivere le violenze.
Per i verdi la francese Nicole Kiil-Nielsen ha parlato del diritto fondamentale di scegliere. Chiunque deve essere libero di non praticare, ma anche di credere in quello che vuole. "L'Europa non deve permettere agli estremisti di dettare l'agenda e non deve dare una falsa impressione dei musulmani in generale", ha detto.
"La voce dell'Europa deve essere forte, deve sottolineare come il benessere dei cristiani sia importante e possa giocare un ruolo anche negli accordi internazionali", ha aggiunto il deputato polacco Konrad Szymański del Gruppo dei conservatori e riformisti.
Per la sinistra unita Kyriacos Triantaphyllides ha ricordato al Parlamento la carta ONU dei diritti fondamentali che garantisce esplicitamente il diritto a praticare liberamente la propria religione.
Amare le conclusioni di Fiorello Provera, della Lega (EFD). In Egitto e Iraq, ha detto, i cristiani non possono costruire chiese o accedere a posizioni importanti. In Iraq, a causa di queste politiche e delle violenze, oltre 600.000 cristiani hanno lasciato il paese.

Una fiaccola contro le persecuzioni
Ieri dopo il dibattito in aula i deputati italiani hanno organizzato una fiaccolata di solidarietà con i cristiani vittime di violenze: un'iniziativa bi-partisan a cui ha preso parte anche il presidente del Parlamento Jerzy Buzek

Persécution des chrétiens d’Orient : quelle réponse de l’Europe ?

By Zenit


Le
Centre Européen pour la Justice et le Droit (ECLJ) se réjouit de l'adoption par le Parlement européen d'une résolution (cf. Parlement européen), ce jeudi, sur «la situation des chrétiens dans le contexte de la liberté de religion» et annonce une audition au Conseil de l'Europe sur le thème «Persécution des Chrétiens d'Orient : quelle réponse de l'Europe?» Nous publions ci-dessous le communiqué du ECLJ.

Strasbourg, 20 janvier 2011


Les actes de terrorisme qui ont eu lieu récemment au Proche-Orient, au Nigéria, au Pakistan et aux Philippines témoignent du drame vécu par de nombreuses communautés chrétiennes dans le monde.


Dans ce contexte, l'ECLJ organise une audition pendant la prochaine session de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, mardi 25 janvier, sur le thème « Persécution des Chrétiens d'Orient : quelle réponse de l'Europe ? »

L'ECLJ organise cette audition pour inciter le Conseil de l'Europe à agir pour la défense des Chrétiens persécutés. L'audition recommandera à l'Assemblée parlementaire de préparer et d'adopter un rapport exhaustif sur la persécution des Chrétiens dans le monde, en particulier au Proche-Orient, et d'adopter des mesures et des recommandations spécifiques sur cette question.

Mgr Antoine Audo
, évêque Chaldéen d'Alep, et le Père Emanuel Youkhanna, administrateur apostolique de l'Eglise Assyrienne orientale, participeront à cette audition. Ces deux responsables religieux sont engagés localement auprès des Chrétiens d'Irak et de la région.

M. Marc Fromager
et M. Michel Varton, respectivement directeurs nationaux de l'Aide à l'Eglise en détresse et de Portes Ouvertes, ainsi que M. Grégor Puppinck, Directeur de l'ECLJ, participeront également.
Le Professeur Massimo Iintrovigne, représentant de l'OSCE sur la lutte contre l'intolérance et la discrimination à l'égard des Chrétiens présentera le phénomène antichrétien croissant ainsi que des actions concrètes devant être mises en œuvre pour promouvoir la tolérance et les droits des communautés chrétiennes.

«Il est aujourd'hui plus que jamais nécessaire que les Etats européens s'engagent auprès des Chrétiens persécutés à travers le monde, et particulièrement dans les pays membres du Conseil de l'Europe ou qui lui sont géographiquement proches. Personne ne devrait être obligé de fuir son pays pour préserver sa vie et sa liberté de religion, c'est pourquoi les Etats Européens doivent condamner énergiquement cette épouvantable violence et faire pression sur les pays concernés pour qu'ils protègent leurs minorités religieuses»,
indique Grégor Puppinck, organisateur de l'audition.

La résolution du Parlement européen sur la situation des Chrétiens dans le contexte de la liberté de religion contient des recommandations très positives et précises que nous approuvons entièrement. En outre, au sujet de la persécution des Chrétiens dans le monde, particulièrement au Proche-Orient, l'ECLJ recommande au Conseil de l'Europe et à ses Etats membres :


- d'exprimer leur engagement solennel de défendre les Chrétiens au Proche-Orient et dans les autres régions où ils sont persécutés ;


- d'accorder une attention particulière à la situation des communautés chrétiennes dans le monde, à travers la promotion d'un engagement stratégique des pays concernés sur la base des traités internationaux de droits de l'homme ;

- de prendre particulièrement en compte la situation des communautés chrétiennes lorsqu'ils élaborent et mettent en œuvre des programmes de développement, de coopération et d'aide avec des Etats tiers, ainsi que lorsqu'ils établissent des rapports sur les droits de l'homme ;

- de développer une politique globale relative aux demandes d'asile fondées sur la religion, notamment en incluant la liberté religieuse dans les rapports par pays et les lignes directrices, et en reconnaissant la situation spécifique des minorités religieuses et des convertis ;

- de développer une politique globale relative afin de limiter l'exode, en particulier en accordant un soutien matériel aux Etats et aux communautés qui accueillent localement les minorités chrétiennes (comme les Chrétiens syriens, les Kurdes, etc.) et d'aider au retour des réfugiés chrétiens dans leur pays natal ;

- d'affecter plus de fonds pour les activités du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés et pour l'aide humanitaire apportée par les organisations qui soutiennent les Chrétiens persécutés ; enfin

- de continuer à promouvoir le dialogue et le respect mutuel entre les communautés, notamment en développant des programmes d'éducation et en distribuant des supports d'information qui traitent des stéréotypes et des préjugés antichrétiens.

«Les minorités chrétiennes subissent la plus grande partie des attentats violents et des autres formes de discrimination. Si le christianisme est éradiqué du Proche-Orient non seulement ces sociétés pâtiront du manque de diversité et de charité, mais l'intolérance actuelle à l'égard de toute minorité religieuse va empirer. Le Conseil de l'Europe doit s'engager pour la défense des minorités chrétiennes, particulièrement au Proche-Orient » indique encore Grégor Puppinck, Directeur de l'ECLJ.

L'ECLJ est une organisation non gouvernementale spécialisée dans la défense juridique des droits de l'homme et en particulier de la liberté religieuse. L'ECLJ est intervenu dans de nombreuses affaires devant la Cour européenne des droits de l'homme, ainsi qu'auprès d'autres mécanismes conventionnels de protection des droits de l'homme. L'ECLJ est accrédité auprès des Nations-Unies (ECOSOC) et du Parlement européen.

Irak:"Ne dupez pas les chrétiens!"
par Archdiacre Emmanuel Youkhanna